Participation

hog.gif

Recherche

Lundi 15 décembre 1 15 /12 /Déc 14:43
Contribution de Lylah



Le vent soufflait en rafale dehors faisant frémir les étudiants se rendant sur le terrain de Quidditch.

Harry blottissait le corps frêle de sa belle contre lui en lui frictionnant le dos.


- Je vais me changer, je te laisse, lui dit-il en l’embrassant tendrement.


Elle lui rendit son baiser et partit s’asseoir dans les gradins.

Le stade se remplissait peu à peu d’une multitude d’élèves emmitouflés dans leur cape bien chaude, afin de pouvoir assister au match tant attendu, Gryffondor contre Serpentard.

Chaque match entre ces deux équipes promettait un spectacle étonnant. La rivalité plus qu’évidente des deux maisons en dehors du jeu, accentuait d’autant plus la férocité de leurs attaques.

De plus, Harry Potter et Drago Malefoy, deux des plus beaux spécimens de cette école, en plein effort, ne gâchait rien au plaisir.

Donc, malgré le froid saisissant, personne n’aurait raté ce match pour rien au monde.


Cho prit la liberté de se mettre le plus près possible en arborant une belle écharpe rouge et or afin de soutenir au mieux son petit ami.

Ron ne tarda pas à la rejoindre et s’assit sans mot à côté d’elle en compagnie d’Hermione.

Celle-ci sourit à la jeune fille en la saluant mais le rouquin n’esquissa pas un seul regard dans sa direction.


- Tu vas arrêter de tirer la tronche Ron ? C’est normal qu’Harry passe plus de temps avec elle maintenant qu’ils sont ensemble.


Il grommela en appuyant ses coudes sur ses genoux pour poser sa tête entre ses mains.

Cela faisait 1 mois maintenant qu’Harry et Cho était ensemble, et petit à petit, le jeune Potter avait délaissé ses escapades nocturnes dans la forêt interdite avec son meilleur ami pour des soirées plus coquines avec la jolie brune.

Ron en tenait plus rigueur à la jeune fille qu’à son acolyte, qu’il jugeait encore sous l’effet du charme eurasien de la belle.

Peut-être même l’avait-elle envoûté ? Après tout, qu’est-ce qu’il pouvait bien lui trouver ?

Elle était nunuche, pas très fut-fut et surtout, jamais disposé à vouloir faire les quatre cents coups avec le trio.

En bref, elle faisait tâche dans le tableau et Ron ne se gênait pas pour le lui faire sentir.

La pauvre Serdaigle tentait de ne pas montrer sa peine face à ce mépris mais quand elle se retrouvait avec Harry, elle oubliait bien vite qu’elle n’était pas désirée au sein du groupe.


Le premier joueur Serpentard fit son apparition fièrement en levant un bras comme pour marquer une victoire imminente.

Des cris de joie se firent entendre dans les gradins aux couleurs vert et argent quand aux autres, ils préférèrent garder leur voix pour acclamer, comme il se devait, les joueurs Gryffondors qui ne tardèrent pas à entrer en scène à leur tour.

Le vif d’or fut lancé, le match pouvait commencer.


Les Gryffondors réintégrèrent leurs appartements, triomphants sous les acclamations de leurs supporters.

Comme à chaque fois, le match fut difficile, emplit de surprises et de rebondissements, mais les lions avaient su se montrer plus lestes que les serpents, et de sa légendaire agilité, Harry avait su attraper le vif d’or avant son ennemi de toujours, qui ne manqua pas de lui donner tout de même un coup de coude bien senti après sa victoire.

Ron s’apprêta à féliciter son ami mais ce ravisa rapidement en constatant qu’à son bras pendait la jeune fille, fière de se trouver aux côtés de ce brillant sportif.

Non mais elle ne pouvait pas aller voler ailleurs que sous son nez cette stupide rapace ?

Ron se renfrogna et s’écroula de colère dans le fauteuil près de lui, en croisant les bras sur sa poitrine.


- C’est vraiment étonnant le froid qu’il fait pour un mois de novembre, s’inquiéta Harry, normalement on a encore le droit à quelques rayons de soleil en cette période, les années précédentes.


Bien entendu, tout le monde s’empressa d’être d’accord avec lui.

Il était vrai que depuis plus d’un mois, un froid soudain et inhabituel avait engloutit le pays. Ce changement de climat si brusque commençait d’ailleurs à inquiéter le ministère, voyant là-dessous une quelconque source de magie noire.

Même la si amicale salle commune des Gryffondor avait du mal à retrouver sa chaleur, malgré un feu de cheminé de tous les diables.

Les chaudières dans les dortoirs brûlaient plus de bois et de charbon que d’habitude mais chacun devait se munir de plusieurs couvertures afin de ne pas grelotter dans leur sommeil.


- Je connais un moyen efficace de se réchauffer Harry, lui murmura la brunette à l’oreille.


Celui-ci se mit à rougir et resserra l’étreinte qu’il avait sur sa taille.

Ron imita une envie de vomir et se releva bruyamment pour s’éloigner du couple, qui se lova amoureusement sur la place qu’il venait de quitter.


- Harry, je suppose que tu ne veux pas venir avec moi voir Hagrid ? Demanda Ron sur le pas de la porte.

- Oh vieux, maintenant ? Je suis un peu crevé là et puis il fait vraiment trop froid pour ressortir.

- Mouais pas assez froid pour qu’elle te laisse tes vêtements, marmonna-t-il en remarquant la main baladeuse de Cho sous le pull de son ami.


Harry secoua la tête de dépit. Il n’allait pas encore chercher le conflit avec son meilleur ami, ça ne menait jamais à rien, sauf à des cris et de longues heures de bouderies.

Alors à quoi bon, autant l’ignorer.


Ron s’emmitoufla sous un gros pull et passa sa cape sur ses épaules avant de descendre vers la hutte de Hagrid.

Celui-ci l’attendait sur le pas de la porte.


- Bonjour Ron, Harry ne vient pas avec toi aujourd’hui ?


Il secoua la tête et se faufila à l’intérieur pour se réfugier devant le feu. Il eu un frisson et poussa un profond soupir en sentant la douce chaleur commencer à lui réchauffer le dos.


- Je ne sais pas si tu vas pouvoir y aller seul Ron, ce n’est pas forcément facile et je ne peux vraiment pas venir.

- Ca va aller Hagrid, je l’attraperai. Et si je n’y arrive pas et ben j’y retournerai demain, peut-être qu’il viendra cette fois.


Hagrid haussa les épaules et lui tendit un gros sac de toile.

Il y avait quelques jours, un bébé dragon qu’avait ramené Hagrid d’un de ses voyages, s’était échappé et réfugié dans la forêt interdite.

D’abord amusés, Harry et Ron s’était proposé pour aider le garde chasse à ramener l’animal, mais c’était sans savoir, qu’à cet âge là, ces braves petites bêtes savaient déjà cracher de bonnes flammes.

Il commençait à faire beaucoup de gros dégâts et il fallait à tout pris l’attraper, Hagrid devant s’absenter durant trois jours.

Ron se cala à nouveau sous sa cape et après avoir salué le demi géant, partit à la recherche de l’adorable petit chalumeau.


- Harry ? Harry ?....HARRY !


Le brun poussa un grognement en se calant plus confortablement contre la jeune fille.


- Harry réveille toi. Je crois que Ron est rentré dans un piteux état.


Harry ouvrit un œil et se retourna dans son lit afin de vérifier les dires de sa petite amie.

Ron était recroquevillé en boule sous sa couverture et tremblait de tous ses membres.


- Eh Ron ! Ca va ?


Pas de réponse.

Harry se leva et s’approcha du lit. Il tira doucement sur la couverture découvrant un rouquin couvert de suie.

Il ne put s’empêcher d’étouffer un rire entre ses mains.


- J’espère au moins que tu as pu l’attraper vu l’état dans lequel il t’a mit.


Ron secoua la tête en s’enfouissant plus profondément sous la couette.


- Il est entré dans le château en plus. Je pense qu’il se cache au troisième étage.

- Quoi ??? Dans le château ?? S’écria Cho.


Un « chuuuut » en fond de salle signala à la Serdaigle de se taire. Elle enfonça sa tête dans son cou, se rendant subitement compte qu’elle était censée être ici incognito.

Ron émergea sa tête et lui jeta un regard noir.


- Si demain tu n’es pas trop occupé, peut-être que tu pourrais m’aider ? Demanda-t-il fermement à Harry.

- On t’aidera tous les deux si tu veux. J’avais promis à Cho de…

- Ouais comme à moi ! Le coupa Ron en repartant sous la couverture, se roulant en boule pour bien faire comprendre qu’il ne souhaitait pas continuer la conversation.


Décidément, ce n’était guère simple de concilier vie amoureuse et amicale !


Le silence s’installa.

Comme Harry l’avait promis, et cette fois-ci il tint parole, il accompagna Ron à la recherche du dragon.

Cho les suivait bien tranquillement derrière, faisant bien attention à rester discrète.

Déjà que le jeune Weasley n’appréciait guère sa présence, autant qu’elle le gêne le moins possible.

Soudain, ils s’arrêtèrent à un coin de couloir, entendant un bruit suspect dans un placard.


- Je pense qu’il doit être là, déclara Ron.


Les deux autres se penchèrent plus en avant afin d’essayer d’apercevoir derrière le mur.


- Potter ! Il me semble que vous devriez déjà vous trouver dans les cachots à l’heure qu’il est ! Ne me dites pas que vous avez oublié votre retenue.


Le professeur Rogue le toisait d’un regard mauvais, les mains sur les hanches.

Effectivement, il avait complètement oublié cette sempiternelle retenue que s’évertuait à lui infliger le maître des potions, pour une raison ou pour une autre.

Harry jura doucement et jeta un regard implorant vers Cho qui n’osait rien dire.


- Vous pouvez très bien laisser Miss Chang avec ce cher Mr Weasley, Potter. Je doute qu’elle soit en grand danger, annonça le professeur en jetant un regard dédaigneux aux deux élèves.


Harry secoua la tête et disparut dans le couloir, suivit de près par le directeur des Serpentard.

Ron resta les bras ballants, constatant avec horreur qu’il restait seul avec la Serdaigle.

Il lui jeta un regard en coin et constata qu’elle-même l’observait, attendant certainement une quelconque réflexion.

Il souffla et continua son ascension à travers les couloirs, pensant sûrement qu’elle ferait demi-tour.

Mais elle n’en fit rien et le suivit bien sagement, en jetant de temps à autre des regards autour d’elle, à la recherche d’éventuels indices sur le passage furtif de l’animal.

Mais bientôt….


- Il est là ! Dans cette salle!


En effet, la queue de l’animal disparut en même temps que la misérable porte de bois qu’il venait de réduire en cendres.

Ron se saisit du sac de toile et avança à pas de velours vers la pièce.


- Je pense que ça va être plus dur que je ne le pensais. Heureusement que le sac est ensorcelé pour résister au feu…Marmonna Ron dans sa barbe en avançant à pas de loup vers l’embrasure de feu la porte.


Cho était bien décidé à montrer au rouquin qu’elle était loin d’être la petite pleurnicharde qu’il pensait qu’elle était.

Elle passa même devant lui et se retourna fièrement pour lui faire face.


- Je vais passer devant, faire diversion et quand il s’approchera de moi, tu te saisiras de lui, d’accord ?


D’abord étonné, Ron lui sourit hypocritement.


- Et tu penses qu’il va te sauter dessus ? C’est un bébé dragon Cho, son plat préféré ce n’est pas l’étudiante en jupette. Ce que tu risques c’est juste de lui faire peur et qu’il te transforme en saucisse grillée.


Visiblement, la brunette parut offensée. Elle voulait l’aider, trouver des solutions et il trouvait encore le moyen de répondre sèchement.

Elle allait lancer une réplique quand un bruit sourd se fit entendre dans la pièce, les incitants à s’accroupir l’un à côté de l’autre comme pour se protéger.

Prenant subitement conscience de la situation, Ron s’écarta précipitamment en passant une main nerveuse dans ses cheveux.


- Il a du encore détruire quelque chose, il faut qu’on se dépêche.


Ils entrèrent dans la pièce.

Un vrai désastre.

Des petits morceaux de bois jonchés le sol qui, quelques minutes auparavant devait encore être de somptueuses armoires, les tapisseries sur les murs pendaient en lambeau, les carreaux des fenêtres étaient brisés.

Comment une si petite chose pouvait-elle faire autant de dégâts ??

Bientôt, ils aperçurent l’animal au fond de la pièce, prostré dans un coin en train de mâchouiller ce qui semblait être une statue de plâtre.

Cho ne pu s’empêcher de pencher la tête de compassion devant ce spectacle attendrissant, ce que ne manqua pas de remarquer Ron.


- Tu veux peut-être aller lui faire un câlin avant que je ne le l’attrape ? Lança-t-il sarcastiquement en secouant la tête.


La jeune fille souffla en roulant les yeux au ciel.

En faisant un pas vers le petit monstre sur pattes, Ron fit craquer un morceau de bois, signalant clairement sa présence à l’animal qui releva la tête vers les deux intrus leur lançant un regard meurtrier.

Ron déglutit avec difficulté, en se couvrant derrière le sac, parant une éventuelle attaque enflammée.

Il avança doucement et Cho le contourna pour surprendre la bête par le côté au cas où elle tenterait de s’échapper.

Le duo s’avançait de plus en plus près, se jetant mutuellement des regards inquiets, mais quand le dragon fonça à toute allure sur Ron, l’envoyant valser à l’autre bout de la pièce dans un bruit sourd, Cho se précipita sur lui, ne prêtant plus aucune attention à la bête qui se stoppa sur le pas de la porte.


- Pourquoi ne l’as-tu pas attrapé ? Hurla le rouquin.

Cette fois-ci la jeune Serdaigle ne se démonta pas.

- Parce que c’est toi qui tenait le sac sombre crétin !


Ron resta interdit.

Elle lui avait crié dessus et ne semblait pas du tout regretter ses paroles, bien au contraire.

Finalement, elle n’était peut-être pas si cruche que ça, se mit-il à penser.



C’est alors que le dragon se jeta violemment contre le mur, laissant s’effondrer une grosse armoire en pin massif sur la seule issue de la pièce.


- Oh non mais c’est pas vrai ! Il manquait plus que ça ! S’énerva Ron en se relevant difficilement, comment est-ce que l’on va sortir de là ?


Cho tenta de dégager le terrain de ses frêles petites mains, mais le peu de force qu’elle détenait dans les bras ne lui permirent même pas de bouger une porte.

En temps normal, Ron se serait empressé de le lui faire remarquer, mais il se tut.

Il se retrouvait avec elle, seul, pas vraiment fier de la situation, alors si en plus ils se mettaient à se disputer, il pourrait être pris d’une furieuse envie de lui cogner dessus.


- Tu as ta baguette Ron ? Lui demanda-t-elle pleine d’assurance.

- Bien sur que j’ai ma….Ma baguette ??? Ou est ma baguette ?? S’époumona-t-il en se fouillant, et….et la tienne ? Tu l’as ?


Elle secoua la tête.


- Je l’ai oublié dans mon sac.


Crétine ! Aurait-il voulu crier, mais il sembla que « mais quelle conne » sembla plus approprié pour l’heure.


- Quelle quoi ? S’indigna-t-elle. Non mais oh Ron, je te permets pas, fais pas le malin, je te rappelle que tu n’as pas la tienne non plus.

- J’ai du la perdre en chemin MOI car je ne m’en sépare jamais MOI.

- Ben voyons, murmura-t-elle en tournant sur elle-même à la recherche d’une solution.


Après, quelques longues minutes de silence, chacun de leur côté, à rechercher une issue ou un moyen de signaler leur présence, Cho rompit le silence.


- Je meure de froid avec ces fenêtres cassées. Il faut à tout prix qu’on nous trouve ou qu’on se débrouille à sortir rapidement.

- Et que crois-tu que l’on fasse depuis tout à l’heure ? Un concours de résistance au froid ?


Cho s’avança d’un pas résolu vers le Gryffondor et s’arrêta à quelques centimètres de son visage.


- Ron Weasley tu es imbuvable ! Comment Harry peut-il te supporter ?

- Il n’a plus vraiment l’occasion de supporter ma présence à vrai dire depuis que tu passes ton temps collé à lui !


Cho souffla en affichant un sourire en coin.


- Tu es jaloux de lui ma parole. Trouves-toi une copine et vite fait qu’il puisse respirer un peu.

Elle commençait vraiment à faire monter en lui une envie soudaine de meurtre, allait-il réussir à se contenir ? Cependant, il n’en avait pas réellement envie…

- Dis donc, tu te prends pour qui pour t’immiscer dans un groupe comme ça, sans penser aux répercutions que ta niaiserie et tes manières peuvent avoir ? Nous sommes des Gryffondors ! On ne passe pas notre temps au chaud à rien faire NOUS. Et depuis que tu es là, Harry ne mets presque plus le nez dehors.


Cho eut un frisson, saisit par le froid trop présent dans la pièce.


- Tu es pitoyable du haut de ton arrogance Ron, tu n’es pas indispensable à Harry, et maintenant que tu t’en rends compte, c’est ça qui te vexe !


Et elle ? Etait-elle indispensable à l’école ? Qu’elle disparaisse soudainement, passant accidentellement par la fenêtre, personne ne la regretterait vraiment ?

Il lui saisit violemment les épaules et pu alors lire dans les yeux une crainte soudaine.

Ce n’était pas dans l’habitude d’un Weasley de se montrer violent et peut-être que leur petite mise au point était allé trop loin.

Il la poussa durement au centre de la pièce, la rapprochant dangereusement de la fenêtre.

Elle trébucha et se rattrapa de justesse sur un meuble près d’elle.


- Arrêtes Ron, tu vas finir par me faire mal.

- Et alors ? Répondit-il calmement, comme si pour lui il ne s’agissait que d’un jeu.


Mais une fois qu’elle se trouva à proximité de la fenêtre, elle jeta un rapide regard derrière elle, grelottant sous une violente rafale de vent glacial la giflant de plein fouet.


- Tu ferais mieux de trouver un moyen de nous sortir….sortir de là avant que l’on ne meure de froid, articula-t-elle entre deux claquements de dents.


Ron tremblait de tous ses membres également. De froid ? De colère ? Il ne savait pas vraiment, aussi, il se surprit soudainement à vouloir la saisir à nouveau par les épaules mais pour cette fois la coller étroitement contre lui.

Sans même réfléchir aux conséquences de ses actes, il joint l’acte à la pensée et saisit la jeune fille par le bras pour l’attirer violemment à lui.

Elle plongea un regard étonné dans le sien et saisit d’un élan incontrôlé, il l’embrassa furieusement.

Elle refusa ce baiser et le repoussa expressément de la main.

Ils restèrent un instant silencieux, l’un face à l’autre, la respiration rapide sous le manque d’oxygène que provoquait le froid, laissant une fine fumée s’échapper d’entre leurs lèvres.

Quand Cho baissa les yeux un quart de seconde, Ron en profita pour à nouveau se saisir d’elle par la taille et l’embrassa de nouveau en resserrant sa nuque de sa main valide pour approfondir son baiser.

Elle gémit de refus entre ses lèvres mais bientôt, sous l’effet chaleureux de l’étreinte, elle s’abandonna et passa timidement ses bras autour de son cou en glissant des doigts fins dans la chevelure du garçon.

Satisfait qu’elle réponde à ses baisers, il s’enhardit et tenta de glisser sa langue plus avant afin qu’elle puisse entretenir une douce danse avec sa semblable.

Elle hoqueta de surprise mais laissa rapidement le jeune homme s’insinuer entre ses lèvres et serra une mèche de ses cheveux plus fortement dans sa main afin de rendre ce baiser plus fougueux et passionné.

Ron grogna de plaisir et laissa finement glisser ses mains le long de la taille de la belle jusqu’à saisir les deux rondeurs qui la terminaient si parfaitement.

Il les enserra avec force, provoquant un gémissement étouffé chez leur propriétaire. Il la souleva du sol et elle encercla la taille du garçon de ses longues jambes graciles.

Il avança à tâtons entre les décombres, tout en maintenant fermement ce baiser interdit, quittant seulement ses lèvres quelques secondes pour prendre sa respiration.

Quand le dos de la Serdaigle heurta le mur, il la fit glisser le long du béton froid jusqu'à ce qu’elle se pose sur le sol.

Il s’accroupit face à elle et plongea à nouveau un instant son regard dans le sien.

Non, il ne fallait pas qu’il la regarde. Il ne fallait pas.

Pourquoi ? Car il pouvait lire dans ses yeux qu’elle ne lui appartenait pas. Que ce qu’il faisait lui coûterait certainement son amitié si importante avec Harry.

Et pourtant, la seule chose qui lui brûlait actuellement les entrailles, c’était la posséder. Posséder cette petite pimbêche qui le rendait fou. Fou de désir. Fou de passion.

Elle grelotta en se mordant la lèvre inférieure. L’impatience pouvait se lire sur son visage mais ses yeux trahissaient son appréhension.

Ne dit-on pas que le seul moyen de se délivrer de la tentation c’est d’y céder ? Alors qu’attendaient-ils ?

Ron poussa un grognement et saisit à nouveau la brunette par les fesses afin de la poser sur ses jambes.

Il passa ses mains gelées sous son pull, appréciant d’un grommellement la douceur de sa peau. La jeune fille tressaillit mais se cala plus confortablement contre l’étudiant, plaquant sa poitrine sur son torse musclé.

Elle passa à son tour ses mains sur sa peau si finement sculpté, hésitant à retirer le vêtement sous le froid saisissant qui régnait dans la pièce.

Voyant qu’il ne lui ôtait pas le sien, se contentant de découvrir avec les mains chaque parcelle que lui offrait le corps de la demoiselle, elle en fit autant.

Ils ne pouvaient détacher leur lèvres l’un de l’autre, comme si ces baisers enflammés leur permettaient de maintenir leur corps à température ambiante.

Mais bientôt, ce ne fut plus suffisant pour le jeune Weasley qui en voulait plus, qui voulait la sentir trembler sous ses caresses plus approfondies, la faire gémir de plaisir.

Il passa alors une main le long des courbes gracieuses de la belle et quand il atteint l’élastique de ce qui emprisonnait encore la contrée dans laquelle il se languissait de s’aventurer, il la fit basculer à même le sol, sur le dos.

Elle se cambra un instant provoquant sous la vision qu’elle offrait une décharge dans le bas ventre du rouquin qui sentit son excitation à son summum.

Il s’empressa de passer ses doigts sous le fin tissu et effleura du bout des ongles, la peau délicate de son petit puis d’amour.

D’un mouvement leste du bassin, elle l’incita à enfin approfondir sa caresse, faisant sourire de malice le jeune homme, satisfait de provoquer tant d’impatience chez la petite Serdaigle.

Enfin, il répondit à ses attentes, et glissa deux doigts dans l’exiguïté offerte, faisant échapper un soupir de plaisir à la jeune demoiselle.

Quand il imprima de légers mouvements de va et vient tout en caressant d’une main experte, la douce poitrine de son amante, elle ne put retenir quelques cris qui poussèrent son bourreau à se pencher en avant, relever rapidement l’étau de laine qui empêchait encore à ses yeux de découvrir sa poitrine et d’une bouche gourmande, il se saisit d’une des charmantes collines, jouant insidieusement avec l’une des petites protubérance de chair qui les surplombaient.

Il se fit plus ardent dans ses gestes, oubliant un instant, douceur et galanterie.

Même si à l’intérieur, leur sang bouillait dans leur veine, leur peau ne manquait pas de prendre cette petite couleur bleutée trahissant un froid glacial.

Il se coucha expressément sur elle, prenant bien soin de lui faire sentir à quel point son désir était saillant.

Elle ne manqua pas d’apprécier ce contact sur sa peau et bougea son bassin du mieux qu’elle pu, accélérant les immixtions lubriques, des doigts du Gryffondor.

Se sentant légèrement à l’étroit dans ses propres vêtements, Ron se dépêcha d’envoyer promener son pantalon et boxer à l’autre bout de la pièce.

Il était libre enfin. Libre de se repaître du plus délicieux des plaisirs par la partie la plus encline à l’apprécier, de son anatomie.

Il déposa un nouveau baiser passionné sur les lèvres entrouvertes et impatientes et se positionna à l’entrée de sa belle.

Elle passa sa langue sur ses lèvres et déglutit difficilement en se cambrant pour pencher sa tête en arrière.

Prenant cette initiative de sa part comme une tentative désespérée de passer enfin à l’acte, il s’insinua en elle violemment, la faisant pousser un cri de surprise.

Elle planta ses ongles dans les épaules robustes du jeune Weasley, qui poussa un puissant coup de rein en arborant un sourire vainqueur.

Quel plaisir de se sentir ainsi si puissant ! Maître de tous les désirs et de toutes les perversions. Ainsi à sa merci, il pouvait se venger de la rancœur qu’il avait contre elle.

Et pourtant, malgré les coups violents qu’il assainissait, elle continuait de lui jeter de sempiternels regards enflammés, presque reconnaissants.

Quand il la regardait, il perdait tous ses moyens.

Pourquoi ne pouvait-il pas se sentir plus grand ? Plus bourreau que victime ?

Il enfoui son visage au creux de sa nuque afin de ne plus croiser ce regard lui faisant perdre toute assurance.

Il passa ses mains sous la taille fine de la jouvencelle afin de pouvoir la rehausser et pouvoir ainsi s’immiscer plus profondément en elle.

Elle répondait à ses assauts par des gémissements réguliers, ponctué par de longues griffures le long de la colonne vertébrale de Ron, qui devait serrer les dents pour ne pas hurler.

Son étreinte se fit plus forte quand il sentit le plaisir de sa maîtresse se faire plus pressant.

D’un mouvement agile, il la retourna sur le ventre et releva brutalement son bassin contre le sien.

Sous la rapidité du geste, elle n’avait pas eu le temps de répliquer et du subir avec délectation la nouvelle torture que lui infligé son bourreau avec plus de hargne et de ferveur.

Cette position lui offrait une vue plus qu’intéressante sur la chute de rein vertigineuse de la brunette et il sentit monter en lui cette excitation dû par la domination qu’il avait longtemps recherché.

Enfin il reprenait le contrôle. Il ne croisait plus ses prunelles scintillantes.


- Tu aimes ça, hein ? Lança-t-il sans vraiment prendre conscience des mots qui venait de sortir de sa bouche.


Elle ondula du bassin pour signifier son contentement et quand il lui assainit un puissant coup de rein en lui enserra fermement la taille, elle s’écria :


- Ha….Harry, oui….


Pendant un instant, Ron stoppa ses assauts.

Puis sentant les mouvements sous lui reprendre de plus belle, il acheva sa besogne en appuyant fermement sur le bas des reins de la Serdaigle, la forçant à se cambrer d’avantage, et par des mouvements secs et sans douceur, démontrant une colère plus qu’évidente, il laissa son plaisir le submerger dans un cri de délivrance auquel s’unit celui de sa maîtresse.

Il s’allongea doucement sur elle, lui saisit avec irritation ses deux pommes d’amour et donna deux derniers coups de reins plus violents que jamais en poussant un râle de plaisir qu’il étouffa dans l’épaule de sa belle.

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec Ron
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés