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INTRODUCTION

hp367Bienvenue dans le monde secret d'Harry Potter

 

Ce blog est dédié aux histoires érotiques, ou lemons, sur le monde d'Harry Potter. Les personnages et l'univers général appartiennent à J.K. Rowling. Seules les apports des auteurs sont à apporter à leurs crédits.

 

Ce blog n'a aucune vocation pécuniaire, il s'agit de laisser libre cours à l'imagination des auteurs et au respect de toutes les formes de sexualités. Tout le monde peut participer au développement du blog en envoyant une histoire à poudlardsecret@laposte.net.

 

Les commentaires dénigrant ou insultant seront supprimer sans sommation.

 

Merci et bonne lecture.

 

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Lundi 15 décembre 1 15 /12 /Déc 14:47

Désolé d'avoir dû couper la nouvelle histoire de Lylah. Over-blog a une limite de 64000 caractères pour la publication d'un article. Voici donc la fin.




Il faisait froid ?

Ah bon…

La température avait rapidement montée et ils avaient bien vite oublié les causes de leur présence en ces lieux.

Cho s’était recroquevillée dans un coin, honteuse. Mais le rouge qui illuminait ses joues trahissaient un émoi significatif.

Quant à Ron….


- Ron ? Cho ? Vous êtes-là ?


La voix venait de derrière les décombres.


- On est là Harry, s’empressa de répondre Cho en se jetant sur l’armoire obstruant le passage.

- Reculez-vous, fit la voix du professeur Mcgonagall.


En un coup de baguette, le meuble s’évapora en un millier de petits copeaux, révélant un Harry fou d’inquiétude qui s’empressa de saisir sa petite amie dans ses bras.


- Dieu merci, vous n’avez rien…constata-t-il en passant ses mains sur le corps de la brunette, on a attrapé le dragon à l’étage il y a quelques minutes, il a juste fallu que l’on suive les dégâts pour tomber sur vous.


Son regard se posa sur le fond de la pièce, découvrant son ami, baignant dans un rayon de soleil qui avait pu percer l’épaisse couche de nuage.

Le vent glacial avait cessé, mais le froid restait tout de même de mise.


- Eh vieux, ça va ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?


Ron se releva et avança nonchalamment vers le couple. Quand il croisa le regard de Cho, elle détourna le sien aussitôt.

Il se mordit l’intérieur de la joue en secouant la tête.


- Ron ? Cho ? demanda Harry inquiet, je vois que ces quelques heures ensemble ne vous on pas permit de discuter et de mettre certaines choses au clair.


Ron les devança, et le pas lourd, disparut dans le couloir.


Les choses étaient claires.

Bien trop claires même.


Il était fou de rage.

Fou de jalousie.

Il ne pourrait pas tourner la page,

Car il avait enfin comprit.


Il devait se trouver une femme à aimer,

Une femme pour occuper son esprit.

Même si cela, il l’avait déjà trouvé,

En celle de son meilleur ami.


Morale : Un peu de jalousie éveille un amour heureux qui s'endort mais la jalousie est un sentiment que l'amitié n'éteint pas toujours.

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec Ron
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Lundi 15 décembre 1 15 /12 /Déc 14:43
Contribution de Lylah



Le vent soufflait en rafale dehors faisant frémir les étudiants se rendant sur le terrain de Quidditch.

Harry blottissait le corps frêle de sa belle contre lui en lui frictionnant le dos.


- Je vais me changer, je te laisse, lui dit-il en l’embrassant tendrement.


Elle lui rendit son baiser et partit s’asseoir dans les gradins.

Le stade se remplissait peu à peu d’une multitude d’élèves emmitouflés dans leur cape bien chaude, afin de pouvoir assister au match tant attendu, Gryffondor contre Serpentard.

Chaque match entre ces deux équipes promettait un spectacle étonnant. La rivalité plus qu’évidente des deux maisons en dehors du jeu, accentuait d’autant plus la férocité de leurs attaques.

De plus, Harry Potter et Drago Malefoy, deux des plus beaux spécimens de cette école, en plein effort, ne gâchait rien au plaisir.

Donc, malgré le froid saisissant, personne n’aurait raté ce match pour rien au monde.


Cho prit la liberté de se mettre le plus près possible en arborant une belle écharpe rouge et or afin de soutenir au mieux son petit ami.

Ron ne tarda pas à la rejoindre et s’assit sans mot à côté d’elle en compagnie d’Hermione.

Celle-ci sourit à la jeune fille en la saluant mais le rouquin n’esquissa pas un seul regard dans sa direction.


- Tu vas arrêter de tirer la tronche Ron ? C’est normal qu’Harry passe plus de temps avec elle maintenant qu’ils sont ensemble.


Il grommela en appuyant ses coudes sur ses genoux pour poser sa tête entre ses mains.

Cela faisait 1 mois maintenant qu’Harry et Cho était ensemble, et petit à petit, le jeune Potter avait délaissé ses escapades nocturnes dans la forêt interdite avec son meilleur ami pour des soirées plus coquines avec la jolie brune.

Ron en tenait plus rigueur à la jeune fille qu’à son acolyte, qu’il jugeait encore sous l’effet du charme eurasien de la belle.

Peut-être même l’avait-elle envoûté ? Après tout, qu’est-ce qu’il pouvait bien lui trouver ?

Elle était nunuche, pas très fut-fut et surtout, jamais disposé à vouloir faire les quatre cents coups avec le trio.

En bref, elle faisait tâche dans le tableau et Ron ne se gênait pas pour le lui faire sentir.

La pauvre Serdaigle tentait de ne pas montrer sa peine face à ce mépris mais quand elle se retrouvait avec Harry, elle oubliait bien vite qu’elle n’était pas désirée au sein du groupe.


Le premier joueur Serpentard fit son apparition fièrement en levant un bras comme pour marquer une victoire imminente.

Des cris de joie se firent entendre dans les gradins aux couleurs vert et argent quand aux autres, ils préférèrent garder leur voix pour acclamer, comme il se devait, les joueurs Gryffondors qui ne tardèrent pas à entrer en scène à leur tour.

Le vif d’or fut lancé, le match pouvait commencer.


Les Gryffondors réintégrèrent leurs appartements, triomphants sous les acclamations de leurs supporters.

Comme à chaque fois, le match fut difficile, emplit de surprises et de rebondissements, mais les lions avaient su se montrer plus lestes que les serpents, et de sa légendaire agilité, Harry avait su attraper le vif d’or avant son ennemi de toujours, qui ne manqua pas de lui donner tout de même un coup de coude bien senti après sa victoire.

Ron s’apprêta à féliciter son ami mais ce ravisa rapidement en constatant qu’à son bras pendait la jeune fille, fière de se trouver aux côtés de ce brillant sportif.

Non mais elle ne pouvait pas aller voler ailleurs que sous son nez cette stupide rapace ?

Ron se renfrogna et s’écroula de colère dans le fauteuil près de lui, en croisant les bras sur sa poitrine.


- C’est vraiment étonnant le froid qu’il fait pour un mois de novembre, s’inquiéta Harry, normalement on a encore le droit à quelques rayons de soleil en cette période, les années précédentes.


Bien entendu, tout le monde s’empressa d’être d’accord avec lui.

Il était vrai que depuis plus d’un mois, un froid soudain et inhabituel avait engloutit le pays. Ce changement de climat si brusque commençait d’ailleurs à inquiéter le ministère, voyant là-dessous une quelconque source de magie noire.

Même la si amicale salle commune des Gryffondor avait du mal à retrouver sa chaleur, malgré un feu de cheminé de tous les diables.

Les chaudières dans les dortoirs brûlaient plus de bois et de charbon que d’habitude mais chacun devait se munir de plusieurs couvertures afin de ne pas grelotter dans leur sommeil.


- Je connais un moyen efficace de se réchauffer Harry, lui murmura la brunette à l’oreille.


Celui-ci se mit à rougir et resserra l’étreinte qu’il avait sur sa taille.

Ron imita une envie de vomir et se releva bruyamment pour s’éloigner du couple, qui se lova amoureusement sur la place qu’il venait de quitter.


- Harry, je suppose que tu ne veux pas venir avec moi voir Hagrid ? Demanda Ron sur le pas de la porte.

- Oh vieux, maintenant ? Je suis un peu crevé là et puis il fait vraiment trop froid pour ressortir.

- Mouais pas assez froid pour qu’elle te laisse tes vêtements, marmonna-t-il en remarquant la main baladeuse de Cho sous le pull de son ami.


Harry secoua la tête de dépit. Il n’allait pas encore chercher le conflit avec son meilleur ami, ça ne menait jamais à rien, sauf à des cris et de longues heures de bouderies.

Alors à quoi bon, autant l’ignorer.


Ron s’emmitoufla sous un gros pull et passa sa cape sur ses épaules avant de descendre vers la hutte de Hagrid.

Celui-ci l’attendait sur le pas de la porte.


- Bonjour Ron, Harry ne vient pas avec toi aujourd’hui ?


Il secoua la tête et se faufila à l’intérieur pour se réfugier devant le feu. Il eu un frisson et poussa un profond soupir en sentant la douce chaleur commencer à lui réchauffer le dos.


- Je ne sais pas si tu vas pouvoir y aller seul Ron, ce n’est pas forcément facile et je ne peux vraiment pas venir.

- Ca va aller Hagrid, je l’attraperai. Et si je n’y arrive pas et ben j’y retournerai demain, peut-être qu’il viendra cette fois.


Hagrid haussa les épaules et lui tendit un gros sac de toile.

Il y avait quelques jours, un bébé dragon qu’avait ramené Hagrid d’un de ses voyages, s’était échappé et réfugié dans la forêt interdite.

D’abord amusés, Harry et Ron s’était proposé pour aider le garde chasse à ramener l’animal, mais c’était sans savoir, qu’à cet âge là, ces braves petites bêtes savaient déjà cracher de bonnes flammes.

Il commençait à faire beaucoup de gros dégâts et il fallait à tout pris l’attraper, Hagrid devant s’absenter durant trois jours.

Ron se cala à nouveau sous sa cape et après avoir salué le demi géant, partit à la recherche de l’adorable petit chalumeau.


- Harry ? Harry ?....HARRY !


Le brun poussa un grognement en se calant plus confortablement contre la jeune fille.


- Harry réveille toi. Je crois que Ron est rentré dans un piteux état.


Harry ouvrit un œil et se retourna dans son lit afin de vérifier les dires de sa petite amie.

Ron était recroquevillé en boule sous sa couverture et tremblait de tous ses membres.


- Eh Ron ! Ca va ?


Pas de réponse.

Harry se leva et s’approcha du lit. Il tira doucement sur la couverture découvrant un rouquin couvert de suie.

Il ne put s’empêcher d’étouffer un rire entre ses mains.


- J’espère au moins que tu as pu l’attraper vu l’état dans lequel il t’a mit.


Ron secoua la tête en s’enfouissant plus profondément sous la couette.


- Il est entré dans le château en plus. Je pense qu’il se cache au troisième étage.

- Quoi ??? Dans le château ?? S’écria Cho.


Un « chuuuut » en fond de salle signala à la Serdaigle de se taire. Elle enfonça sa tête dans son cou, se rendant subitement compte qu’elle était censée être ici incognito.

Ron émergea sa tête et lui jeta un regard noir.


- Si demain tu n’es pas trop occupé, peut-être que tu pourrais m’aider ? Demanda-t-il fermement à Harry.

- On t’aidera tous les deux si tu veux. J’avais promis à Cho de…

- Ouais comme à moi ! Le coupa Ron en repartant sous la couverture, se roulant en boule pour bien faire comprendre qu’il ne souhaitait pas continuer la conversation.


Décidément, ce n’était guère simple de concilier vie amoureuse et amicale !


Le silence s’installa.

Comme Harry l’avait promis, et cette fois-ci il tint parole, il accompagna Ron à la recherche du dragon.

Cho les suivait bien tranquillement derrière, faisant bien attention à rester discrète.

Déjà que le jeune Weasley n’appréciait guère sa présence, autant qu’elle le gêne le moins possible.

Soudain, ils s’arrêtèrent à un coin de couloir, entendant un bruit suspect dans un placard.


- Je pense qu’il doit être là, déclara Ron.


Les deux autres se penchèrent plus en avant afin d’essayer d’apercevoir derrière le mur.


- Potter ! Il me semble que vous devriez déjà vous trouver dans les cachots à l’heure qu’il est ! Ne me dites pas que vous avez oublié votre retenue.


Le professeur Rogue le toisait d’un regard mauvais, les mains sur les hanches.

Effectivement, il avait complètement oublié cette sempiternelle retenue que s’évertuait à lui infliger le maître des potions, pour une raison ou pour une autre.

Harry jura doucement et jeta un regard implorant vers Cho qui n’osait rien dire.


- Vous pouvez très bien laisser Miss Chang avec ce cher Mr Weasley, Potter. Je doute qu’elle soit en grand danger, annonça le professeur en jetant un regard dédaigneux aux deux élèves.


Harry secoua la tête et disparut dans le couloir, suivit de près par le directeur des Serpentard.

Ron resta les bras ballants, constatant avec horreur qu’il restait seul avec la Serdaigle.

Il lui jeta un regard en coin et constata qu’elle-même l’observait, attendant certainement une quelconque réflexion.

Il souffla et continua son ascension à travers les couloirs, pensant sûrement qu’elle ferait demi-tour.

Mais elle n’en fit rien et le suivit bien sagement, en jetant de temps à autre des regards autour d’elle, à la recherche d’éventuels indices sur le passage furtif de l’animal.

Mais bientôt….


- Il est là ! Dans cette salle!


En effet, la queue de l’animal disparut en même temps que la misérable porte de bois qu’il venait de réduire en cendres.

Ron se saisit du sac de toile et avança à pas de velours vers la pièce.


- Je pense que ça va être plus dur que je ne le pensais. Heureusement que le sac est ensorcelé pour résister au feu…Marmonna Ron dans sa barbe en avançant à pas de loup vers l’embrasure de feu la porte.


Cho était bien décidé à montrer au rouquin qu’elle était loin d’être la petite pleurnicharde qu’il pensait qu’elle était.

Elle passa même devant lui et se retourna fièrement pour lui faire face.


- Je vais passer devant, faire diversion et quand il s’approchera de moi, tu te saisiras de lui, d’accord ?


D’abord étonné, Ron lui sourit hypocritement.


- Et tu penses qu’il va te sauter dessus ? C’est un bébé dragon Cho, son plat préféré ce n’est pas l’étudiante en jupette. Ce que tu risques c’est juste de lui faire peur et qu’il te transforme en saucisse grillée.


Visiblement, la brunette parut offensée. Elle voulait l’aider, trouver des solutions et il trouvait encore le moyen de répondre sèchement.

Elle allait lancer une réplique quand un bruit sourd se fit entendre dans la pièce, les incitants à s’accroupir l’un à côté de l’autre comme pour se protéger.

Prenant subitement conscience de la situation, Ron s’écarta précipitamment en passant une main nerveuse dans ses cheveux.


- Il a du encore détruire quelque chose, il faut qu’on se dépêche.


Ils entrèrent dans la pièce.

Un vrai désastre.

Des petits morceaux de bois jonchés le sol qui, quelques minutes auparavant devait encore être de somptueuses armoires, les tapisseries sur les murs pendaient en lambeau, les carreaux des fenêtres étaient brisés.

Comment une si petite chose pouvait-elle faire autant de dégâts ??

Bientôt, ils aperçurent l’animal au fond de la pièce, prostré dans un coin en train de mâchouiller ce qui semblait être une statue de plâtre.

Cho ne pu s’empêcher de pencher la tête de compassion devant ce spectacle attendrissant, ce que ne manqua pas de remarquer Ron.


- Tu veux peut-être aller lui faire un câlin avant que je ne le l’attrape ? Lança-t-il sarcastiquement en secouant la tête.


La jeune fille souffla en roulant les yeux au ciel.

En faisant un pas vers le petit monstre sur pattes, Ron fit craquer un morceau de bois, signalant clairement sa présence à l’animal qui releva la tête vers les deux intrus leur lançant un regard meurtrier.

Ron déglutit avec difficulté, en se couvrant derrière le sac, parant une éventuelle attaque enflammée.

Il avança doucement et Cho le contourna pour surprendre la bête par le côté au cas où elle tenterait de s’échapper.

Le duo s’avançait de plus en plus près, se jetant mutuellement des regards inquiets, mais quand le dragon fonça à toute allure sur Ron, l’envoyant valser à l’autre bout de la pièce dans un bruit sourd, Cho se précipita sur lui, ne prêtant plus aucune attention à la bête qui se stoppa sur le pas de la porte.


- Pourquoi ne l’as-tu pas attrapé ? Hurla le rouquin.

Cette fois-ci la jeune Serdaigle ne se démonta pas.

- Parce que c’est toi qui tenait le sac sombre crétin !


Ron resta interdit.

Elle lui avait crié dessus et ne semblait pas du tout regretter ses paroles, bien au contraire.

Finalement, elle n’était peut-être pas si cruche que ça, se mit-il à penser.



C’est alors que le dragon se jeta violemment contre le mur, laissant s’effondrer une grosse armoire en pin massif sur la seule issue de la pièce.


- Oh non mais c’est pas vrai ! Il manquait plus que ça ! S’énerva Ron en se relevant difficilement, comment est-ce que l’on va sortir de là ?


Cho tenta de dégager le terrain de ses frêles petites mains, mais le peu de force qu’elle détenait dans les bras ne lui permirent même pas de bouger une porte.

En temps normal, Ron se serait empressé de le lui faire remarquer, mais il se tut.

Il se retrouvait avec elle, seul, pas vraiment fier de la situation, alors si en plus ils se mettaient à se disputer, il pourrait être pris d’une furieuse envie de lui cogner dessus.


- Tu as ta baguette Ron ? Lui demanda-t-elle pleine d’assurance.

- Bien sur que j’ai ma….Ma baguette ??? Ou est ma baguette ?? S’époumona-t-il en se fouillant, et….et la tienne ? Tu l’as ?


Elle secoua la tête.


- Je l’ai oublié dans mon sac.


Crétine ! Aurait-il voulu crier, mais il sembla que « mais quelle conne » sembla plus approprié pour l’heure.


- Quelle quoi ? S’indigna-t-elle. Non mais oh Ron, je te permets pas, fais pas le malin, je te rappelle que tu n’as pas la tienne non plus.

- J’ai du la perdre en chemin MOI car je ne m’en sépare jamais MOI.

- Ben voyons, murmura-t-elle en tournant sur elle-même à la recherche d’une solution.


Après, quelques longues minutes de silence, chacun de leur côté, à rechercher une issue ou un moyen de signaler leur présence, Cho rompit le silence.


- Je meure de froid avec ces fenêtres cassées. Il faut à tout prix qu’on nous trouve ou qu’on se débrouille à sortir rapidement.

- Et que crois-tu que l’on fasse depuis tout à l’heure ? Un concours de résistance au froid ?


Cho s’avança d’un pas résolu vers le Gryffondor et s’arrêta à quelques centimètres de son visage.


- Ron Weasley tu es imbuvable ! Comment Harry peut-il te supporter ?

- Il n’a plus vraiment l’occasion de supporter ma présence à vrai dire depuis que tu passes ton temps collé à lui !


Cho souffla en affichant un sourire en coin.


- Tu es jaloux de lui ma parole. Trouves-toi une copine et vite fait qu’il puisse respirer un peu.

Elle commençait vraiment à faire monter en lui une envie soudaine de meurtre, allait-il réussir à se contenir ? Cependant, il n’en avait pas réellement envie…

- Dis donc, tu te prends pour qui pour t’immiscer dans un groupe comme ça, sans penser aux répercutions que ta niaiserie et tes manières peuvent avoir ? Nous sommes des Gryffondors ! On ne passe pas notre temps au chaud à rien faire NOUS. Et depuis que tu es là, Harry ne mets presque plus le nez dehors.


Cho eut un frisson, saisit par le froid trop présent dans la pièce.


- Tu es pitoyable du haut de ton arrogance Ron, tu n’es pas indispensable à Harry, et maintenant que tu t’en rends compte, c’est ça qui te vexe !


Et elle ? Etait-elle indispensable à l’école ? Qu’elle disparaisse soudainement, passant accidentellement par la fenêtre, personne ne la regretterait vraiment ?

Il lui saisit violemment les épaules et pu alors lire dans les yeux une crainte soudaine.

Ce n’était pas dans l’habitude d’un Weasley de se montrer violent et peut-être que leur petite mise au point était allé trop loin.

Il la poussa durement au centre de la pièce, la rapprochant dangereusement de la fenêtre.

Elle trébucha et se rattrapa de justesse sur un meuble près d’elle.


- Arrêtes Ron, tu vas finir par me faire mal.

- Et alors ? Répondit-il calmement, comme si pour lui il ne s’agissait que d’un jeu.


Mais une fois qu’elle se trouva à proximité de la fenêtre, elle jeta un rapide regard derrière elle, grelottant sous une violente rafale de vent glacial la giflant de plein fouet.


- Tu ferais mieux de trouver un moyen de nous sortir….sortir de là avant que l’on ne meure de froid, articula-t-elle entre deux claquements de dents.


Ron tremblait de tous ses membres également. De froid ? De colère ? Il ne savait pas vraiment, aussi, il se surprit soudainement à vouloir la saisir à nouveau par les épaules mais pour cette fois la coller étroitement contre lui.

Sans même réfléchir aux conséquences de ses actes, il joint l’acte à la pensée et saisit la jeune fille par le bras pour l’attirer violemment à lui.

Elle plongea un regard étonné dans le sien et saisit d’un élan incontrôlé, il l’embrassa furieusement.

Elle refusa ce baiser et le repoussa expressément de la main.

Ils restèrent un instant silencieux, l’un face à l’autre, la respiration rapide sous le manque d’oxygène que provoquait le froid, laissant une fine fumée s’échapper d’entre leurs lèvres.

Quand Cho baissa les yeux un quart de seconde, Ron en profita pour à nouveau se saisir d’elle par la taille et l’embrassa de nouveau en resserrant sa nuque de sa main valide pour approfondir son baiser.

Elle gémit de refus entre ses lèvres mais bientôt, sous l’effet chaleureux de l’étreinte, elle s’abandonna et passa timidement ses bras autour de son cou en glissant des doigts fins dans la chevelure du garçon.

Satisfait qu’elle réponde à ses baisers, il s’enhardit et tenta de glisser sa langue plus avant afin qu’elle puisse entretenir une douce danse avec sa semblable.

Elle hoqueta de surprise mais laissa rapidement le jeune homme s’insinuer entre ses lèvres et serra une mèche de ses cheveux plus fortement dans sa main afin de rendre ce baiser plus fougueux et passionné.

Ron grogna de plaisir et laissa finement glisser ses mains le long de la taille de la belle jusqu’à saisir les deux rondeurs qui la terminaient si parfaitement.

Il les enserra avec force, provoquant un gémissement étouffé chez leur propriétaire. Il la souleva du sol et elle encercla la taille du garçon de ses longues jambes graciles.

Il avança à tâtons entre les décombres, tout en maintenant fermement ce baiser interdit, quittant seulement ses lèvres quelques secondes pour prendre sa respiration.

Quand le dos de la Serdaigle heurta le mur, il la fit glisser le long du béton froid jusqu'à ce qu’elle se pose sur le sol.

Il s’accroupit face à elle et plongea à nouveau un instant son regard dans le sien.

Non, il ne fallait pas qu’il la regarde. Il ne fallait pas.

Pourquoi ? Car il pouvait lire dans ses yeux qu’elle ne lui appartenait pas. Que ce qu’il faisait lui coûterait certainement son amitié si importante avec Harry.

Et pourtant, la seule chose qui lui brûlait actuellement les entrailles, c’était la posséder. Posséder cette petite pimbêche qui le rendait fou. Fou de désir. Fou de passion.

Elle grelotta en se mordant la lèvre inférieure. L’impatience pouvait se lire sur son visage mais ses yeux trahissaient son appréhension.

Ne dit-on pas que le seul moyen de se délivrer de la tentation c’est d’y céder ? Alors qu’attendaient-ils ?

Ron poussa un grognement et saisit à nouveau la brunette par les fesses afin de la poser sur ses jambes.

Il passa ses mains gelées sous son pull, appréciant d’un grommellement la douceur de sa peau. La jeune fille tressaillit mais se cala plus confortablement contre l’étudiant, plaquant sa poitrine sur son torse musclé.

Elle passa à son tour ses mains sur sa peau si finement sculpté, hésitant à retirer le vêtement sous le froid saisissant qui régnait dans la pièce.

Voyant qu’il ne lui ôtait pas le sien, se contentant de découvrir avec les mains chaque parcelle que lui offrait le corps de la demoiselle, elle en fit autant.

Ils ne pouvaient détacher leur lèvres l’un de l’autre, comme si ces baisers enflammés leur permettaient de maintenir leur corps à température ambiante.

Mais bientôt, ce ne fut plus suffisant pour le jeune Weasley qui en voulait plus, qui voulait la sentir trembler sous ses caresses plus approfondies, la faire gémir de plaisir.

Il passa alors une main le long des courbes gracieuses de la belle et quand il atteint l’élastique de ce qui emprisonnait encore la contrée dans laquelle il se languissait de s’aventurer, il la fit basculer à même le sol, sur le dos.

Elle se cambra un instant provoquant sous la vision qu’elle offrait une décharge dans le bas ventre du rouquin qui sentit son excitation à son summum.

Il s’empressa de passer ses doigts sous le fin tissu et effleura du bout des ongles, la peau délicate de son petit puis d’amour.

D’un mouvement leste du bassin, elle l’incita à enfin approfondir sa caresse, faisant sourire de malice le jeune homme, satisfait de provoquer tant d’impatience chez la petite Serdaigle.

Enfin, il répondit à ses attentes, et glissa deux doigts dans l’exiguïté offerte, faisant échapper un soupir de plaisir à la jeune demoiselle.

Quand il imprima de légers mouvements de va et vient tout en caressant d’une main experte, la douce poitrine de son amante, elle ne put retenir quelques cris qui poussèrent son bourreau à se pencher en avant, relever rapidement l’étau de laine qui empêchait encore à ses yeux de découvrir sa poitrine et d’une bouche gourmande, il se saisit d’une des charmantes collines, jouant insidieusement avec l’une des petites protubérance de chair qui les surplombaient.

Il se fit plus ardent dans ses gestes, oubliant un instant, douceur et galanterie.

Même si à l’intérieur, leur sang bouillait dans leur veine, leur peau ne manquait pas de prendre cette petite couleur bleutée trahissant un froid glacial.

Il se coucha expressément sur elle, prenant bien soin de lui faire sentir à quel point son désir était saillant.

Elle ne manqua pas d’apprécier ce contact sur sa peau et bougea son bassin du mieux qu’elle pu, accélérant les immixtions lubriques, des doigts du Gryffondor.

Se sentant légèrement à l’étroit dans ses propres vêtements, Ron se dépêcha d’envoyer promener son pantalon et boxer à l’autre bout de la pièce.

Il était libre enfin. Libre de se repaître du plus délicieux des plaisirs par la partie la plus encline à l’apprécier, de son anatomie.

Il déposa un nouveau baiser passionné sur les lèvres entrouvertes et impatientes et se positionna à l’entrée de sa belle.

Elle passa sa langue sur ses lèvres et déglutit difficilement en se cambrant pour pencher sa tête en arrière.

Prenant cette initiative de sa part comme une tentative désespérée de passer enfin à l’acte, il s’insinua en elle violemment, la faisant pousser un cri de surprise.

Elle planta ses ongles dans les épaules robustes du jeune Weasley, qui poussa un puissant coup de rein en arborant un sourire vainqueur.

Quel plaisir de se sentir ainsi si puissant ! Maître de tous les désirs et de toutes les perversions. Ainsi à sa merci, il pouvait se venger de la rancœur qu’il avait contre elle.

Et pourtant, malgré les coups violents qu’il assainissait, elle continuait de lui jeter de sempiternels regards enflammés, presque reconnaissants.

Quand il la regardait, il perdait tous ses moyens.

Pourquoi ne pouvait-il pas se sentir plus grand ? Plus bourreau que victime ?

Il enfoui son visage au creux de sa nuque afin de ne plus croiser ce regard lui faisant perdre toute assurance.

Il passa ses mains sous la taille fine de la jouvencelle afin de pouvoir la rehausser et pouvoir ainsi s’immiscer plus profondément en elle.

Elle répondait à ses assauts par des gémissements réguliers, ponctué par de longues griffures le long de la colonne vertébrale de Ron, qui devait serrer les dents pour ne pas hurler.

Son étreinte se fit plus forte quand il sentit le plaisir de sa maîtresse se faire plus pressant.

D’un mouvement agile, il la retourna sur le ventre et releva brutalement son bassin contre le sien.

Sous la rapidité du geste, elle n’avait pas eu le temps de répliquer et du subir avec délectation la nouvelle torture que lui infligé son bourreau avec plus de hargne et de ferveur.

Cette position lui offrait une vue plus qu’intéressante sur la chute de rein vertigineuse de la brunette et il sentit monter en lui cette excitation dû par la domination qu’il avait longtemps recherché.

Enfin il reprenait le contrôle. Il ne croisait plus ses prunelles scintillantes.


- Tu aimes ça, hein ? Lança-t-il sans vraiment prendre conscience des mots qui venait de sortir de sa bouche.


Elle ondula du bassin pour signifier son contentement et quand il lui assainit un puissant coup de rein en lui enserra fermement la taille, elle s’écria :


- Ha….Harry, oui….


Pendant un instant, Ron stoppa ses assauts.

Puis sentant les mouvements sous lui reprendre de plus belle, il acheva sa besogne en appuyant fermement sur le bas des reins de la Serdaigle, la forçant à se cambrer d’avantage, et par des mouvements secs et sans douceur, démontrant une colère plus qu’évidente, il laissa son plaisir le submerger dans un cri de délivrance auquel s’unit celui de sa maîtresse.

Il s’allongea doucement sur elle, lui saisit avec irritation ses deux pommes d’amour et donna deux derniers coups de reins plus violents que jamais en poussant un râle de plaisir qu’il étouffa dans l’épaule de sa belle.

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec Ron
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Dimanche 28 septembre 7 28 /09 /Sep 10:18

Jeux secrets

Une aventure sexuelle de Harry Potter en sixième année

 

Avec : Harry Potter, Ginny Weasley, Hermione Granger et Luna Lovegood.

 

 

 

Harry avait du mal à croire à son bonheur en des heures si sombres. Les partisans du seigneur des ténèbres étaient déchaînés et, bien sûr, il en était inquiet. Toutefois, depuis quelques semaines maintenant, il sortait avec Ginny. Les quelques heures qu'ils passaient ensemble dans des endroits isolés du château, bien qu'encore trop rares à son goût, lui faisaient croire qu'un avenir était toujours possible malgré les épreuves qui l'attendaient.

Ou du moins y avait-il cru. Entre ses cours très particuliers avec Dumbledore et l'approche des examens de Ginny, les deux tourtereaux n'avaient plus eu un seul instant d'intimité depuis plus d'une semaine. Entre deux cours, Harry errait souvent dans les couloirs d'un air dépité. Son fan club, avec Romilda Vane à sa tête, cherchait à en profiter pour le « consoler », espérant surtout le faire changer d'avis sur son choix de petite amie. Harcelé, Harry devait désormais souvent se cacher seul dans les endroits où il se retrouvait avant avec Ginny. Evidemment, elle ne lui en manquait que plus.

Il fut donc heureux lorsqu'un jour, à l'heure du déjeuner, Ginny qui s'était assise à côté de lui, lui glissa un petit morceau de parchemin dans la poche, en faisant attention à être très discrète. Ni elle, ni Harry ne craignaient que leur relation se sache. De toute façon, l'école entière avait été informée quelques minutes après leur premier rendez-vous. Tous deux préféraient néanmoins que Ron reste dans l'ignorance la plus complète possible si ce n'était des instants où ils se retrouvaient, du moins de ce qu'ils y faisaient. Bien sûr, ce dernier n'était pas dupe, mais par délicatesse pour son meilleur ami, Harry ne lui disait jamais un mot de sa relation avec Ginny, lui qui, auparavant, lui racontait toutes ses relations par le détail.

Ainsi, Lorsque Harry, Ron et Hermione sortirent de la grande salle après le repas, Harry prétexta un arrêt urgent aux toilettes pour s'enfermer seul dans une cabine et lire le parchemin qui ne contenait que quelques mots écrits à la hâte.

 

« Retrouve-moi après ton cours de sortilèges au 2e étage, à côté du débarras des balais. Je t'aime. Ginny. »

 

Harry sentait son coeur faire des bonds dans sa poitrine. Il regrettait que le cours de sortilège soit le dernier de la journée, ce qui présageait encore un long après-midi sans voir sa belle, mais il devait bien reconnaître que c'était le seul moment où ils pourraient espérer avoir un peu de tranquillité.

Absorbé dans ses pensées et sa joie, Harry ne fut pas très bons durant les cours. Il faillit même écoper d'une retenue le soir même lorsqu'il fut incapable de répéter ce que le professeur McGonagall venait d'expliquer pendant près d'un quart d'heure. Heureusement, d'autres élèves n'avaient pas très bien compris et la directrice de gryffondor préféra reprendre le point en question. Après avoir faillit bêtement gâcher son rendez-vous, Harry redoubla d'attention pour le cours de sortilèges.

Enfin, le cours s'arrêta. Soucieux de ne pas brusquer Ron, Harry lutta contre son envie de balancer toutes ses affaires en vrac dans son sac et réussit même à s'éloigner de celui-ci et d'Hermione sans courir, après avoir prétexté que Dumbledore voulait le voir. Lorsqu'il fut certain qu'on ne le verrait plus, il se rua dans les escaliers et atteignit le second étage en un clin d'oeil. Il tourna dans le couloir du débarras et aperçut Ginny, adossée contre le mur. Il se précipita vers elle. La petite rousse se jeta dans ses bras et prit ses lèvres passionnément.

Après avoir attendu si longtemps, Harry sentait son coeur battre à tout va tandis qu'il tenait Ginny serrée contre lui. Il aurait aimé continuer à l'embrasser mais la petite rousse avait une autre idée en tête. Elle le prit par la main.

 

« Viens par là ! »

 

Ginny utilisa le mot de passe du débarras des balais que seuls connaissaient le professeur Bibine et les capitaines d'équipes de quidditch.

 

« Je ne t'ai jamais donné le mot de passe de la réserve, observa Harry.

_ Fred et Georges le connaissaient avant Dubois lui-même quand il a été nommé capitaine, expliqua Ginny. Quand ils ont su que je faisais partie de l'équipe ils me l'ont confié. »

 

Le débarras à balais était à peine plus petit qu'une salle de classe standard. Sur chaque murs étaient fixés des râteliers sur lesquels étaient accrochés des balais de toutes sortes. Les plus vieux et les plus inutilisables étaient amassés dans un coin. Les plus neufs étaient gardés sous clefs dans deux grosses armoires au centre de la pièce avec les malles de balles de quidditch.

La jeune fille referma la porte consciencieusement avant de se retourner vers son amoureux.

 

« Il n'y a plus de cours de vol et aucun entraînement de prévu pour ce soir, déclara-t-elle en souriant, j'ai vérifié. On est tranquilles.

_ Vraiment tranquilles ? Fit-il en la prenant par la taille.

_ Oh oui ! Vraiment ! »

 

Ils s'embrassèrent à nouveau avec envie.

Harry laissa ses mains caresser doucement le dos de sa belle qui en ronronnait de plaisir sans lâcher la bouche de son homme. Il se sentit grandir peu à peu. Il voulut passer sous la chemise de son amante. Ginny stoppa doucement son baiser et s'approcha de l'oreille de Harry.

 

« Attends un peu mon amour. J'aimerai jouer un peu.

_ Tout ce que tu veux, mon coeur. »

 

La petite rousse s'écarta de son amant et enleva vivement la cravate rouge et or de son uniforme. Elle passa derrière Harry et lui posa le long tissu sur les yeux.

 

« Oh ! Un cache-cache. Tu ne crois pas qu'on est un peu vieux pour ça. C'est un jeu de gamins.

_ Je serai très étonnée que tu ais déjà joué à cache-cache à ma façon, répondit-elle. Avec mes règles, je t'assure que ce serait plutôt un jeu interdit aux enfants.

_ J'ai hâte de voir ça. Enfin, façon de parler, évidemment. »

 

Pour plus de sureté, Ginny prit également la cravate de Harry et l'attacha par dessus la sienne. Puis elle se colla contre lui dans son dos en caressant son torse. Il tardait à Harry que la partie commence.

 

« Voilà les règles. Je vais enlever un par un mes vêtements et les laisser tomber derrière-moi. Tu dois suivre la piste pour me retrouver. Si tu y parviens avant que je sois complètement nue, je te promets que tu connaitras tous les délices dont je suis capable. Sinon, non seulement tu devras d'abord m'attraper sans rien voir mais tu auras un gage en plus.

_ Quel genre de gage ? Demanda Harry en souriant.

_ Le genre où je te ferais comprendre que tu m'as beaucoup manqué ces derniers jours. Laisse-moi un peu d'avance, le temps que j'enlève mes chaussures, sinon c'est pas du jeu. »

 

Ginny le lâcha et il l'entendit marcher sur sa gauche. Puis plus un bruit. Harry, poussé par la taille de plus en plus réduite de son pantalon, se mit à la traque de sa proie. Il marcha assez rapidement dans la direction où son amoureuse était partie et finit par buter sur une chaussure. Il s'agenouilla alors et tâtonna le sol tout autour. Sa main finit par effleurer, sur sa droite, un morceau de tissu qu'il identifia comme une chaussette. Il partit à quatre pattes dans cette direction. Il trouva vite la seconde chaussette puis vint le gilet qui se trouvait dans un coin de la pièce. Harry ne trouvait rien autour de celui-ci. Il se mit alors à inspecter les murs et découvrit la jupe accrochée à un balai. Se relevant complètement, il explorait le râtelier de ses mains et trouva bientôt la chemise. Harry accéléra. Il n'avait plus beaucoup de temps. Ginny ne faisait pas le moindre bruit. Il posa ses mains sur un tissu fin et courbé qui ne pouvait être qu'un soutien-gorge. Harry courut presque en laissant sa main effleurer le râtelier et ses balais.

Il eut le souffle coupé en touchant le dernier morceau de tissu qu'il trouva. Mais celui-ci était encore tenu par une main.

 

« Je t'ai eu ma belle, fit-il en souriant. Tu n'as pas eu le temps de t'en débarrasser.

_ Je suis quand même nue, répondit-elle d'une voix amusée.

_ Alors qu'est-ce qu'on fait ?

_ Match nul, déclara-t-elle. Disons que nous avons tous les deux gagnés. Chacun a droit à sa récompense. »

 

Elle se colla contre lui et l'embrassa. Harry éprouva une sensation étrange en caressant le doux corps de son amoureuse sans le voir. C'était comme s'il la redécouvrait. Il appréciait chaque courbe qu'il avait maints fois parcouru en ayant l'impression de les dessiner sous ses doigts. Il ne souhaitait pas la voir encore. Il voulait la sentir. Ses caresses se firent légères et rapides. Ginny avait l'impression qu'un vent doux et chaud s'aventurait de ses épaules à ses cuisses. Elle en frissonna de plaisir. Mais elle avait encore son plan à mettre en action.

Doucement, elle dévêtit Harry, refusant qu'il enlève son bandeau. Elle caressait et embrassait le torse qu'elle libérait peu à peu de la chemise. Le jeune homme n'y tenait plus.

 

« Oh ! Ginny! C'est un excellent début de récompense.

_ En fait Harry, celle-là c'est la mienne. »

 

Il la sentit s'écarter brusquement puis elle dit d'une voix forte :

 

« Intravo ! »

 

Harry fut projeté dans les airs. Il fut plaqué contre l'un des râteliers et des cordes s'enroulèrent autour de ses poignets, de ses chevilles et une autour de sa taille.

 

« Mais... qu'est-ce que... ?

_ Calme-toi, fit Ginny. Rien de méchant. »

 

Celle-ci retira le bandeau. Harry constata que c'était bien toujours sa petite amie qui se trouvait face à lui. Pendant un court instant, il avait craint d'être tombé dans un piège.

 

« En fait, tu n'es qu'une petite perverse, fit-il en retrouvant le sourire.

_ Et je sais que ça te plait, répondit-elle en abaissant le pantalon de Harry. C'est juste que tu ne sais pas encore à quel point. »

 

Elle embrassa son amant passionnément tout en débarrassant celui-ci de son caleçon. La petite rousse s'empara du membre dressé et se mit à le caresser lentement de haut en bas. Très lentement. Harry croyait défaillir.

 

« OK ma belle ! Tu peux faire tout ce que tu veux.

_ Oui mais non, répliqua Ginny amusée. Ce serait un peu trop facile comme gage, non ? D'abord tu prends ton plaisir selon mes règles, ensuite selon les tiennes. Je doute que tu trouves cela contraignant.

_ Euh..., argumenta Harry.

_ J'ai un autre programme en tête. Je te l'ai dit, je vais te montrer combien tu m'as manqué. Et crois-moi je vais te le faire comprendre.

_ Mais c'était pas ma faute ! Tenta désespérément Harry. A moi aussi tu m'as manqué.

_ Je sais. C'est pourquoi tu aurais eu ta récompense de toute façon. »

 

 

Ginny s'écarta du jeune homme de quelques centimètres à peine. Celui-ci voulut la retenir mais il ne pouvait que tirer sur ses liens qui ne bougeaient pas d'un pouce. La magie dont faisait preuve Ginny était toujours impressionnante.

La petite rousse commença à caresser sa petite poitrine en douceur tout en le regardant d'un air d'envie proche du désespoir.

 

« Euh... c'était à ce point là ? Hasarda Harry estomaqué. »

 

La belle ne lui répondit pas et laissa l'une de ses mains descendre lentement sur son ventre jusqu'à l'échancrure intime de son corps. Harry ne savait plus quoi faire. Les premiers gémissements de Ginny lui fouettaient le sang mais il ne pouvait toujours pas faire le moindre mouvement. Il lui semblait que la température de la pièce devenait infernale et de la sueur perlait sur son front tandis que les doigts de la petite rousse investissaient le bas de son corps.

 

« Tu... tu sais, articula-t-il difficilement, tu te mets dans le même état que moi. On pourrait y remédier si... si tu me libérais. »

 

Ginny lui sourit d'un air malicieux.

 

« Pas encore mon amour. Je dois te faire ressentir en quelques minutes tout ce que j'ai ressenti au long de la semaine. Heureusement, j'ai des amies qui m'ont permis de tenir sans toi. »

 

Harry comprit que son délicieux supplice était loin d'être terminé lorsque Ginny prit sa baguette et ouvrit la porte à distance pour laisser entrer deux silhouettes toute encapuchonnées. La porte se referma et un cliquetis se fit entendre, annonçant leur tranquillité.

Ginny s'approcha des nouveaux arrivants et retira leurs capes pour dévoiler Hermione Granger et Luna Lovegood, toutes les deux entièrement nues. Bien qu'il le savait, Harry était toujours émerveillé par la beauté de la jeune serdaigle qui cachait bien son jeu. Celle-ci observa le jeune homme solidement attaché de ses habituels yeux rêveurs.

 

« Tu as raison, fit-elle à Ginny, ça a l'air très amusant. Salut Harry.

_ Euh... salut... Luna, répondit Harry embarrassé. »

 

Hermione, quant à elle, pouffait de rire.

 

« Intéressant tes rendez-vous avec Dumbledore, à ce que je vois. Tu n'aurais pas dû délaisser ta petite copine.

_ Hé ! Protesta Harry. J'ai fais ce que j'ai pu.

_ De toute façon, après ça, je pense que tu t'en souviendras.

 

Ginny se positionna face à son homme, à quelques centimètres tout au plus, avec la blonde dans son dos. Elles commencèrent un nouveau manège érotique. Luna se colla contre le dos de son amie et commença à caresser son ventre tout en lui posant des baisers dans le cou. La petite rousse se cambra sous les caresses et renversa la tête en arrière, sur l'épaule de la jeune serdaigle. Les filles en profitèrent pour goûter à leurs langues emmêlées tandis que Ginny envoya ses mains sur le popotin de son amie et que celle-ci lui massait sa tendre poitrine par échange de bons procédés.

Harry aurait bien détourné les yeux le temps de se calmer mais il ne pouvait pas quitter le somptueux spectacle du regard. Sa petite amie le connaissait trop bien et avait tout prévu. Hermione entra alors en scène à son tour. Elle s'agenouilla devant la jeune Weasley et laissa sa langue trainer sur la douceur de ses cuisses en remontant vers sa destination. Elle s'arrêta sur le bel abricot qu'elle goûta avec passion. Les gémissements de Ginny, étouffés par la bouche de Luna, électrisèrent Harry au point qu'il croyait presque pouvoir jouir sans qu'aucune des filles ne le touche. Sans cesser de s'embrasser, les filles gémirent bientôt de concert, la jeune serdaigle ayant également trouvé l'entrée intime de la petite rousse avec ses doigts, se mêlant à la langue de la brune.

Pensant que, désormais, rien ne pourrait plus l'exciter d'avantage, Harry fut étonné de voir Ginny s'emparer de sa baguette magique. Elle lança un sort informulé pour faire apparaître un gode ceinture en bois, outil très répandu à Poudlard. Délaissant quelques secondes ses amies qui s'occupèrent sans elle, Ginny l'enfila et l'ajusta. Harry n'en crut pas ses yeux lorsque sa petite amie vint s'assoir à ses pieds, le dos nu contre ses jambes, sa tête juste sous son pieu de chair, et attira Luna vers elle pour l'assoir à califourchon sur le membre factice. La jeune serdaigle avait le visage juste en face de la virilité de Harry et il sentit le souffle de son gémissement lorsqu'elle se laissa descendre sur le gode. Luna observait le sexe dressé avec envie mais, finalement, elle passa en dessous pour embrasser Ginny à pleine bouche. Pendant quelques instants, Harry ne voyait plus que deux touffes de cheveux, écarlate et dorée, le dos légèrement arrondi de la serdaigle et ses petites fesses qui se trémoussaient. Il avait extrêmement chaud et sa gorge était en train de se dessécher lorsque Luna bascula en arrière pour poser le dos au sol, révélant absolument tout au jeune homme. Il avait maintenant une vue d'ensemble allant du visage empourpré de plaisir de Ginny à celui tout aussi rouge de la jeune serdaigle gémissante en passant par la pénétration de celle-ci par la première. Harry avait l'impression que c'était sur son sexe que Luna gigotait. Il ignorait si tout cela avait ou non était calculé par Ginny mais il ne put s'empêcher de gémir de dépit. Hermione s'ajouta au tableau, s'agenouillant au dessus du visage de Luna qui s'occupa rapidement de son trésor intime, et s'abaissant pour prendre en bouche l'un des seins de la petite rousse. Les cheveux bruns frôlaient le dard de Harry qui émit un nouveau gémissement plaintif.

 

« Le pauvre, fit Luna compatissante en le regardant, ses yeux dépassant à peine du petit derrière d'Hermione. Peut être qu'on a assez joué, non ?

_ Oui, je pense que maintenant, il mérite de participer. »

 

Sur ces mots, la petite rousse leva la tête et avec sa langue, dessina la rondeur de l'une des bourses de son petit ami. Alléchée par la perspective, Hermione se redressa et ses lèvres s'emparèrent du membre bien dur. Les filles n'eurent pas besoin de le soumettre longtemps au délicieux traitement avant que Harry ne s'écoule dans la gorge de la brune.

Les trois filles se relevèrent et ce fut au tour d'Hermione de prendre sa baguette et d'en pointer le jeune homme. Celui-ci espéra une délivrance, mais en réalité, il fut simplement retourné. Ses pieds et ses hanches n'étaient plus retenus. Par contre ses mains étaient attachées beaucoup plus bas, ce qui l'obligeait à être penché pratiquement à angle droit.

 

« Quelle est la suite du programme ? Demanda-t-il.

_ Un tout dernier fantasme personnel, mon amour, répondit Ginny. Après ce sera ton tour.

_ Comme tu veux ma belle. Je ne bouge pas d'ici, fit-il d'un air goguenard. »

 

Les filles se mirent en place selon un plan apparemment moitié répété, moitié improvisé. Hermione vint se mettre face à lui, les jambes écartées au dessus de ses bras, lui présentant sa tendre intimité que Harry lécha avec plaisir. Luna S'agenouilla sous le jeune homme et prit le membre qu'elle avait tant désiré dans sa bouche. La langue de Ginny parcourut les fesses de son amoureux avant d'aller plus avant et d'explorer le petit anneau de celui-ci. Harry en fut électrisé et creusa les reins. C'était apparemment la réaction attendue. La petite rousse se redressa et le jeune homme ne fut pas étonné de sentir le membre factice qu'elle portait toujours à la ceinture, se frayait un chemin entre ses fesses. S'agrippant aux hanche de son petit ami, Ginny entra en lui d'un petit coup de rein avant de se mettre à faire des va et viens en cadence. Harry appréciait beaucoup ce traitement mais il ne pouvait pas le montrer, à part en faisant de légers mouvements pour aller au devant des coups de boutoirs de son amoureuse. Il redoubla également d'intensité dans sa dégustation de la merveilleuse vallée d'Hermione qui s'accrochait d'une main au râtelier de balais derrière elle et appuyait sur la tête du jeune homme pour l'encourager. Sous les mouvements de Harry, Luna n'avait plus grand chose à faire et laissait aller et venir le sexe dans sa bouche tout en se caressant.

Hermione poussa soudain la tête en arrière et lâcha un cri de jouissance. Enivré par sa liqueur intime, Harry la suivit peu de temps après et Luna se régala de sa semence. Ginny attrapa alors le membre vaincu de son amoureux et le caressa à la cadence de ses coups de reins. Hermione rejoignit la serdaigle et elles activèrent toutes deux leurs langues pour redresser le mât de Harry. Lorsqu'il eut reprit une nouvelle vigueur, la petite rousse pointa sa baguette magique sur les liens de son amoureux et le libéra.

 

« Alors, lui fit-elle tandis qu'il se retournait, ça t'a plut ?

_ c'est le genre de surprises que j'aime. »

 

Ils s'enlacèrent et s'embrassèrent passionnément. Le membre de Harry se frotta à celui de bois.

 

« Il te reste encore ta récompense, reprit Ginny.

_ Je n'ai pas oublié, ne t'en fais pas. »

 

Ils posèrent tous deux le regard sur les filles. Hermione et Luna ne les avaient pas attendus pour continuer leurs ébats. Allongées au sol, elles partageaient leurs lèvres tout en caressant leurs corps.

 

« Vous pourriez attendre votre ami, quand même.

_ Elle est toujours la bienvenue, à n'importe quel moment, répondit la voix à moitié étouffée d'Hermione. »

 

Harry retira le gode ceinture des hanches de sa petite amie et pointa sa baguette sur celui-ci.

 

« Duplicatem ! »

 

Il se retrouva avec un deuxième membre factice, exactement semblable au premier. Il les lança aux filles qui s'en équipèrent rapidement.

 

« Il faut faire vite, le sort de duplication ne dure pas longtemps. »

 

Harry positionna Ginny dos à un râtelier et lança un sort informulé qui attacha ses poignets à celui-ci en hauteur pour que ses bras soient tendus et fassent ainsi ressortir sa délicieuse petite poitrine. Le jeune homme caressa les seins offerts avant de s'effacer devant Hermione et Luna qui avaient compris où leur camarade voulait en venir. La jeune serdaigle se glissa derrière Ginny et inséra doucement le gode entre ses deux petites fesses bien rondes. Lorsqu'elle se trouva devant le petit anneau, elle y entra avec douceur, la position de la petite rousse ne facilitant pas cet accès. Pendant ce temps, Hermione s'installa entre les jambes de la jeune Weasley et agaçait le bouton d'amour de cette dernière pour la prévenir de ce qui l'attendait. Ginny la regardait intensément et passa la langue sur ses lèvres d'un air provocateur signifiant à son amie qu'elle avait tout le loisir de faire ce qu'il lui plaisait. Hermione ne patienta pas plus et installa le gode dans l'antre douce et chaude de la petite rousse d'un coup de rein, avant de s'emparer également de ses lèvres avec passion. Harry était resté en retrait. Il appréciait grandement le spectacle de sa petite amie à la merci des deux filles qui n'avaient d'autre but que de lui donner le plus de plaisir possible. Entendre leur concert de gémissements approbateurs à chacun de leur mouvement était également un régal. Au bout d'un moment, il s'approcha et alla caresser les petites fesses d'Hermione qu'il accompagnait dans la cadence de ses vas et viens. Puis il les écarta, libérant le petit anus, et vint placer son gland contre celui-ci. Grâce au mouvement de la jeune gryffondor, il n'eut pas besoin du moindre effort pour entrer en elle. Harry s'accrocha aux hanches d'Hermione et se colla à la cadence de ses coups de reins.

Le groupe resta ainsi pendant quelques minutes, les mains libres se baladant à leurs guises sur les corps enfiévrés. Puis, comme Harry l'avait dit, le gode ceinture d'Hermione disparut et elle se retrouva à se frotter frénétiquement contre Ginny.

 

« J'aimerai bien être un peu seul avec Ginny maintenant, les filles, s'il vous plaît. »

 

Sans dire un mot de plus, Luna se retira du dos de la petite rousse tandis que Hermione s'agenouillait à côté du couple et posa son torse au sol dans une pose qui indiquait clairement la marche à suivre pour la jeune serdaigle. Luna ne la fit pas attendre, s'agenouilla à son tour derrière elle et pénétra son intimité jusqu'à la garde d'un seul coup, ce qui arracha un cri de plaisir expressif à la brune.

Pendant de temps, Harry s'était positionné entre les douces cuisses de son amoureuse et avait aussitôt investit le joli coquillage roux de son pieu. Mais il n'en resta pas là. Il saisit les petites fesses de Ginny et s'écarta légèrement du mur, tirant un peu sur les liens. Ainsi, la petite rousse ne touchait plus terre et était totalement soutenue par son amant. Ce fut seulement à ce moment là que Harry commença ses coups de reins et qu'il se courba pour venir goûter aux fruits défendus. Entre les puissants mouvements de Harry et la sensation de sa langue sur ses seins, Ginny bascula la tête en arrière et se laissa aller à crier son plaisir autant que le permettait ses poumons. Après le traitement de Luna et Hermione, elle ne fut pas longue à jouir. Harry voulut s'arrêter et en terminer d'une autre manière mais elle l'enferma entre ses jambes, lui faisant bien comprendre qu'il n'était pas question qu'il parte avant d'avoir eut droit, lui aussi, à l'apogée du plaisir. Il s'activa de plus belle et se répandit dans son ventre en gémissant de bonheur. Hermione et Luna se trouvaient derrière lui et elles le firent se retirer vivement, se saisirent de son sexe qu'elles masturbèrent avec vigueur dans l'intention qu'il envoie ses derniers jets de nectar sur le ventre, les cuisses et les seins de Ginny. Une fois fait, elles se régalèrent à nettoyer la petite rousse à coups de langues habiles. Luna, qui appréciait grandement la saveur du jus d'amour masculin, colla ses lèvres à l'intimité de Ginny pour aller chercher le nectar en profondeur.

Lorsqu'elle fut toute propre, ils libérèrent la petite rousse qui chancela sur ses jambes, épuisée par toutes ces expériences. Elle lança un sort de prévention sur son ventre puis ils se rhabillèrent. Ils sortirent tous les quatre de la remise après s'être assurés que personne ne les verrait. Harry et Ginny, enlacés, laissèrent leurs amies prendre de l'avance.

 

« Intéressant, n'est-ce pas ? Fit la petite rousse.

_ Oui, répondit le jeune homme. Mais je n'ai pas encore eu ma récompense. »

 

Ginny s'arrêta, interloquée.

 

« Qu'est-ce que tu veux dire ? »

 

Pour toute réponse, Harry s'empara de ses lèvres en un baiser tendre et passionné.

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec Harry
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Samedi 12 juillet 6 12 /07 /Juil 09:49
Histoire de diversifier un peu le site, voici une bande dessinée pour adulte sur Harry Potter reprenant le début de l'histoire sous un angle très sexe, drogue et rock'n roll. Le rock'n roll en moins.
























Par poudlardsecret
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Jeudi 12 juin 4 12 /06 /Juin 19:45
Contribution de Lylah


Le serpent siffle son mépris en plissant des yeux mesquins.

La lionne montre les crocs en avançant à pas de velours vers le frêle petit reptile.

Frêle ? Mais pas fragile la vipère. Ses crochets acérés ne manquent pas de cracher leur venin infâme sur le doux pelage du félin.

Elle pli sous l’insulte, baisse de dépit sa royale crinière et dans un sanglot, s’éloigne de son adversaire.

- Stupide cafard ! Lance-t-elle en s’essuyant les yeux d’un revers de la manche.

Malefoy avait encore frappé, et la jeune Gryffondor n’avait pu une fois de plus contrer ses insultes acerbes.

La fierté des rouge et or est légendaire mais la perfidie des vert et argent la devance largement.

Comment pourrait-elle faire ravaler sa langue à ce sale petit blondinet arrogant et prétentieux ?

 

Les couloirs de Poudlard offraient un large panel de cachettes où Hermione pouvait laisser libre cours à sa peine mais ses amis la connaissaient que trop bien et ne manquaient pas de la retrouver rapidement.

- Hermione ? Qu’est ce que tu fais ici à cette heure-ci ?

Mais les yeux rougis de la jolie brunette étaient bien plus révélateurs que des paroles claires et précises.

- Hermione, il faut qu’on cloue le bec de cette ordure !! Tu ne peux pas le laisser te parler de la sorte ! Comme j’aimerai le ridiculiser devant tout le monde en lui fourrant … marmonna Ron en serrant les poings.

Ce fut comme une étincelle dans l’esprit embrumé de la jeunette.

Elle ravala ses dernières larmes et se releva d’un bond, triomphante.

L’humiliation ! Mais voilà ce qui rabaisserait le caquet de cet abominable Serpentard !

Les rumeurs se propagent vite dans les murs froids de l’école légendaire et il est fort aisé de réduire une réputation de tombeur à néant en un claquement de doigts.

Elle avait à présent sa vengeance et les prémices des répercutions la faisaient déjà jubiler.

Elle ne tarderait pas à la mettre à exécution. La vengeance est un plat qui se mange froid, il était temps de se servir, l’appétit commençait à pointer.

 

Quand Drago entra dans la grande salle ce matin là, tous les regards se tournèrent vers lui, laissant un flot de murmures derrière lui après son passage entre les tables.

De son éternelle arrogance, il ne put s’empêcher de donner un violent coup de coude aux plus insistants, provoquant des rires face à son agacement significatif.

Il prit place aux côtés de Crabbe et Goyle, qui tentaient tant bien que mal de garder leur sérieux et leur jeta, avec dédain, un regard interrogateur.

  • Depuis quand tu t’abaisses à chasser le lion Drago ?

La lueur d’étonnement qu’il afficha sur son visage fit rapidement comprendre à ses deux compères qu’ils avaient eux-mêmes étaient bernés.

  • Tu peux être plus précis imbécile ? J’ai eu peur un instant que tu m’insultes !

Goyle prit alors le relais.

  • Il y a une rumeur qui circule depuis ce matin comme quoi tu aurais tenté quelque chose avec Granger, à l’abri des regards indiscrets et qu’elle t’aurait envoyé balader bien comme il faut.

Drago déglutit avec difficulté, comme si on l’avait forcé à avaler des abeilles.

Granger ? Miss-je-sais-tout ? Une sang de bourbe ???

Il se releva d’un bond et frappa violemment la table de ses paumes.

  • Qui a osé raconter de pareilles conneries ?

Il pensa d’abord à une de ses dernières conquêtes qu’il avait lâchement abandonné après sa partie de jambe en l’air au détour d’un couloir.

Il balaya la salle du regard et ses prunelles se posèrent finalement sur un trio rouge et or qui cachait leurs visages rougies par leur rire.

- Potter…Weasley… Granger…., murmura-t-il en plissant les yeux comme pour accentuer sa vision.

Il repoussa ses amis et entreprit, à grandes enjambées, de rejoindre le noyau de la rumeur.

Pris d’une fureur sans nom, il empoigna Harry par le col et le tira à lui.

- Lequel d’entre vous a eu cette brillante idée que je lui fasse passer l’envie de recommencer ?

Harry étira un sourire mesquin mais ne répondit pas.

Le professeur MacGonnagall intervint rapidement, séparant les ennemis d’un regard froid.

Elle ne posa pas de question sur le motif de leur nouvelle querelle, ayant certainement déjà eu vent de la rumeur.

En regagnant la table de sa maison, Malefoy pointa un doigt accusateur vers Hermione, et siffla entre ses dents :

- Toi, tu ne perds rien pour attendre…

Même si elle s’obstinait à sourire ironiquement, au fond d’elle la sirène d’alarme avait retentit. Peut-être était-elle allée trop loin ?

Malefoy n’aurait aucun scrupule à lui faire payer au centuple une telle humiliation, et même si pour cela il devait employer un sortilège impardonnable.

Comprenant son inquiétude, Ron tenta de la rassurer :

  • T’inquiètes pas Hermione, on est là. On ne te laissera pas toute seule.

  • Même quand je serai dans mes appartements de préfète ? Répondit-elle sur la défensive.

Aucun ne prononça un mot, puis Harry rompit le silence.

  • On t’accompagnera jusqu’à ta chambre et quand tu y seras seule, jette un sort de protection afin que personne ne puisse y entrer, et le matin, on viendra te chercher.

Quelque peu rassurée, elle les suivi vers leur salle de cours.

 

L’école revêtit son bonnet de nuit, vidant au compte goutte ses couloirs, des derniers habitants.

Comme ils le lui avaient promis, Ron et Harry accompagnèrent Hermione jusqu'à ses appartements.

Quand ils passèrent le gros tableau pour entrer dans la salle commune des préfets en chef, Malefoy était confortablement installé dans un gros fauteuil en lisant un livre plus épais qu’un dictionnaire.

Il releva les yeux un quart de seconde pour les poser sur les nouveaux arrivants, les gratifia d’un sourire narquois et secoua la tête avant de replonger dans sa lecture.

Hermione sentit un frisson lui parcourir l’échine mais Ron la poussa d’un geste dans la chambre et ils fermèrent la porte derrière eux.

  • Bon, tu te rappelles de ce qu’on a dit ?

  • Oui, c’est bon. Vous pouvez y aller. Je ne pense pas qu’il commence dès ce soir à me pourrir la vie.

Cette réflexion pu au moins les faire rire un peu et après quelques minutes, ils la laissèrent seule, à contre cœur.

 

3h38.

Quelque chose bouge dans la chambre.

Hermione retint sa respiration afin de déceler la présence de la personne dans la pièce.

Un bruissement sur la moquette lui fit prendre conscience que « ça » se trouvait au niveau de la porte.

  • Lumos ! S’écria-t-elle en pointant sa baguette, s’attendant à voir apparaître le blondinet.

Une enveloppe, cachetée aux armoiries de la famille Malefoy, virevoltait devant elle.

Le bruit. Ce n’était qu’une enveloppe qu’on glissait sous la porte.

Agacée, elle la saisit rapidement et entreprit de la lire.

«  Granger,

Crois-tu réellement qu’un simple sort de répulsion peut m’empêcher de faire irruption dans ta chambre ?

Tu te trompes.

Je pourrai même être en train de t’observer là…Juste à côté de toi…dissimulé sous un quelconque sort d’invisibilité…à te regarder dormir…à préparer ma vengeance.

Mais non…

Le seul fait d’entrer dans ta chambre me répugne, et pourtant, j’ai déjà en tête comment te rendre la monnaie de ta pièce.

Si c’est ce que tu souhaites, tu l’auras…

DM »

Si c’est ce que tu souhaites tu l’auras ??

Mais de quoi parle-t-il ?

Les questions fusaient dans son esprit et la maintinrent éveillé une grande partie de la nuit.

 

Une semaine s’écoula depuis la mésaventure, Harry et Ron ne venaient plus chercher leur amie dans ses appartements.

Ce jour là, ce fut à Hermione d’attirer les regards.

A son passage, comme à celui de son homologue la semaine passée, les murmures et les regards en coin fusaient.

Les jeunes filles la lorgnaient d’un regard mauvais, quand aux garçons, ils la dévisageaient des pieds à la tête avec envie.

Elle se sentit rapidement rougir de haut en bas, et s’empressa de rejoindre Harry devant la porte de la hutte de Hagrid.

  • Je crois que je suis devenue la cible des rumeurs maintenant, qu’est-ce qu’il a bien pu dire ? Demanda-t-elle à son ami l’air implorant.

Harry paraissait gêné, et fixait avec un intérêt soudain, le sol boueux qu’il remuait de la pointe de son pied.

  • Harry, ce n’est pas le moment de me cacher les choses.

Il ouvrit la bouche mais Ron déboula en trombe derrière eux.

  • Malefoy ! Quel salaud ! Il est allé raconter à tout le monde qu’hier soir vous aviez….

  • Ca va, j’ai compris…Interrompit Hermione.

Elle remontait déjà l’allée la ramenant vers le château, bien décidée à faire payer « une fois de plus » cette sale petite vipère.

Après tout, c’était un peu elle qui avait lancé l’histoire, mais il n’était pas question qu’elle laisse une telle offense peser sur elle.

Elle ne tarda pas à se trouver face au beau blond qui narrait ses quelques exploits à un public averti.

Elle pointa sa baguette sous la gorge du Serpentard (Tiens, un petit air de déjà vu ^^) et le maintint contre le mur dans cette position plus qu’inconfortable.

Mais Malefoy savait très bien qu’il ne risquait rien devant tant de monde et se dégagea d’un hochement de tête en croisant les bras sur sa poitrine.

- On en redemande Granger ? Désolé, j’ai déjà du me forcer hier sous tes demandes incessantes et je ne repasse jamais deux fois au même endroit.

Elle sentait la fureur la ronger au plus profond d’elle-même.

Puisqu’il décidait de donner suite à ce petit jeu puéril, qu’elle était bien consciente d’avoir provoqué, alors elle continuerait.

- Tu aimerais bien Malefoy ! Mais permets-moi de te rappeler qu’à peine tu avais posé les mains sur mes épaules que tu avais déjà souillé ton si pur caleçon !

Et elle pointa du nez, avec un air dégoûté, le bas ventre du garçon.

Celui-ci commença à perdre son beau sourire pour le transformer en un rictus et un éclair lui traversa le regard.

- Serais-tu en train d’insinuer que je suis un éjaculateur précoce sang de bourbe ? Mais qui voudrait de toi ? La concentration pour se mettre en émoi devant ton corps demande beaucoup trop d’effort !

Elle perdit à son tour son sourire mais pas sa répartie.

- Oh ! Ejaculateur précoce et en plus impuissant ? Il est beau le sang pur !

S’en était trop.

Il repoussa violemment Goyle qui se trouvait à ses côtés et saisit la lionne par les épaules.

- Je vais te montrer si…

- Mr Malefoy !

Tout le monde tourna le regard vers le professeur Rogue qui venait de faire irruption, les dévisageant de son éternel regard froid.

- Que faîtes-vous avec vos mains sur Miss Granger, Mr Malefoy ? Retournez immédiatement dans vos classes.

Drago jeta un regard noir à Hermione en lui murmurant « Prends garde à toi… » et il disparut dans la salle.

Hermione ne bougea pas, fixant le professeur qui continuait de la toiser de haut.

- Qu’attendez-vous Miss Granger ? Que je vous prenne par la main ?

Eternelle délicatesse des Serpentards.

Elle détourna le regard à la recherche de ses amis qu’elle découvrit adossés au mur derrière elle.

Ils félicitèrent la brunette de ses fières paroles face au vil serpent, mais c’était sans savoir que la fierté Malefoyenne était sans limite.

 

- Retournez dans vos chambres ! Vous n’avez rien à faire dans les couloirs à cette heure-ci ! Répétait Hermione à l’adresse de deux premières années qui déguerpirent sur le champ.

A cette heure tardive de la nuit, la chose qui occupait le plus son esprit n’était autre que son lit.

Pouvoir enfin se blottir dans ses draps et entamer une longue nuit de sommeil.
Il était d’ailleurs temps qu’elle y aille. Au diable les derniers fauteurs de troubles, elle les punirait plus tard.

La salle commune des préfets brillait par son calme surprenant. Malefoy devais être absent, le feu dans la cheminée étant sur le point de s’éteindre.

Hermione se dirigea vers la porte de sa chambre et quand elle posa la main sur la poignée, un cri étouffé derrière elle la fit sursauter.

Encore Malefoy avec une de ses greluches, pensa-t-elle.

Pourtant, la porte de sa chambre était grande ouverte, ce qu’il ne se serait certainement pas aventuré à faire s’il s’était trouvé à l’intérieur avec une fille.

Sa curiosité la poussa à s’approcher de l’embrasure de la porte de son colocataire.

La pièce était plongée dans le noir, ne laissant miroiter que les quelques reflets du satin vert du lit de Drago.

Il n’y avait personne dans la chambre.

Du moins, c’est ce qu’elle pensait avant qu’une main robuste ne lui saisisse le poignet et ne l’entraîne de force dans la pièce.

Sous la violence du geste, elle s’effondra à plat ventre sur le sol et s’empressa de rouler immédiatement sur le dos.

Elle put voir alors la porte se refermer doucement sur elle, laissant entrapercevoir, dans la dernière lueur de lumière, les doigts longs et fins de son homologue.


 


 

 

Il resta un instant silencieux, puis avança dans la direction de la jeune fille.

Quand elle l’entendit vers un pas, elle commença à se relever.

- Pas la peine de te relever Granger, j’aurai vite fait de te clouer à nouveau au sol, lui lança-t-il sur un ton calme et résolu.

- Et tu penses vraiment que je vais me laisser faire… acheva-t-elle en prenant une position accroupi comme pour bondir.

-Oh ! J’espère bien que non…

Elle était à présent debout.

Ses yeux commencèrent à s’habituer à l’obscurité et elle pouvait à présent distinguer la silhouette qui s’avançait vers elle.

- Malefoy tu mérites tout ce qui est arrivé. Ca fait trop longtemps que ça dure !

- Tu as raison Granger, trop longtemps que ça dure…

Et il continuait d’avancer dangereusement vers elle, la forçant à plier sous la contrainte et de reculer.

Bien.

La voilà contre le mur.

A part grimper aux rideaux, elle n’avait pas de réelle issue.

De plus, le calme stoïque de Malefoy la rendait terriblement nerveuse.

- Si vraiment des rumeurs doivent circuler sur notre compte, autant qu’elles se vérifient, n’est-ce pas Granger ?

Elle passa sa main dans la poche arrière de son pantalon pour saisir sa baguette, mais le vil petit serpent intercepta son geste en pointant la sienne sur la poitrine de la jeune fille.

- N’y songes même pas, déclara-t-il calmement.

Elle reposa les mains contre le mur.

- Tu sais que je suis capable des pires choses alors je te conseille d’être obéissante si tu ne veux pas que j’esquinte ton joli minois.

La sensation qu’elle ressentait à présent ne lui était pas familière.

De la crainte et en même temps une profonde excitation.

Elle ne savait plus comment réagir.

Tenter tout de même de fuir ? Il était capable de la clouer au sol par un doloris.

De sa baguette, il fit tomber sur le sol la lourde cape de la Gryffondor.

- Tsssss…. On voit rien ici.

Et d’un geste vif de la sa baguette, il alluma quelques bougies, révélant son visage parfait et ses yeux étincelants, qu’il posa avec envie dans les prunelles de la belle.

Celle-ci sentit ses joues rougir mais son regard furibond trahissait sa colère.

Il reprit la liberté de poser à nouveau sa baguette sur elle et déboutonna les premiers boutons de son chemisier.

Le premier sauta sans difficulté, puis un second.

Le troisième laissa apercevoir la naissance de la poitrine généreuse de la rouge et or, mais quand il glissa le bout de bois sous le tissu afin de s’offrir une meilleure visibilité, alors non, elle ne le laisserait pas faire !

Elle saisit rapidement la baguette du vert et argent et l’envoya voler à travers la pièce. En un mouvement aussi rapide, elle se saisit de la sienne et la pointa sur le torse du petit blond.

- Je trouve que la situation prend une tournure plus intéressante Malefoy.

Elle avançait vers lui, le forçant à son tour à reculer. Mais le jeune homme semblait plutôt s’amuser en constatant la main tremblante d’Hermione.

- Dis donc Granger, si tu dois jouer les dominatrices, essai au moins d’être convaincante !

- Dom… Quoi ?? Mais je ne joue pas les dominatrices, tu…

Mais Drago profita de ce relâchement pour lui saisir le poignet et prendre sa baguette.

- Tu m’agaces Granger, allonges-toi.

Mais celle-ci n’était pas du tout prête à capituler et les mains sur les hanches, elle soutint son regard.

Pour qui se prenait-il celui-là ? Pourquoi subitement pensait-t-il qu’elle aurait envie de faire quoi que ce soit avec lui ?

Et pourtant, quand ses multiples questions s’évadèrent de son esprit, elle se rendit compte qu’elle avait obéi.

Elle était assise sur le lit, pensive.

Malefoy esquissa un sourire en coin, satisfait de sa force de conviction.

Cependant, quand il s’approcha finement d’elle, d’un mouvement de jambes, elle s’échappa plus loin sur le lit.

Mais c’était sans connaître la vivacité du reptile qui saisit sa cheville avant qu’elle ne s’éloigne et l’attira contre lui.

Il la maintint sur le matelas en s’appuyant de tout son poids sur son corps.

Il plongea son regard dans les yeux que la brunette et esquissa un sourire coquin.

- Alors Granger ?

Elle hésita à répondre.

- Alors quoi Malefoy ? On ne t’a jamais appris à finir tes phrases ?

Il souffla avec désinvolture sur une mèche blonde qui lui couvrait les yeux.

- Alors Granger, comment veux-tu que je te fasse l’amour ?

 

Hermione resta sans voix.

Etait-ce vraiment à elle qu’il s’adressait ?

Mais que lui arrivait-il tout à coup ? Pourquoi avait-elle envie de bouger doucement son bassin sous le corps du beau Serpentard ? Pourquoi avait-elle envie qu’il pose ses lèvres pulpeuses sur chaque partie de son anatomie ? Pourquoi se retrouvait-elle dans cette situation alors que dans sa tête une petite Hermione tirait tant bien que mal sur les derniers neurones en état de marche pour la sortir de là ?

- J’attends Granger, lui murmura-t-il en approchant ses lèvres de son oreille, penses à ce qu’il va falloir faire circuler…

Mais aucun son ne pouvait sortir de sa gorge, comme si elle avait toujours été muette.

Malefoy s’impatienta et glissa une langue féline sur le bord de son oreille, ne manquant pas d’en mordiller le lobe, avant de descendre doucement dans la nuque.

Dans un éclair de lucidité, Hermione tenta de se dégager mais il la maintint fermement en lui saisissant les poignets.

- Allons, on ne va pas raconter que tu as fais ça sous la contrainte… ça ne serait pas valorisant pour nous deux. Bien que….

Il lui mordit tendrement la jugulaire.

- Bien que ce soit tentant…termina-t-il.

La respiration de sa belle se faisait plus haletante. A présent, elle avait du mal à cacher ses envies.

Les joues empourprées par le plaisir, ses yeux trahissaient bon nombre d’idées coquines.

L’étreinte sur ses poignets se desserra petit à petit.

Allait-il la laisser tranquille ?

Non.

Il lui fallait une main de libre pour se glisser sous le tissu fin de son chemisier.

Elle hoqueta de surprise et Malefoy la gratifia qu’un sourire concupiscent. Il remonta doucement ses doigts sur sa peau si douce jusqu’à atteindre finalement l’une de ses charmantes collines de chair.

Il s’arrêta un instant afin d’admirer le visage rayonnant de la rouge et or, qui à présent fermait les yeux sous le plaisir de ses caresses.

Alors l’envie fut plus forte que tout.

Il enserra avec fougue son visage et l’embrassa langoureusement.

Elle ne résista pas et laissa, avec délice, sa langue pénétrer l’antre de sa semblable.

Ce fut un baiser passionné, comme elle n’en avait jamais reçu. Ce fut un baiser passionné, comme il n’en avait jamais donné.

Quand il relâcha sa bouche, il ne pu retenir un râle de plaisir.

Elle lui faisait l’effet du plus puissant des aphrodisiaques, il avait envie de la posséder toute entière et malgré ça, il ne pouvait s’empêcher de faire durer le plaisir.

- Tu me rends fou Granger…

Elle ne répondit pas, n’ayant de toute évidence pas retrouvé l’usage de la parole…. Ou de son esprit…

Malefoy sourit avec malice et reprit son exploration manuelle, trop vite interrompue.

- Est-ce que je vais réussir à faire sortir un son de cette si appétissante gorge ?

Et il replongea son visage dans son cou afin de lui prodiguer une succion qui la fit frémir.

Sa main caressait avec malice sa si douce poitrine, jouant par moment avec l’extrémité, arrachant cette fois un cri de surprise à sa maîtresse.

- Je savais que j’y arriverai, déclara-t-il en se passant la langue sur les lèvres.

D’un geste enfiévré, il détacha les derniers boutons de son chemisier, révélant ainsi ce qui devait faire la fierté de la Gryffondor.

Il poussa un soupir en haussant les sourcils face à ce spectacle plus qu’enchantant et détacha avec une dextérité déconcertante, le fin tissu de soie.

Il jeta un regard alangui à Hermione avant de caresser, d’un coup de langue, les pourtours d’un des merveilleux petits globes.

La Gryffondor se cambra sous cette caresse et se mordit d’impatience la lèvre inférieure.

Caressant d’une main d’un côté et titillant de la langue de l’autre, Malefoy ne savait plus où donner de la tête face à cette appétissante personne.

Enfin, il posa ses mains de chaque côté des côtes de sa douce et jetant un dernier regard vers elle, il descendit très doucement le long de son ventre.

Elle tressaillit quand il chatouilla son nombril et elle passa une main câline dans la chevelure blonde de son amant.

Il descendait bas… Trop bas…bien trop bas…Mais que faisait-il encore avec son nombril ???

Sentant l’impatience de sa belle victime, il se décida à passer quelques doigts sous sa jupe afin de trouver la fermeture éclair qui emprisonnait encore sa félicité.

Il la fit glisser lentement et s’émerveilla devant l’érotisme que dégageait la soie de sa fine petite culotte.

- Une jeune femme pleine de surprise décidément, dit-il en commençant un jeu lascif avec ses doigts à travers le tissu.

Les gémissements de la rouge et or se firent plus bruyants, mais aucun mot cohérent n’était encore sorti de sa bouche.

Drago glissa ses doigts de par et autre de ses hanches et fit descendre la prison de soie.

Hermione arrêta de respirer, comme pour être sûre qu’il ne s’arrête pas en si bon chemin. Mais que non, pourquoi se serait-il arrêté si prés de son but ?

Quelques centimètres plus au sud, sa virilité polissonne, quelque peu à l’étroit dans son repaire, ne demandait qu’à poursuivre ce jeu lubrique afin de pouvoir, le plus rapidement possible, se joindre à la partie.

Il glissa un doigt dans l'exiguïté chaude de la jouvencelle entamant de lent vas et vient avant d’en couler un second qui cette fois, il était certain, avait fait murmurer son prénom à sa belle.

Elle avait donc retrouvé l’usage de sa voix ?

Bien, voyons ce que donneraient ses cordes vocales.

Rapidement, il remplaça ses doigts par une langue chaude et impatiente qui provoqua une vague de chaleur immense dans le bas ventre d’Hermione.

Elle bloqua son poing contre sa bouche quand elle se fit plus audacieuse en faisant des allées et venues dans l’allée de son petit jardin secret.

Quand Drago mordit timidement le petit bouton de chair, elle perdit tout contrôle et cambra son corps vers le plafond comme pour atteindre plus rapidement le septième ciel.

Voilà donc à quoi servait cette si longue langue chez les serpents ?

Mais celle-ci, qui s’était souvent montré si acerbe et amère l’emmenait droit au porte du paradis.

Malefoy avait glissé ses mains sous les fesses de la jeune femme afin de pouvoir approfondir sa caresse buccale en s’enfonçant plus profondément en elle.

Elles étaient si douces, si fermes qu’il ne pouvait s’empêcher de les masser en poussant des gémissements de plaisir.

C’est alors qu’il l’entendit. Il n’osa pas lever la tête, de peur d’avoir rêvé mais elle réitéra.

- Malefoy… Mal…

Il se releva sur ses avants bras en passant une langue lubrique sur ses lèvres.

- Et bien Granger, on se décide à parler ? Bien…on peut continuer alors.

Drago se releva sur les genoux et entreprit de faire enfin sortir de son étau, la masculinité qui faisait sa fierté.

Il descendit avec une lenteur criminelle le tissu l’enveloppant et quand elle pointa fièrement devant lui, Hermione poussa un soupir de contentement.

Quand il s’approcha plus près d’elle, elle recula.

D’abord surpris et agacé, il comprit de suite les intentions de la jolie lionne.

D’une main câline, elle le poussa à s’allonger, ce qu’il fit sans rechigner.

Elle avança alors entre ses jambes et saisit sa friandise de chair de ses cinq doigts.

Qu’il était beau ainsi à sa merci, sa faiblesse entre ses mains.

Il aurait, à l’instant présent, fait tout ce qu’elle voulait, pour qu’une fois, juste une fois, elle le gratifie de la plus extraordinaire des gâteries.

Elle fit glisser sa tête lentement, caressant de ses mèches brunes le bas ventre du Serpentard, le faisant frémir sous la chatouille mais lui procurant un courant électrique qui lui parcouru tout le corps.

Enfin, elle la couvrit de baisers enflammés, puis une langue intrépide entreprit de l’assaillir de haut en bas par de puissantes petites lapées.

Malefoy rejeta sa tête en arrière en poussant un juron, qu’il regretta aussitôt de peur d’avoir choqué la belle.

Mais elle n’en fit rien, et impatiente, elle glissa le membre de chair dans le creux de sa bouche.

La chaleur qui l’enveloppa et les lascifs va et vient qu’Hermione imprima plongèrent sa victime dans les méandres du plaisir.

Il releva discrètement le bassin afin de lui imposer un rythme plus soutenu mais la belle pressa plus étroitement son palais sur son sommet afin de le maintenir en place.

De part cette caresse, s’il ne restait pas sage, il était certain qu’il partait immédiatement, coupant court à se qui promettait d’être une fantastique partie de jambe en l’air.

Elle perpétua ses vas et vient et quand Malefoy se releva légèrement pour passer ses doigts dans ses cheveux, elle le laissa faire.

Elle lui autorisa même quelques poussées plus profondes dans le fond de sa gorge, ce qu’il apprécia énormément.

Puis, sentant son plaisir à son summum, il articula difficilement :

- Granger… je …je vais…

Elle retira doucement ses lèvres de sa gourmandise et à son tour, fut ravie de constater qu’elle lui avait procuré un plaisir immense.

Elle sourit, triomphante, ce qui eu pour effet de déclencher la fougue de son amant.

Il la saisit violemment par les hanches et la fit asseoir sur ses jambes.

Elle leva délicatement le bassin afin qu’il puisse s’immiscer aux prémices de son entrée.

Ils plongèrent chacun un regard amoureux dans celui de l’autre et brutalement, elle se laissa retomber sur ce pieu de chair.

Malefoy enfoui son visage dans le creux de l’épaule de la lionne pour étouffer son cri. Quand à elle, elle avait rejeté sa tête en arrière en se mordant les lèvres.

Il lui saisit ardemment les fesses afin de lui prodiguer des coups de bassin plus virulents, mais dans cette position, c’était elle qui avait réellement les cartes en main, et malgré la force significative de la petite vipère, cette fois-ci, c’était la lionne qui avait le dessus.

Elle prit appui sur ses épaules et commença à monter et descendre lentement en prenant soin de jeter des regards provoquant au blondinet.

- Alors…Malefoy…qui a plus d’emprise sur….sur l’autre ? marmonna-t-elle entre deux soupirs.

Il lui sourit narquoisement et lui saisit avec plus de fermeté ses deux fesses en la faisant violemment s’empaler plus profondément sur lui. Elle poussa un cri de surprise en appuyant sa tête sur celle de Drago.

- Tu disais ?

Elle haletait en enfonçant ses ongles dans les épaules du jeune homme, ce qui le rendait plus ardent.

Avec sa mobilité réduite, il ne pouvait pas réellement lui montrer de quoi il était capable, il enserra donc ses hanches et là fit basculer.

Elle glissa sur les draps de soie verte et ainsi offerte, il ne put retenir plus longtemps son engouement et s’engouffra à nouveau en elle sans ménagement.

Elle poussait des cris de plaisir sous ses coups de reins puissants et cela ne le rendait que plus fougueux.

Il passa un bras sous une de ses cuisses et s’enfonça plus profondément. Il pouvait sentir qu’elle était au bord de la jouissance et lui-même commençait à sombrer.

- Je…Je dirai que tu m’as sauté dessus…haleta-t-il

- Et…je dirai que…que tu ne pouvais pas me résister… continua-t-elle.

Drago se pencha plus en avant sur le corps ruisselant de la brunette, croulant sous le plaisir.

- Tu diras…tu diras que je suis extra….

- Et…ah…tu diras que… tu n’as jamais…jamais connu ça…

Elle enroula ses bras autour du cou du garçon et enfonça ses dents dans son épaule sous la violence du coup de rein qu’il venait de lui assainir en souriant.

- Ils…ils seront jaloux…

- Ca…ah Malefoy…ça les rendra fous…

Ils n’en pouvaient plus. Malefoy devenait incontrôlable. Hermione perdait pied. Et sous un dernier coup de bassin, il l’embrassa passionnément pour ne pas crier son nom.

Il fit encore quelques légers vas et vient en reprenant petit à petit son souffle et elle desserra ses bras de sa nuque.

Il s’épancha sur sa poitrine et elle caressa machinalement les mèches blondes plaquées sur le front détrempé de son amant.

 

Le soleil brillait haut dans le ciel, faisant fondre la neige sur la cime des arbres.

Ce matin d’hiver, Hermione caressait les cheveux d’une jeune fille blonde qui l’observait le regard tendre.

- Et alors grand-mère ? Comment on réagit les autres en l’apprenant ?

La vieille femme se mit à rire en secouant la tête.

- Ma chérie, nous étions beaucoup trop fiers l’un et l’autre pour avouer que l’on avait craqué….

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec Hermione
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