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Histoires avec Hermione

Mardi 11 janvier 2 11 /01 /Jan 22:43

Pardon d'intervenir encore une fois avant la contribution d'un auteur mais je tenais à saluer le retour de la très talentueuse Bibi-chan que nous avons déjà deux fois publié ici et qui a mis bien (trop) longtemps pour nous fournir le troisième et dernier chapitre de sa superbe histoire. Pour vous les remettre en mémoire, voici les liens vers les deux premiers chapitres :

 

Voir le premier chapitre

Voir le second chapitre

 

Une contribution de Bibi Chan

 

Nymphesis : sex toy part 3

 

 

   Assis sur le canapé de la Salle Commune qu’il partageait avec Harry, les coudes pliés et les mains croisées derrière la nuque, Drago écoutait vaguement les ébats de son complice de dépravation provenant de la chambre adjacente. Il attendait patiemment que celui-ci eût terminé sa petite distraction de début de soirée, en vue de lui raconter avec vanité de quelle manière il avait achevé la sienne, la veille, n’ayant pu le faire dans la journée. Il jubilait à l’avance en imaginant sa tête déconfite lorsqu’il lui raconterait avoir exploré l’intimité de celle qu’ils avaient tous deux convoitée – en n’oubliant surtout pas d’exagérer les détails croustillants, afin d’attiser un peu plus sa jalousie. Fier de la réaction qu’il croyait bientôt engendrer chez son acolyte grâce à cette expérience inédite, il rêvassait à son récent privilège quand ses prunelles se posèrent sur un livre abandonné sur la table du salon. A la vision du titre des moins accrocheurs sur la jaquette : “La reproduction des gastéropodes en milieu hostile”, il en conclut que l’ouvrage devait appartenir à la conquête actuelle de son colocataire, sachant pertinemment qu’il n’irait jamais s’adonner de son propre chef à telle sorte de loisir. Encore une qui se fait passer pour une élève modèle ! se dit-il.

 

    Le blondinet se redressa et l’attrapa dans le but d’en feuilleter distraitement le contenu. Il l‘ouvrit au marque-page – une enveloppe vierge –, espérant ainsi se moquer des goûts littéraires de la demoiselle dont Harry avait retroussé les jupons. Cependant, en reconnaissant sur-le-champ la prose d’un auteur qui n’avait d’autre valeur que l’écriture de cochoncetés – la fameuse Bibi Tchane, uniquement reconnue au travers de sa prestigieuse médiocrité –, il fut pris d’un doute atroce. Outre le fait que la jaquette ne servait qu’à masquer la vraie couverture de la production, il avait vu un exemplaire identique traîner sur le lit de Hermione avant de partir tôt dans la matinée. Amusé, il avait profité de son sommeil pour glisser un mot à l’intérieur, dans lequel il lui proposait de renouveler leur sauterie. Le jeune homme avait même choisi de le placer au moment le moins pathétique de l’histoire – voire le plus enfiévré, façon de parler –, où l’héroïne se faisait honorer par ses deux prétendants au rôle de Nymphésis… passage qu’il lisait présentement. Et l’énervement le gagna en découvrant que l’enveloppe dissimulait ladite proposition.

 

« L’enfoiré ! » s’exclama-t-il.

 

    Lui qui se faisait une joie d’irriter le Gryffondor en lui louant son exploit, il réalisa que le précité lui avait emboîté le pas. La lecture du trio endiablé avait dû donner des idées à la jouvencelle et son traître de compagnon avait immédiatement sauté sur l’occasion, le temps qu’il allât se restaurer. Certes, il avait personnellement joui des faveurs de l’insoupçonnée dévergondée et comptait en retirer tout le bénéfice, seul et sans scrupule, mais c’était chose inhérente à sa nature ! Où était donc passée la générosité de son vicieux d’ami ?! N’aurait-il pas pu retarder l’évènement jusqu’à son retour, en toute cordialité ? A ce propos… Comment diantre arrivait-il encore à être d’aplomb après la nuit mouvementée qu’il avait eue ? Car ayant à de multiples reprises partagé sa paillardise, il avait noté que le Rouge et Or s’illustrait davantage avec ses “Trois p’tits coups de reins et puis s’en vont…”, qu’au travers de capacités gargantuesques ! Bon, ok… Il était médisant. Plutôt cinq coups que trois, pour être – presque – honnête : deux au premier tour et trois au deuxième. Il a dû se doper avec une potion, c’est pas possible autrement ! se convainquit-il, puisque lui-même n’aurait pu tenir telle cadence sans avoir un souci de démarrage avec son Mini Lui et sa libido préalablement assouvie. Déterminé à gâcher la partie de plaisir que son compère de luxure s’offrait, il jeta le livre par terre et s’avança d’un pas lourd vers le lieu de débauche. Puis il cogna à la porte et hurla :

 

« Potter ! Le professeur Rogue sait tout de tes activités sexuelles ! Alors, je te signale que je lui ai évidemment assuré que tu m’avais fait un chantage honteux pour que je me la ferme et il veut te voir illico dans son bureau ! Je te conseille de t’y pointer en vitesse, il était d’une humeur massacrante ! poursuivit-il avec ironie. T’inquiète, comme je suis un mec sympa, je veux bien me sacrifier pour ne pas laisser ta copine en plan… » finit-il d’un ton faussement résigné.

 

    Le silence fut d’abord la réponse à sa tirade, quand il perçut enfin une voix enjouée féminine au bout de quelques secondes et un : “C’est bon, entre”. Ne se faisant absolument pas prier, Drago s’exécuta et contempla le couple à la lumière des chandelles, complètement nu sur la couche et dans une situation des plus compromettantes, en plissant les yeux d’un air ostensiblement mécontent. Allongé sur le dos, son coéquipier de jeux interdits le fixait avec malice tandis que ses mains étaient posées sur les hanches de Hermione, confortablement installée à califourchon sur lui. Celle-ci se retourna légèrement vers le nouvel arrivant et lui adressa un sourire espiègle, conjugué à une œillade qui le conviait sans nul doute à participer.

 

« Ah ? Tu nous as entendus ? lui demanda Harry, railleur, ayant parfaitement détecté ses mensonges.

 

— Si peu…

 

— Que veux-tu Malefoy, c’est ça d’avoir des qualités très recherchées ! le taquina-t-il en soulevant gentiment son amante en vue de la gratifier d’un petit coup de reins, la faisant glousser d’aise.

 

— Ben voyons ! grommela-t-il.

 

— Oh ! Arrête de bougonner et viens nous rejoindre. Hermione est d’accord. »

 

    Après lui avoir lancé un coup d’œil meurtrier et ravalé sa fierté, le Serpentard accepta, refusant de manquer telle opportunité. Et tant pis si Malefoy Junior avait perdu de sa superbe et risquait de se ridiculiser. Mais heureusement pour notre pauvre ami, il distingua sur la table de chevet une fiole qui contenait un produit salvateur : le “Sexus Dynamicus pour les nuls”. Aussitôt, il émit un rire sarcastique et s’avança vers l’objet dont il ignorait la provenance – ce qui ne lui importait pas, au final. Il s’en empara et considéra de ses prunelles moqueuses son condisciple, qui fit mine de l’ignorer, dévissa le bouchon et en but une gorgée.

 

« Une seule gorgée et tu pourras le faire deux ou trois fois à suivre, en gardant la forme, lui confia l’adolescente, les iris pétillants. C’était destiné à un de mes ex qui l’a assez mal pris et a préféré rompre. Je ne comprends pas pourquoi… » plaisanta-t-elle.

 

    Devant le regard perplexe du jeune homme, elle ajouta doucement – toujours positionnée sur son partenaire de lubricité – :

 

« Je suis venue ici à cause de ton mot et j’avais emmené ça au cas où, étant donné ta performance de la veille. Et… comme tu étais absent, j’ai discuté avec Harry et…

 

— Et une conversation en entraînant une autre… enchaîna gaiement ce dernier.

 

— Ca va, j’ai compris, le coupa-t-il, vexé.

 

— Bon ? Tu viens ? » murmura-t-elle sensuellement.

 

    Avec précaution, la jolie mutine ôta la masculinité turgescente nichée en elle, se pencha en avant et se cambra tout en rehaussant d’une manière suggestive la rondeur de ses fesses. Les yeux de l’intéressé s’écarquillèrent face à telle invitation, dévorant les courbes si gracieusement offertes. Il se hâta en conséquence de se dévêtir et, chose accomplie, s’agenouilla derrière l’aguicheuse, entremêlant ses jambes à celles son prédécesseur. Ses lèvres embrassèrent le dos de la coquine ; ses doigts câlinèrent son épiderme délicat et s’en allèrent ensuite visiter son puits fécond, déjà empli de cyprine. Son index et son majeur flattèrent les parois internes de ce fruitier tentateur tout en en appréciant la chaleur. Le bruit licencieux créé par leurs allers et retours résonna érotiquement aux oreilles de leur propriétaire qui, ravi de constater sur lui-même l’efficacité de la potion ingérée, décida d’en profiter. Aussi attira-t-il la mignonne un peu plus vers lui pendant qu’il guidait son érection aux portes de son éden et, d’un mouvement enthousiaste, il s’insinua totalement en elle. La sensation d’investir son humide coeur fut si grisante qu’il poussa un bref gémissement. Puis, se remettant de ce contentement, il tint fermement les hanches de la belle et entama ses coups de reins, cherchant à se glisser au plus profond de son exiguïté. Ses immixtions furent si exaltées que le claquement de leur peau respective rendit écho à leurs soupirs d’une plénitude lascive.       

 

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    De son côté, Harry dorlotait la poitrine de la demoiselle au-dessus de lui, qu’il dévisageait sous les assauts de son camarade. En appui sur ses paumes disposées autour de lui sur le matelas, paupières closes, le souffle entrecoupé d’exquis petits cris à chaque puissante pénétration du Serpentard, il adorait littéralement la découvrir sous cet angle. Une de ses mains se dirigea sans préavis vers le pétale de sa rose de charmes, afin de lui prodiguer une certaine douceur qui lui ferait assister à sa félicité aux premières loges. D’un geste pondéré qu’il tenta de maintenir à un rythme régulier, malgré les oscillations exercées sur le corps de la Rouge et Or par son assaillant, il cajola le charmant bouton qu’il avait eu plaisir à suçoter précédemment. Il continua son action une minute lorsqu’il devina son ravissement imminent, au travers de ses halètements. Drago semblait le sentir pareillement, ayant précipité son allure. Ce fut donc avec joie que ses oreilles accueillirent l’extase de la jouvencelle et que sa vue se délecta de la voluptueuse expression de son visage. Depuis le temps qu’il en rêvait, il était aux anges de l’y avoir – en plus – aidée. Il parsema son cou de baisers et, un court instant plus tard, fit savoir à son congénère qu’il voulait prendre le relais.  

 

    Complètement sous le joug de la nébuleuse post-orgasmique, la privilégiée s’abandonna aux bons soins de ses amants et consentit à suivre leurs muettes et tendres indications. Ainsi se retrouva-t-elle encore à genou entre les deux garçons, mais dans le sens inverse. Elle hoqueta de surprise en percevant son ami d’enfance la saisir par la taille et la posséder avec vigueur. Séance tenante, elle témoigna de sa satisfaction, ne regrettant définitivement pas d’avoir apporté la préparation stimulante. Voilà qui s’annonçait être un de ses meilleurs week-ends de l’année ! Elle vit soudain le Vert et Argent s’approcher d’elle, frôler ses lèvres de son pouce et pointer vers celles-ci son intimité dressée. Elle leva la tête et ses iris rencontrèrent ceux enflammés de son vis-à-vis. Incontinent, la libertine comprit sa requête silencieuse et se livra à la caresse buccale souhaitée. Ses doigts s’enroulèrent à la base de cette friandise charnelle et effectuèrent d’harmonieux va-et-vient tandis que sa langue la parcourait posément, émerveillée par la délicieuse fusion du liquide séminal de ses partenaires et de sa liqueur sexuelle. Et la polissonne finit par la prendre en bouche en intensifiant son œuvre, encouragée par la respiration devenue rapide du concerné.

 

    Ce dernier était charmé par cette attention et se régalait du spectacle de la jeune fille à quatre pattes entre eux deux. Ses prunelles savouraient d’ailleurs sans retenue le rebondi de son bassin sous les allers et venues euphoriques de son colocataire, et son effervescence augmenta en croisant les regards coquins que lui lançait sa bienfaitrice. Il toucha amoureusement ses joues rosies et passa une main dans ses cheveux bouclés pour la remercier, en l’incitant à prolonger son entreprise enivrante. Merlin ! Il espérait que ce cher Potter en aurait vite terminé, tant son avidité de jouir se faisait croissante. Ce qui ne tarda pas à être le cas, puisqu’il vit le précité amplifier sa cadence ; Hermione poussant de petits gémissements diablement excitants à chaque fois que le bientôt comblé s’enfonçait en elle avec ardeur. Le râle éclatant que Harry manifesta subitement fut le signe de sa délivrance et à peine la place fut-elle libérée que, n’y tenant plus, notre blondinet pressa l’adolescente à s’allonger.

    Il se colla à elle et l’embrassa passionnément, l’éveillant davantage à la concupiscence, et se faufila ensuite entre ses cuisses. Ivre de désir, il se fit réadmettre sur-le-champ dans son étroitesse pleine de semence et la visita dans toute son étendue, entrant et sortant avec adresse. Par moments, il ralentit sa manœuvre pour l’accélérer à brûle-pourpoint, embrasé par l’idée d’être en elle dans l’entièreté, haletant au-dessus d’elle, les yeux plongés dans les siens et faisant onduler ses seins par ses vifs coups de reins. Le royaume féerique lui ouvrit finalement ses portes et ce fut en nichant son visage dans le cou de sa dulcinée qu’il éprouva l’onde prodigieuse, déposant en son intérieur sa généreuse contribution.

 

    Prêt à revenir à la charge grâce à la solution miraculeuse, le Gryffondor attendit que son opposé cessât son baiser langoureux avec la belle et s’écartât, afin d’en échanger un avec elle. Il lui prouva son affection en effleurant son corps avec sensibilité, entretenant son appétence, puis il installa ses fines jambes sur ses épaules et s’inclina vers elle en s’appuyant sur ses bras tendus. Son vit reconnut immédiatement le chemin qui menait au paradis et s’y engagea derechef. Il l’honora d’habiles va-et-vient, engendrant un son lubrique en vertu de l’importance de leurs fluides sexuels respectifs ; quelques gouttes de sueur tombant de son front sur le sien délicat. Harry perpétuait son ouvrage avec célérité quand l’envie de conclure autrement lui traversa l’esprit. Subséquemment, il s’arrêta dans le but de lui faire part de son ambition et fut enchanté par son assentiment. Il s’assit donc à sa droite tandis qu’elle se redressait et la laissa sucer sa virilité avec gourmandise. Bien entendu, celle-ci s’appliqua à la tâche comme elle l’avait fait pour le Serpentard qui, en ce qui le concernait, avait déjà récupéré ses moyens.

 

    Drago salua mentalement les effets fantastiques de la potion et nota qu’il lui faudrait impérativement s’en procurer plusieurs bouteilles, dès que possible. Voyant que la petitesse de Hermione était à nouveau esseulée, il se précipita derrière elle et se déclara encore empereur de ses vallées secrètes, par de profondes immixtions. Pendant que son ancien ennemi était gagné par une deuxième extase et que son amante dégustait ses chaudes gerbes saccadées, son regard était rivé sur l’essence de sa symbiose avec elle. La convoitise de la remplir une seconde fois se fit tellement impérieuse que, même essoufflé, il ne changea rien à son rythme. Peu après, il vit son homologue caresser le point d’amour de la mignonne et distingua aussitôt de délicieuses contractions internes qui, conjuguées à la capiteuse odeur de leurs sécrétions corporelles, accrurent son plaisir. Et lorsqu’il ouït son orgasme, il ne put s’empêcher de la pénétrer avec plus de fougue. Le paroxysme de leur union le submergea brusquement, le faisant presque crier sous la jouissance alors qu’il éjaculait en elle le fruit de ses entrailles.

    Enfin, la vague de volupté consommée, il se blottit dans son dos et l’étreignit tendrement, appréciant avec elle les dernières sensations de béatitude durant de longues minutes.

 

    Puis il lui chuchota doucement à l’oreille :

 

« Eh bien mon Impératrice, as-tu décidé qui serait désormais ton Nymphésis ? »

 

    Un rire étouffé féminin fut sa première réponse, jusqu’à ce qu’un discret : “Tu es libre tous les prochains samedis soirs ?” et une œillade malicieuse vinrent le contenter dans sa fierté et lui arracher un sourire radieux.

 

 

 

Fin.

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec Hermione
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Dimanche 14 février 7 14 /02 /Fév 15:40

Une invention de rêve

 

Une aventure sexuelle de Harry Potter en sixième année.

 

Avec : Hermione Granger

 

 

 

 

La rentrée approchant, le chemin de traverse était inhabituellement fréquenté en ces périodes troubles. Cela signifie que peu de monde osait arpenter la célèbre rue magique mais que le nombre de passants était malgré tout plus important que tous les jours qui ont suivi l'annonce officielle du retour de Voldemort. Une seule boutique attirait une vraie foule, « les farces pour sorciers facétieux » de Weasley frères.

A l'intérieur, on se bousculait pour voir les nouveautés inventées par les jumeaux et cela embêtait beaucoup Hermione. Elle était venue avec Harry, Ron et Ginny pour acheter leurs fournitures scolaires et ils en avaient profiter pour faire un tour au magasin de Fred et Georges. Malencontreusement, la veille, Hermione avait sans méfiance prit un télescope dans une boîte des deux frères et celui-ci lui avait donné un coup de poing. Elle arborait malgré elle un superbe oeil au beurre noire que tous les sorts de Molly Weasley n'avaient pas réussi à enlever. Fred lui avait donné une fiole contenant une épaisse pâte jaune qu'elle devait badigeonner mais elle était constamment bousculée et craignait de se mettre un doigt dans l'oeil en essayant d'étaler la crème.

Elle se faufila alors derrière le comptoir pour rejoindre l'arrière boutique. Fred la vit de loin mais il suffit à la jeune fille de lui montrer la fiole pour qu'il comprenne qu'elle cherchait plus de tranquillité.

Enfin au calme, Hermione déboucha la fiole et se dépêcha de s'en administrer une bonne dose sur le contour de l'oeil. Puis elle fourra la crème dans sa poche, avec toutes les vieilleries des jumeaux qui trainaient au terrier, cela pourrait s'avérer utile. Son regard se posa sur l'attirail des farces et attrapes entreposées. Elle n'avait pas toujours apprécié le travail de Fred et Georges mais elle reconnaissait volontairement maintenant que la plupart de leurs inventions étaient de la magie remarquable. Elle l'avait même dit à haute voix à Harry tout à l'heure et, pour la remercier du compliment, Fred lui avait dit de prendre une boîte de « Rêve éveillé », une incantation qui devait donner à son utilisateur un rêve très réaliste pendant une demi-heure. Juste de quoi passer le temps en cours, comme l'avait fait remarquer les jumeaux. Hermione en aperçu un assortiment dans un coin sombre et prit une boîte qu'elle mit également dans sa poche. Elle n'avait pas l'intention de s'en servir en cours, elle, mais faire une petite pause rêveuse de quelques minutes était toujours bon à prendre à d'autres moments.

Elle ressortit de l'arrière boutique alors que Fred et Georges s'y dirigeaient justement en compagnie de Harry. Probablement pour le remercier de les avoir financé, pensa-t-elle. Hermione se retrouva à côté de Ginny qui observait toujours avec envie les boites de « Rêve éveillé » sur leur présentoir.

 

_ Je me demande avec quoi ils ont fait ça, fit la petite rousse. Bon, ils ont eu beaucoup de cours pour les tester, ça c'est sûr.

 

Hermione se posait aussi la question. Ne pouvant atteindre les boites sur le présentoir à cause de la foule, elle prit celle qu'elle avait en poche pour y lire les indications.

C'est alors qu'elle s'aperçut qu'elle n'avait pas prit un « rêve éveillé ». Les boîtes sur le présentoir représentaient un couple sur un navire de pirate en mer, avec une dominance de bleu clair, tandis que celle qu'elle tenait en main était d'un rose foncé, presque rouge, où se dessinait une silhouette féminine toute noire juste à côté du nom : « Eronirique ». Hermione remarqua que les boîtes de « rêve éveillé » était interdite à la vente au moins de seize ans. Celle de « Eronirique », au moins de dix huit. Elle jeta un regard anxieux autour d'elle. Il y avait trop de monde pour que quelqu'un remarque qu'elle n'avait pas un article conventionnel et Ginny lisait les détails d'une boîte de « rêve éveillé ». Hermione cacha la sienne un peu mieux et se mit à lire à son tour.

 

« Eronirique, le filtre breveté Weasley frères de leur toute nouvelle gamme « Charmes charmants » (vente réservée aux adultes, uniquement par correspondance), se base sur le principe de « rêve éveillé » (gamme « farces pour sorciers facétieux ») avec une puissance accrue de réalisme spécialement axée sur les rêves érotiques. Sensations réelles garanties. Voir notice d'utilisation et d'effets secondaires à l'intérieur avant utilisation. À n'utiliser que pendant le sommeil. »

 

Hermione observa la boîte d'un air amusé. Une gamme érotique. Ginny lui avait parlé du développement de ses frères dans les ustensiles de défense contre les forces du mal mais ils semblaient utiliser également d'autres domaines de marché. Pas étonnant que leur petite sœur ne soit pas au courant de celle-ci.

La jeune fille se demanda si elle ne ferait pas mieux d'aller remettre la boîte à sa place. Ce n'était pas très honnête vis à vis de Fred et Georges et, lorsqu'on était élève à Poudlard, on avait rarement besoin de ce genre de palliatif. D'un autre côté, elle qui avait déjà été impressionnée par les « rêves éveillés » se demandait à quel point la puissance du filtre avait été accrue. Sa curiosité l'emporta et elle fourra à nouveau la boîte dans sa poche lorsque les jumeaux sortirent avec Harry de la réserve. Fred et Georges s'approchèrent d'Hermione et Ginny pour les emmener voir leur gamme « Charmes de sorcières », constituée de petits filtres d'amour et divers autres produits ou sortilèges orienté vers la séduction. Hermione ne fut guère impressionnée en sachant qu'elle avait déjà beaucoup mieux sur elle.

Les achats terminés, ils rentrèrent tous au terrier où la soirée se passa agréablement. Au fur et à mesure que la nuit approchait, Hermione sentit grandir la nervosité. Elle se demandait vraiment ce qui allait se passer lorsqu'elle aurait avalé le filtre. Elle avait lu la notice dès qu'elle s'était retrouvée seule un moment. Il y avait beaucoup de mises en garde mais rien qui ne la concernait. Le mode d'emploi était également très détaillé. Les jumeaux recommandaient clairement et à plusieurs reprises de n'utiliser le filtre que pendant le sommeil, les réactions aux sensations provoquées seraient incontrôlables éveillé. D'ailleurs le filtre semblait aussi contenir un léger somnifère pour aider l'utilisateur à s'endormir au moment de se coucher.

L'impatience atteint son comble durant le repas. Assise, sans pouvoir bouger entre Harry et Ron, Hermione trouva le temps interminable. Enfin, Mrs Weasley les envoya se coucher et elle monta dans la chambre de Ginny en compagnie de la petite rousse. Hermione profita d'un moment d'inattention de son amie pour boire discrètement le filtre puis elle se coucha rapidement. Lorsque Ginny éteignit sa bougie, elle se sentait déjà somnoler.

Et pourtant le sommeil ne vint pas. Allongée dans le noir, elle se sentait au contraire de plus en plus réveillée. « Je dois être trop nerveuse, pensa-t-elle, essaie de te calmer ma fille ». Elle se redressa, assise dans son lit, avec l'intention de se lever et d'aller se chercher un verre d'eau. Mais soudain, elle se rendit compte qu'elle n'était plus dans son lit mais dans un fauteuil. Un petit fauteuil qui faisait parti d'une rangé d'autres fauteuils semblables. Devant elle une lueur éclairait faiblement les ténèbres. C'était un écran. Elle était dans une salle de cinéma. Elle rougit en se rendant compte qu'elle était toujours dans la nuisette qu'elle avait passée pour aller se coucher. Et elle se sentit encore plus gênée lorsqu'elle vit le film. Sur l'écran, une jeune femme entièrement nue était agenouillée, entourée de trois hommes qui arboraient fièrement leurs virilités hors de leurs pantalon et la jeune femme utilisait au mieux sa bouche et ses mains pour les satisfaire ensemble.

Hermione eut une vision fugitive d'elle-même, une jeune fille en nuisette au beau milieu de la nuit dans la salle sombre d'un cinéma porno. Si l'on cherchait la définition du mot « vulnérable » dans le dictionnaire, cette image l'aurait parfaitement illustrée. Sous le choc, elle se demanda vaguement comment elle était arrivée là mais, elle n'eut pas la possibilité d'étudier la question plus avant car une main sortit des ténèbres pour se poser sur sa cuisse nue. Un frisson lui parcouru la colonne vertébrale tandis qu'elle sentait la paume rugueuse caresser doucement sa peau de haut en bas, se rapprochant un peu plus de son intimité à chaque aller-retour. Hermione ne savait pas quoi faire. Elle ne pouvait pas bouger. Comme si elle était devenue spectatrice de ce qui arrivait, regardant un film à travers ses propres yeux. Mais un film bien plus réel que celui de l'écran. Au frisson succéda une chaleur intense dans son ventre.

Elle ne voyait pas son voisin dans la pénombre de la salle en dehors d'une silhouette noire. On aurait cru que l'écran refusait de l'éclairer. Malgré cela, elle restait immobile sous sa caresse. Son corps restait sans bouger. Elle ressentait néanmoins tout ce qui arrivait et un léger gémissement franchit ses lèvres lorsqu'il passa sous la petite culotte pour investir sèchement de deux doigts son trésor le plus précieux.

Tandis qu'il entamait un lent va et viens, Hermione vit une seconde main jaillir des ténèbres et se refermer sur son avant bras. L'homme le souleva et l'amena à lui. Elle sentit alors quelque chose de chaud glisser sur sa paume. Ses doigts se refermèrent, instinctivement ou mécaniquement, autour du membre viril. A sa propre surprise, elle se mit à le masturber au même rythme que les doigts qui exploraient son doux coquillage.

De la lave en fusion coulait probablement dans ses veines désormais. Elle n'avait pas souvenir d'avoir jamais été aussi excitée. Elle était toujours désorientée mais elle ne s'en souciait plus trop pour le moment. Elle se contentait de caresser la verge de l'inconnu, espérant qu'elle viendrait ensuite calmer sa brulante ardeur. Affairée à cette tache, Hermione ne sentit pas tout de suite qu'une autre main se poser sur la peau satinée de sa seconde cuisse. Evidemment, se dit-elle, il ne pouvait pas n'y avoir qu'un seul homme dans toute la salle de cinéma. Mais elle sentit qu'elle n'avait plus peur. Au contraire, un second partenaire ne lui semblait pas de trop pour venir à bout de l'incendie qui se répandait dans son corps. Sans qu'on la sollicite, Hermione envoya son autre main vers l'entrejambe du nouveau participant et ne fut pas surprise de trouver le sexe bien dressé hors du pantalon. Elle s'en empara vivement et le fit lentement coulisser entre ses doigts.

Les doigts dans son intimité se firent plus inquisiteurs et plus rapides. Elle même augmenta la cadence sur les deux tiges de chair tout en ondulant du bassin sous leur impulsion. Hermione ne put empêcher des gémissements de franchir ses lèvres. Bien qu'elle se sentait partir dans un vrai délire sous ses désirs brulants, elle était encore assez lucide pour se douter que ce genre de manifestations bruyante en un tel lieu allait considérablement attirer l'attention. Ainsi ne fut-elle pas surprise de voir deux bras passer au dessus de ses épaules pour venir malaxer ses petits seins à travers sa nuisette.

Que ce soit celui qui fouillait son sexe, celui qui caressait sa cuisse ou celui qui s'était emparé de sa poitrine, Hermione remarqua que les hommes agissaient avec rudesse. Mais comment pouvait-il en être autrement ? Elle se fit la réflexion d'être une gazelle perdue qui se serait approchée du territoire d'un groupe de lions. Forcément, la gazelle se faisait croquer sans que les lions ne se posent de questions.

Une ombre s'interposa entre elle et le film. Le spectateur qui se trouvait devant elle venait de se retourner à genoux sur son siège pour lui faire face. La lumière réfléchie par l'écran nimbait le personnage d'un halo blanc mais le contre jour rendait indécelable le moindre de ses traits. Toutefois, le mouvement vif de son bras ne laissait aucun doute au fait que l'inconnu se masturbait vigoureusement, préférant au film le spectacle en chair et en os. Hermione fit glisser ses pieds hors de ses pantoufles et se renfonça un peu dans son fauteuil pour faire passer ses jambes au dessus du dossier. L'homme cessa de se caresser pour laisser les orteils de la jeune fille prendre la place de sa main. Le spectateur qui caressait sa cuisse s'interrompit pendant qu'Hermione se repositionnait. Il ne manqua apparemment pas de s'apercevoir qu'ainsi, la jeune gryffondor offrait de nouvelles possibilités. Il posa sa main sur l'arrière de la cuisse et descendit doucement vers la petite fesse ronde qu'il savoura un instant. Tout en malaxant la chair ferme avec rudesse, il s'approcha du petit anneau nouvellement apparu pour y fourrer deux doigts sans plus de délicatesse.

Hermione tressaillit un peu sous l'intrusion mais elle n'eut pas le temps d'y penser plus avant car un membre viril vint se frotter contre sa joue. Le spectateur de derrière espérait apparemment faire connaissance avec les lèvres appétissantes de la jeune fille et celle-ci tourna docilement la tête pour prendre le pieu de chair en bouche. Les mains de l'homme quittèrent alors sa poitrine pour s'emparer de sa tête et l'immobiliser. Il avait l'intention d'aller et venir entre les lèvres de la jeune fille à son rythme sans que celle-ci aie son mot à dire. Elle se contenta donc de caresser de sa langue le membre mouvant dans sa bouche. Pendant ce temps, les deux hommes sur ses côtés s'étaient à leur tour emparés de la jeune poitrine de leurs mains libres. Ils abaissèrent la nuisette juste assez pour faire apparaitre les petits seins fermes et soyeux dont leurs bouches se délectèrent aussitôt.

La jeune fille n'avait plus beaucoup de marge de manoeuvre. Elle avait l'impression d'être utilisée comme une poupée. Et elle trouvait cela étrangement confortable de n'avoir rien à faire et de laisser les autres décider de tout. « Peut être ai-je des pré-dispositions pour la soumission, pensa-t-elle. De toute façon, il n'y aura jamais un meilleur moment que celui-ci pour le savoir ». Elle s'abandonna donc aux désirs des hommes, curieuse de voir ce qui arriverait.

Qu'ils aient senti les dernières résistances de la jeune fille tomber, ou bien qu'ils se soient soudainement décidés tous ensemble sans rien dire, les spectateurs s'arrêtèrent tous leurs divers mouvements à l'encontre de leur jeune partenaire et la firent se lever. Les mains la débarrassèrent vivement de sa nuisette et de sa petite culotte. Aussitôt qu'elle fut complètement nue, les hommes la mirent à genoux sur son siège.

Elle se retrouva face au membre de l'inconnu qu'elle avait caressé de ses pieds. Celui-ci s'enfourna avec rudesse dans la petite bouche docile mais il laissait la belle aller et venir sur tout le long de son manche. Les autres n'étaient pas en reste. Hermione sentit celui qu'elle avait sucé auparavant passer par dessus le dossier du siège pour caresser son joli petit cul tandis que les deux autres avaient à nouveau guidé ses mains sur leurs pieux de chair respectifs. Pendant qu'elle s'emparait à nouveau des deux mats toujours aussi durs et qu'elle reprit ses caresses, l'homme derrière elle écarta ses petites fesses rondes pour que son gland se fraie un passage jusque sur son anus. Là, il se pressa tout contre, entrant en elle avec lenteur, non qu'il n'était pas empressé, mais parce que la demoiselle n'était pas dans une position facilitant l'insertion. Pendant ce temps, les deux autres caressaient fougueusement la jeune poitrine de la belle et avait chacun inséré deux doigts dans son intimité. Enfin, l'inconnu entra pleinement dans le petit derrière et se mit à donner de vigoureux coups de boutoirs.

Hermione n'y avait pas gagné beaucoup de liberté d'action mais elle essayait de faire au mieux. Elle utilisait le peu d'élan qu'elle pouvait se permettre pour ruer aussi fort que possible sur le membre fiché dans son anneau secret. Ce même élan lui permettait d'aller et venir furieusement sur le savoureux pénis qui coulissait entre ses lèvres et cette vigueur bénéficiait également à la masturbation frénétique de ses voisins. L'adolescente poussait des râles de plaisirs étouffés tandis que les mains tentaient de lui faire encore augmenter la cadence. Hermione ne se souvenait pas d'avoir jamais senti un désir aussi brulant dans ses entrailles.

Le premier à abdiquer fut celui de derrière. Sans faire cesser les mouvements frénétiques de la jeune fille sur son membre, il se répandit dans le dos de la demoiselle. Au moment où il se retirait, ce fut au tour de l'homme qui était devant. Contrairement à son prédécesseur, il immobilisa sa partenaire et se ficha dans sa bouche jusqu'à la garde où il laissa sa semence envahit la gorge d'Hermione. Celle-ci dut presque se débattre pour qu'il la lâche enfin et puisse à nouveau respirer.

Elle n'eut le temps de prendre qu'une gorgée d'air que son voisin de droite la prit par les hanches et la souleva sans difficulté. Il la ramena à lui et l'abaissa sur son mat sans autre considération. La jeune fille poussa un hoquet de surprise lorsqu'il pénétra son abricot juteux mais elle se mit aussitôt à monter et descendre le long du membre vigoureux. Son nouvel amant s'empara de ses petits seins et les malaxa rudement. Le dernier homme s'approcha à son tour et se positionna devant la jeune adolescente. Il ramena tous les cheveux de celle-ci sur sa nuque afin de pouvoir les tenir d'une seule main et lui permettre de manipuler la tête d'Hermione comme celle d'une simple marionnette. Il la fit pencher en avant et entra entre les lèvres déjà ouvertes.

Après le traitement qu'elle avait subit, la belle ne fut plus longue à crier son plaisir. Elle sentit son corps vibrer sous la jouissance et s'arrêta pour mieux profiter de ses sens. Mais les hommes n'en avaient pas encore terminé avec elle et ils la forcèrent à reprendre aussitôt ses allées et venues.

L'inconnue qui lui faisait face quitta sa bouche pour poser sa virilité entre les deux petits seins. Avec toute la docilité attendue, Hermione les pressa l'un contre l'autre et fit coulisser le membre sur sa peau satinée. Sa poitrine contenait à peine le mat vigoureux. L'homme ne s'y était de toute façon installé que pour parachever sa jouissance et il recouvrit la gorge de la jeune fille de son nectar. Le dernier spectateur la tenait par sa taille fine et imposait ainsi à l'adolescente un rythme soutenu sur son pieu de chair. Lorsqu'il appuya sur ses hanches pour la faire stopper, fiché au plus profond d'elle, Hermione savait qu'il en avait également terminé. Elle sentit une chaude rivière se répandre dans son ventre.

Sans plus de considération que pendant l'acte, l'homme la souleva et la réinstalla sur son siège. Rassasiée, ses sens enfin apaisés, la jeune fille n'en avait que faire. Son dernier souci était de se lancer un sort de prévention et elle chercha sa nuisette à tâtons sur le sol pour récupérer sa baguette. Puis elle eut une révélation. Sa nuisette n'ayant pas de poche, elle n'avait pas pu prendre sa baguette magique. L'horreur s'insinua en elle. Hermione se rendit compte qu'elle venait d'avoir des rapports avec quatre inconnus sans avoir un quelconque moyen de contraception, et pire, aucun moyen de se prémunir contre une quelconque maladie sexuellement transmissible.

 

invention reve

 

L'adolescente commença à paniquer. Bien qu'elle savait que cela ne menait à rien, elle retourna sa nuisette dans tous les sens, se disant intérieurement qu'elle n'avait pas pu être aussi stupide. Mais il fallait se rendre à l'évidence, elle ne savait déjà pas comment elle était arrivée ici, elle n'avait donc pas choisit ce qu'elle emmènerait avec elle. Hermione sentit les larmes lui venir. Elle devait partir d'ici, vite, et retourner au terrier pour retrouver sa baguette en espérant qu'il ne serait pas trop tard pour lancer le sort. Ce qui n'aurait su être le cas. Elle chercha la sortie des yeux mais fut à nouveau horrifiée. Tout autour d'elle se tenaient des ombres. Les autres spectateurs de la salle s'étaient rassemblés et lui bloquaient tout accès. Ils n'avaient apparemment aucune envie qu'elle s'en aille.

La jeune fille tenta le tout pour le tout et fonça tête baissée, essayant d'écarter les inconnus de sa route avec toutes les forces qui lui restaient. Mais sa tentative était vouée à l'échec et de nombreuses mains s'emparèrent d'abord de ses bras et de ses jambes avant d'immobiliser tout son corps. Elle tentait encore de se débattre avec l'énergie du désespoir mais on la maintenait fermement.

 

_ Hermione !

 

Une voix retentit dans la salle. Elle semblait provenir de l'écran. L'adolescente jeta rapidement un regard dessus. Il était totalement blanc et dégagé une lumière aveuglante.

 

_ Hermione ! Réveille-toi !

_ Bon, pas la peine d'insister. Ecarte-toi !

 

Hermione entendit un vague sifflement puis la lumière envahit la pièce toute entière, chassant les ombres. Puis elle régressa et un visage plein de taches de rousseur et surmonté de cheveux roux l'observait.

 

_ Hermione, ça va ?

 

Pendant un instant, elle voulut répondre non. Puis elle reconnut Georges et lui sauta au cou.

 

_ Argh ! Doucement !

_ Ce truc n'est pas encore au point. Il faut qu'on trouve un moyen de le faire arrêter avant que ça n'aille trop loin.

 

La jeune fille releva la tête de l'épaule de Georges et vit Fred qui examinait la boite de « Eronirique » qu'elle avait pourtant cachée.

 

_ Nous aurions été heureux de t'échanger ce produit contre le « rêve éveillé » que tu devais prendre à la base, si tu nous l'avais demandé et si nous avions finit de travailler dessus. Comme tu l'as apparemment remarqué, il nous reste quelques finitions. Tu as de la chance que maman nous ait ordonné de venir récupérer nos téléscopes avant que d'autres personnes se blessent. Nous sommes les seuls à connaître la formule pour arrêter les rêves préfabriqués.

_ Désolée.

 

Hermione n'était pas très sincère en disant cela. Bien sûr, quelque part, elle ressentait un peu de culpabilité et de honte d'avoir emporté l'article sans permission, mais cela était noyé par un intense sentiment de soulagement. Elle avait eu vraiment peur. Elle en tremblait même un peu mais maintenant, elle sentait son corps se réchauffer peu à peu.

 

_ Quand on est arrivé, Ginny se demandait pourquoi tu n'étais pas encore levé, reprit Georges. Mais tout le monde voulait te laisser dormir. Sauf que nous savions que tu étais censée avoir un « rêve éveillé » et j'avoue que nous ne les avions pas testé au moment de s'endormir. On s'est donc dit que tu avais peut être fait une erreur et on a voulu vérifier en prétextant aller voir nos vieilles affaires.

_ On a écouté à la porte et on entendait des bruits bizarres. On a eu un peu peur et on est entré. Mais en fait tu... euh.. enfin tu gémissais quoi.

 

La jeune fille sentit le rouge lui monter aux joues. En même temps, la chaleur de son corps monta d'un cran. Elle se rendit compte en un instant qu'elle était à moitié nue devant deux garçons, tenant toujours fermement l'un d'eux contre elle, qui l'avaient surpris en plein rêve érotique.

Fred avait été gêné de raconter leur entrée mais il continua son histoire.

 

_ Bref, quand on a comprit que tu dormais vraiment, on a cherché la boite de « rêve éveillé » pour savoir si tu l'avais utilisé. Mais on a finit par trouver cette boite là.

 

Il tendit la boite de « Eronirique ». Hermione s'imagina un instant les deux frères faisant des fouilles dans un silence gêné à côté d'une fille en pleine extase. Dans ses bras, Georges ne faisait plus le moindre mouvement et n'avait plus prononcer le moindre mot depuis un certain temps. La chaleur qu'elle ressentait s'installa obstinément dan son ventre et, inconsciemment, elle resserra son étreinte.

 

_ C'est à ce moment-là que tu as commencé à t'agiter franchement. On a tout de suite compris que ton rêve virait au cauchemar. Tu te serais bien réveillée toute seule à un moment mais on avait peur que tu finisses par te faire mal. On a d'abord essayé de te réveiller en douceur mais rien n'y a fait. Alors j'ai lancé le sort de réveil.

 

Hermione détendit ses bras autour de Georges qui sembla respirer de nouveau.

 

_ Alors je suppose que je dois vous remercier, fit-elle.

 

L'adolescente se pencha sur Georges et l'embrassa fougueusement. Surpris, celui-ci ne répondit pas tout de suite.

 

_ Euh... Hermione..., fit timidement Fred derrière elle, il est fortement possible que ce que tu ressentes soit un contre coup de la potion et... enfin... nous ne voudrions vraiment pas profité de la situation tu sais...

_ Pour mon envie soudaine, d'accord, répondit-elle en quittant les lèvres de Georges. Mais votre produit embrouille aussi l'esprit.

_ Un peu, lança Georges d'une petite voix. Mais jusqu'à présent tout les tests montrent que, quelque soit la façon dont on est éveillé, on reprend ses esprits aussitôt.

_ Alors je suis bien consciente de ce que je fais et j'en ai envie maintenant. En plus on a vécu assez longtemps tous les trois à Poudlard pour que vous sachiez que je suis toujours franche dans ces cas-là.

 

Hermione se pencha à nouveau sur Georges qui, convaincu cette fois-ci, répondit aussitôt à son baiser. Fred vérifia que la porte était bien fermée avant d'aller s'assoir derrière la jeune fille.

Tandis que les deux frères la caressait avec douceur, ce qu'elle appréciait après la rudesse de son rêve, elle se mit à masser sans vergogne les bosses qui se formaient sous les pantalons des jumeaux. Puis, tandis qu'elle échangeait des baisers avec l'un et l'autre, elle ouvrit les braguettes et fit sortir les deux tiges bien dures qu'elle masturba lentement. Fred avait glissé l'une de ses mains dans le corsage de la belle et savourait la tendresse de sa jeune poitrine en posant de petits baisers sur sa nuque et ses épaules soyeuses. Georges avait faufilé sa main sous les couvertures pour parcourir la douceur de ses cuisses.

Il se rapprochait peu à peu de l'intimité de l'adolescente et finit par retirer la petite culotte qui le gênait dans ses ambitions. Lorsqu'il commença à agacer le bouton d'amour, la jeune fille poussa un petit cri.

 

_ Attendez !

 

Elle rejeta les couvertures et se leva brusquement, laissant les deux garçons avec un grand désarrois. Hermione s'approcha de la chaise sur laquelle elle avait posé ses affaires de la veille et tâta la poche de son jeans. Ouf ! La baguette magique était bien là. Rassurée, elle se tourna vers les jumeaux.

Elle éclata de rire en voyant leur air dépité, leurs membres à l'air. Puis elle fit doucement glisser les fines bretelles de sa nuisette sur ses épaules et celle-ci se retrouva à terre.

 

_ C'est bon, tout va bien. Amusons-nous !

 

L'adolescente retourna vers le lit et positionna son corps gracile face aux deux frères. Ceux-ci, rassurés à leur tour, s'avancèrent légèrement, juste assez pour que leurs langues viennent savourer le doux coquillage de la belle. Devant le double intérêt que l'on portait à son intimité, Hermione sentit la chaleur de son ventre la bruler jusqu'à la gorge. Elle frémissait tandis que les jumeaux, tour à tour, exploraient les profondeurs de son sexe ou malaxaient son bouton d'amour entre leurs lèvres. La jeune fille dut s'accrocher aux épaules de ses fougueux partenaires pour ne pas défaillir.

Georges laissa son frère seul face au plus précieux trésor de la douce et fit remonter sa langue le long du ventre pour aller glisser sur la délicieuse poitrine. Il s'y attarda un peu, mais se leva complètement pour aller goûter à nouveau les lèvres d'Hermione. Celle-ci l'accueillit avec passion et envoya sa langue rencontrer sa consœur qui avait parcouru un si doux chemin. Puis l'adolescente quitta les lèvres du garçon et s'agenouilla au sol, face à Fred. Elle sentit Georges passer derrière elle et s'agenouiller également tandis qu'elle s'emparait du membre de son frère pour le masturber tout en couvrant le gland des caresses de sa langue. Des mains se posèrent sur ses petites fesses et jouèrent un peu avec, appréciant l'élasticité de la peau ainsi que sa grande douceur.

Georges s'empara de ses hanches de la belle et présenta son membre devant l'intimité impatiente qu'il caressa un peu de son extrémité sensible avant d'y pénétrer enfin. Hermione poussa un gémissement de satisfaction alors que le garçon entamait ses coups de boutoirs. Avec un petit regard coquin pour Fred, elle descendit sa langue sur les bourses de ce dernier en augmentant la cadence de ses caresses sur son pieu de chair.

La jeune fille commençait à sentir son désir devenir plaisir. Elle se mit à aller au devant du membre qui allait et venait dans son ventre et elle fit bénéficier le second de ces mouvements en le prenant en bouche.

 

_ Et bien ma belle, fit Georges en grognant, C'est la grande forme dès le lever.

_ Ouais, approuva Fred entre deux gémissements de plaisirs. La formule dure un rien trop longtemps.

_ On va devoir employer notre technique spéciale.

 

Hermione n'écoutait la conversation que d'une oreille. Elle était ouverte à tout, de toute façon.

Aussi elle n'eut aucune appréhension lorsque George se ficha complètement en elle et entoura sa taille fine de ses bras. Tandis que Fred se dégageait de sa bouche savoureuse, la jeune fille se sentit soulevée et partir en arrière. Elle se retrouva assise sur Georges (le pieu de chair toujours profondément ancré dans son intimité) qui était lui-même assis sur le lit de Ginny. Georges s'allongea en travers du matelas et attira le dos de l'adolescente contre son torse. Elle comprit ce qui arrivait lorsque Fred se pencha face à elle. Les doigts des garçons jouèrent sur l'élasticité de ses lèvres intimes pour que le second membre vienne rejoindre son jumeau dans le sanctuaire des sanctuaires. Herimone enserra les hanches de Fred avec ses jambes pour offrir une meilleur position mais elle grimaça néanmoins lorsqu'il se pressa contre la place déjà occupée. Avec dextérité, et probablement une certaine expérience de la chose, les frères réussirent à se retrouver tous les deux dans le ventre de leur partenaire.

Le premier choc passé, Hermione sentit le plaisir revenir à grands pas. Tandis que Fred commençait des vas et viens en douceur, elle se mit à onduler des hanches. Georges, se contentait de caresser le corps de la jeune fille, n'ayant pratiquement aucune marge de manœuvre. Le trio s'enfiévra rapidement à nouveau. L'adolescente crut devenir folle de plaisir, partagée entre la tendresse des caresses de Georges et la fougue de Fred. Elle haletait en se retenant à grande peine de crier son extase.

Fred donna un dernier coup de rein avant de se libérer dans le ventre de leur amante. Il s'écroula ensuite sur le côté, laissant les deux autres finirent tranquillement. Hermione se redressa et se retrouva à chevaucher Georges qui admirait le parfait petit cul de la belle monter et descendre sur son pieu de chair. La jeune fille n'eut pas à se démener longtemps. Son partenaire grogna et libéra un flot chaud et épais dans son intimité. Elle sentit la jouissance s'emparer de son corps et prit sur elle pour ne pas l'exprimer bruyamment. Puis elle se laissa tomber à son tour sur le matelas.

Les garçons l'embrassèrent et la caressèrent tendrement pendant que chacun reprenait son souffle, puis Georges fit remarquer que Ginny était peut être patiente mais qu'elle finirait tôt ou tard par monter pour voir si tout allait bien. Les trois jeunes gens se levèrent donc et s'habillèrent. Hermione n'oublia pas de se jeter un sort de prévention puis ils quittèrent la chambre. Les jumeaux montèrent chercher leur matériel tandis que l'adolescente descendait à la cuisine.

 

_ Enfin te voilà, fit Ginny en la voyant arriver. Tu étais bien fatiguée apparemment.

 

La petite rousse se trouvait dans un fauteuil et lisait tranquillement. Harry et Ron étaient de corvée de vaisselle et ne lui accordèrent qu'un « bonjour » avant de se remettre à la tâche.

 

_ J'ai... euh... eu du mal à m'endormir, répondit Hermione tout en réfléchissant. Je crois que je ne me dépense pas assez ces jours-ci, je vais me coucher sans être vraiment fatiguée. Je pense aller faire une longue promenade cet après-midi.

 

Mrs Weasley lui apporta une tasse de thé d'un air bienveillant avant d'aller retourner éplucher quelques légumes. Ginny posa son livre et vint s'assoir à côté de son amie.

 

_ Où veux-tu aller ? Je connais de belles balades dans la campagne alentour, je peux te montrer. Sauf si tu préfères être seule, je comprendrai.

 

Hermione but une gorgée de thé puis s'approcha de l'oreille de la petite rousse pour lui parler à voix basse.

 

_ Est-ce qu'il y a une pharmacie au village ?

 

Ginny ne comprenait pas pourquoi son amie prenait un ton si prudent mais elle lui répondit de même.

 

_ Oui.

_ Alors j'aimerai y faire un tour.

_Tu as un problèmes ? S'enquit la jeune Weasley. Tu sais on a probablement ici une potion qui pourrait t'aider, tu n'as qu'à me dire.

 

Hermione s'assura bien que personne n'écoutait avant de répondre.

 

_ Je voudrai acheter des préservatifs.

 

Ginny fit une tête étonnée. Elle savait à peu près ce qu'était des préservatifs, et elle savait surtout que dans le monde des sorciers, ils étaient inutiles.

 

_ Mais... pourquoi ?

_ Juste au cas où. J'ai pensé récemment que l'on était jamais assez prudent.

 

Hermione finit son thé d'un trait puis se leva.

 

_ En fait, j'aimerai bien me promener maintenant, déclara-t-elle à toute la cuisine. Tu viens avec moi Ginny ?

 

La petite rousse resta perplexe un instant. Puis elle lui sourit et acquiesça avant de se lever à son tour. Les deux jeunes filles sortirent de la maison et prirent le chemin vers le village avec empressement.

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec Hermione
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Dimanche 14 février 7 14 /02 /Fév 15:17

De nouveaux amis

 

Une aventure sexuelle de Harry Potter en deuxième année

 

Avec : Hermione Granger

 

 

 

 

Avec reconnaissance, Hermione offrait son corps nu aux ardents rayons du soleil. Elle n'avait envie de rien d'autre que de rester là, toute l'après-midi, sur la terrasse près de la piscine, derrière la superbe villa que ses parents avaient loué pour leurs vacances en France. Elle se sentait totalement libre. Personne ne pouvait la voir d'ici. La villa était à flanc de montagne et l'arrière était une pente abrupte pleine de buissons, probablement épineux de surcroit, où il était impossible de marcher. La maison cachait la vue à quiconque se trouverait devant, dans la rue. Quant aux voisins sur les côtés, chaque habitation étaient séparées par plusieurs grands panneaux de bois carrées de presque trois mètres. Sur certains poussaient du lierre, pour faire plus beau.

Tout cela faisait que Hermione s'était installée sur un transat sans prendre la peine d'enfiler un maillot de bain. Ses parents n'auraient pas appréciés. Ils auraient trouvé à redire sur le fait qu'avoir un bronzage intégral ne servait à rien pour quelqu'un de si jeune. Sous entendu, pour quelqu'un qui n'était pas censé le dévoiler entièrement. Mais ses parents ignoraient tout des moeurs qui avaient lieu à Poudlard. Et Hermione se gardait bien de les en avertir.

Cet après-midi, ils étaient de sortie pour visiter un musée. En temps normal, Hermione se serait précipitée avec eux. Mais le fait est que la jeune fille s'était beaucoup dépensée durant le début de ses vacances. Avoir été pétrifiée par le basilic pendant un long moment lui avait fait réaliser à quel point elle était chanceuse de pouvoir bouger à nouveau normalement. Et elle en avait profité. Elle avait tout essayé avec enthousiasme, que ce soit en visites, en randonnées, en baignades et elle avait même pratiqué plusieurs sports, ce qui n'était pas tellement dans ses habitudes.

Seulement, à un moment, il faut aussi prendre du repos. Les vacances se finiraient bientôt et Hermione était épuisée. Elle ne voulait pas revenir à Poudlard les yeux cernés et elle avait décidé de prendre l'après-midi pour se reposer. Ses parents l'avaient vu se dépenser plus qu'à l'accoutumée et avaient acceptés de la laisser seule à la villa. Sa mère avait quand même regretté qu'elle allait rester là alors qu'elle n'avait pas essayé de se faire de nouveaux amis malgré le fait qu'elle parlait un bon français. Mine de rien, Hermione aussi le regrettait un peu. Depuis deux ans maintenant qu'elle était à Poudlard, elle commençait à se familiariser avec le concept d'amitié. Evidemment, le libertinage officieux qui avait cours à l'école de magie aidait à se rapprocher des gens. Mais ses vrais amis, Harry et Ron, commençaient à lui manquer vraiment.

La jeune fille avait, comme à son habitude, emmener un livre avec elle. Mais celui-ci était ennuyeux et elle en avait abandonner la lecture bien vite. Elle ferma les yeux, abandonnant son corps au soleil, et laissa ses pensées dériver d'elles-mêmes vers ses deux amis. Ils en avaient vécu des aventures entre la pierre philosophale et l'héritier de Serpentard, mais les souvenirs qu'elle préférait se rappeler étaient ceux qui se déroulaient dans l'intimité.

Comme la fois où elle était revenue des douches et s'était bêtement trompé d'escalier tandis qu'elle repassait dans sa tête le dernier cours, assez compliqué, du professeur McGonagalla. La tête qu'avaient fait Harry et Ron lorsqu'elle avait débarquée presque nue dans leur chambre, comme si c'était la sienne. Elle s'était sentie tellement honteuse. Heureusement que les garçons ont vite su la mettre à l'aise, même après l'avoir débarrasser de sa seule serviette. Elle revoyait les mains de ses amis parcourir lentement chaque centimètre de sa peau toute fraiche. Celles de Ron, qui lui faisait face, s'étaient arrêtées sur sa jeune poitrine. Celles de Harry, qui était dans son dos, s'étaient arrêtées sur les douces courbures de ses fesses.

Hermione poussa un petit gémissement sur son transat. Quel dommage qu'ils ne soient pas là. Comme cela aurait été merveilleux de passer ces vacances en France ensemble. En attendant, il fallait bien les remplacer. La jeune fille glissa une main jusqu'à l'un de ses seins qu'elle se mit à masser doucement, se rappelant que les caresses de Ron étaient plus naïves, un peu moins tendre, tout en restant très agréables.

Elle se souvint du moment où les mains de Harry avaient lentement contourné ses hanches et s'étaient délicatement posées sur son intimité pour agacer son bouton d'amour. La seconde main d'Hermione descendit le long de son ventre pour imiter son souvenir. Harry aussi manquait un peu de finesse dans ses caresses. Les deux garçons avaient toujours été très attentionnés envers elle mais ils manquaient encore un peu d'expérience. Sans nul doute, Poudlard remédierai à cela au fil du temps. La jeune fille poussa un gémissement d'aise sous ses caresses. Elle se sentait, en ce moment, un peu trop seule.

 

_ Hello ?

 

Hermione sursauta comme jamais auparavant et rouvrit vivement les yeux. Une jeune fille blonde en short et débardeur se tenait devant elle, un petit sourire aux lèvres et le rouge aux joues. Hermione se cacha les seins et le sexe du mieux qu'elle pouvait avec ses bras, honteuse.

 

_ Who are y... je veux dire, se reprit Hermione en se souvenant qu'elle était en France, qui es-tu ?

_ Je m'appelle Carole. Nous sommes voisines.

_ Comment as-tu fait pour entrer ?

_ En fait, deux des panneaux ne tiennent pas bien. Ils s'écartent tu vois, et on peut passer entre.

 

Hermione contourna des yeux la silhouette de Carole et vit en effet que l'un des panneaux avait été déplacé. En reportant son regard sur la fille, elle s'aperçut qu'elle n'était pas beaucoup plus âgé qu'elle. Peut être deux ou trois ans de plus.

 

_ Et qu'est-ce que tu veux ?

_ Je suis désolée de t'avoir fait peur. J'ai vu que tes parents étaient partis et j'ai pensé que tu devais être seule. Alors je me suis dit qu'on pourrait en profiter pour mieux se connaître, depuis le temps qu'on est voisin, on ne s'est même pas parlé une fois, et je voulais t'inviter à venir essayer notre piscine. Tu veux bien ?

 

Hermione fut troublée. Carole avait bien dû voir ce qu'elle faisait mais elle ne semblait pas se moquer d'elle. Son invitation avait l'air sincère. La petite brune décida d'accepter.

 

_ D'accord. Donne-moi juste cinq minutes que j'aille chercher un maillot de bain.

_ Oh, pas la peine, répondit Carole. Il n'y a personne chez moi non plus. Et j'avais aussi envie de parfaire mon bronzage.

 

Pour appuyer ses dires, la blonde enleva son débardeur et révéla deux beaux seins fermes. Hermione sourit. Si cette fille qui vivait dans le sud de la France toute l'année n'avait pas un bronzage parfait, alors personne n'en aurait jamais. Carole semblait avoir une autre idée en tête que la baignade. Et actuellement, cela ne déplaisait pas du tout à la petite brune, surtout que la voisine était particulièrement jolie.

 

_ OK, allons-y.

 

Hermione se leva et la jeune française lui prit la main d'un air ravi. Elle guida sa nouvelle amie jusqu'aux panneaux entrouverts.

La piscine de la famille de Carole était plus grande, tout comme l'était la maison. Il y avait même un petit pavillon pour la piscine dont l'un des murs extérieurs était garni d'une douche. C'est vers cet endroit que se dirigea Carole, tenant toujours Hermione par la main.

 

_ Tu as bien pris le soleil. Tu devrais te doucher avant d'aller dans l'eau pour éviter l'hydrocution. Euh... tu me le dis si je parle de manière trop compliqué.

 

Hermione lui sourit. Elle trouvait les attentions de Carole adorables.

 

_ Ne t'inquiète pas. Ma mère m'a bien appris le français, pas de problème.

 

La petite brune alla sous le pommeau de douche et fit couler l'eau. Elle frissonna en sentant le froid se répandre sur tout son corps. Dire qu'elle s'était jeté exprès un sort pour éviter les inconvénients de l'eau froide et des coups de soleil. Maintenant, elle devait faire comme une moldue normale.

Hermione jeta un oeil sur Carole qui enlevait son short et qui, comme par hasard ne cachait pas non plus le moindre sous-vêtement. La jeune française était vraiment très belle. Et il faudrait plus qu'une douche froide à la petite anglaise pour lui enlever les pensées qui naquirent à cet instant dans son esprit. Carole rejoignit Hermione sous l'eau et frissonna à son tour. La petite brune ne saurait probablement jamais si, à cet instant, la hanche de la blonde s'était collée à elle par réflexe ou par envie. Toujours est-il qu'elle ne la repoussa pas.

 

_ J'ai entendu que vous aviez fait une petite fête la semaine dernière ? Demanda Carole sur le ton de la conversation.

_ Oui, c'était mon anniversaire, je viens d'avoir treize ans, répondit Hermione. Et toi tu as quel âge ?

_ J'ai quinze ans depuis le mois dernier.

 

Jugeant qu'elles étaient assez mouillées et rafraichies pour aller se baigner, Carole arrêta la douche puis elle sauta dans la piscine et Hermione la suivit sans tarder.

 

_ Elle est bonne, fit-elle en sortant la tête de l'eau et en se mettant dos contre le bord.

_ Oui, répondit Carole devant elle, c'est agréable par cette chaleur. Alors ? Comment tu trouves la France ?

_ C'est un très beau pays. Et très intéressant surtout.

_ Tu as rencontré des beaux garçons ? Fit Carole avec un sourire malicieux.

_ J'en ai vu, répondit Hermione sans perdre son aplomb. Mais je n'ai pas eu l'occasion d'en connaître.

_ Et comment tu trouves... les françaises ?

 

La petite brune observa sa nouvelle amie un instant. Carole avait un peu bombé le torse en posant la question et ses joues avaient reprises un teint rose. Elle trouvait cette attitude irrésistible.

 

_ J'en ai vu de très belles aussi. Mais je préfère de loin celle que je suis en train de regarder.

 

La jeune française eut un sourire lumineux. Elle se rapprocha doucement d'Hermione.

 

_ Moi je n'ai encore jamais été en Angleterre. Mais je vais y réfléchir sérieusement si toutes les anglaises sont aussi jolies que toi.

 

Carole repoussa d'une main une mèche de cheveux mouillés de la joue de sa nouvelle amie. Elle en profita pour caresser la chevelure brune, pour une fois raide sous le poids de l'eau.

 

_ A qui tu pensais avant que je n'arrive ?

 

Hermione s'était attendue à ce que la française finisse par faire allusion à son jeu solitaire.

 

_ A des amis de mon école. Des amis, très proches.

 

La petite brune regardait la française droit dans ses jolis yeux bleus. Elle ne fit que sentir une main se poser sur sa hanche et caresser doucement son flanc.

 

_ Je crois que ça me plairait qu'on devienne des amis proches, reprit Carole.

_ Je suis sure que j'adorerai ça.

 

Hermione passa sa main sur la nuque de la blonde et amena les lèvres attirantes de cette dernière à se poser sur les siennes. La française répondit au baiser avec passion. Bien vite sa langue passa les frontières pulpeuses pour aller rencontrer sa consœur. Hermione eut la fugitive pensée, tout à fait incongrue sur l'instant, que lorsqu'on ne s'en sert pas pour parler, les langues peuvent finalement abattre toutes les barrières. Elle s'invectiva mentalement de penser des choses pareilles alors qu'elle avait une personne contre elle qui méritait toute son attention.

Carole, elle, ne semblait pas plus se soucier de la barrière des langues que de sa première chemise. La main avec laquelle elle avait caresser la hanche de la petite anglaise s'était d'abord déplacée dans son dos pour savourer la douceur de sa peau, puis était peu à peu descendue sur ses jeunes rondeurs arrières. Les doigts qui avaient caressé ses cheveux s'appliquaient maintenant à un tendre massage de son sein. Hermione savourait les fines caresses de la française. Elle attrapa sa nouvelle amie par la taille et remonta lentement ses mains jusqu'à la poitrine ferme de la blonde qu'elle se mit à caresser.

Leurs lèvres se séparèrent. La langue de Carole avait envie de découvrir d'autres territoires. Elle laissa son regard tomber sur les deux mignons petits seins qu'elle découvrait de ses doigts. Bien qu'elle n'ait pas de grosses mains, la française pouvait facilement les recouvrirent tout entier. La lumière ardente du soleil dansait sur l'humidité de la peau, donnant l'impression qu'elle contemplait deux savoureuses petites pommes d'or. Elle y gouta avec passion. Dans le même temps, la main qui caressait les fesses d'Hermione descendit le long de la cuisse puis remonta lentement vers le côté face pour aller agacer le bouton d'amour de son amante. La petite brune ne pouvait résister à tant de sensations agréables. Elle se cambra vers l'arrière, lâchant à regret les seins de Carole pour s'agripper au bord de la piscine et rester à bonne hauteur.

La française jugea que cette position ne devait pas être très agréable pour Hermione, en particulier pour son dos. Sans cesser de dévorer les seins de la petite brune, elle lui agrippa les cuisses et la remonta pour poser ses fesses sur le bord de la piscine. La tête de Carole était maintenant face au ventre d'Hermione et sa langue s'en alla visiter le mignon petit nombril ce qui fit pousser un gloussement à la jeune anglaise. Mais la blonde ne voulait pas s'arrêter là et descendit lentement vers un autre interstice autrement plus intéressant. Carole avait à peine recommencé à jouer avec son intimité qu'Hermione ne pouvait déjà plus empêcher de petits cris de jouissances de franchir ses lèvres. Elle se laissa aller en arrière et s'allongea sur le dos, savourant à la fois Carole et les rayons du soleil.

La petite brune ne fut pas longue à être gagnée par le plaisir et le fit savoir par un petit cri. La française se hissa alors sur le bord de la piscine et glissa sur sa partenaire pour venir l'embrasser. Puis Carole se releva et aida la belle anglaise à faire de même. Elles allèrent toutes les deux s'allonger sur un grand transat matelassé où elles s'enlacèrent tendrement en attendant de sécher. La blonde fouilla un instant dans un sac, posé juste à côté et en sortit un tube de crème solaire.

 

_ Le soleil tape fort aujourd'hui. Tu veux bien m'en mettre dans le dos ?

 

Hermione lui sourit en s'emparant du tube et se mit à genoux au dessus de la française qui, elle, s'allongea confortablement sur le ventre. La petite brune fit couler un peu de crème au creux des reins de Carole qui en frissonna. Puis les petites mains se mirent au travail pour l'étaler sur tout le dos. Hermione prenait beaucoup de plaisir à masser sa nouvelle amie, notamment lorsqu'elle passa la crème sur les flancs de la blonde et qu'elle effleurait les seins de cette dernière. Mais une fois le dos bien protégé, il fallait passer à la suite. Hermione fit couler la crème le long des jambes fuselées de Carole, lui arrachant d'autres frissons au contact du froid. La petite anglaise commença par lui masser les chevilles, remontant lentement jusqu'aux genoux et s'attarda franchement sur les délicieuses cuisses de son amante. Mais ce ne fut encore rien comparé à la minutie qu'elle mit dans le massage du petit derrière de la française. Si jamais Carole devait attraper un coup de soleil à cet endroit, ce serait par magie et pas autrement.

 

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Puis les doigts d'Hermione glissèrent tout naturellement entre les cuisses entrouvertes de sa compagne. Tout aussi naturellement, Carole ré-haussa légèrement le bassin lorsqu'ils s'insinuèrent lentement dans son intimité. La petite anglaise se pencha alors et laissa courir sa langue autour du petit anneau qui venait ainsi de se révéler, avant de l'investir en douceur. La jeune française gémissait sans retenue et ses mains s'accrochèrent en transat tandis que son corps ondulait au rythme des délicieuses caresses de son amante. Hermione fit appel à tout ce qu'elle avait appris en secret à Poudlard pour satisfaire Carole et la jeune blonde ne mit pas longtemps pour, à son tour, laisser échapper un râle de jouissance.

La française se retourna et attira sa douce contre elle pour lui prodiguer un long baiser passionné. Tout en savourant leurs langues, les filles laissaient leurs mains cajoleuses parcourir le corps de l'autre.

 

_ Avec tout ça, je commence à avoir soif. Je vais te faire un petit coktail de jus de fruits de mon invention. Attends-moi.

 

Carole se leva et entra dans la maison. Seule, Hermione s'allongea sur le ventre et offrit son dos au soleil. Elle ferma les yeux. Les vacances prenaient une tournure des plus agréables. Dommage qu'elles se terminaient presque. Elle regrettait de ne pas avoir fait a connaissance de Carole dès son arrivée dans la villa. Mais ce n'était certes pas ça qui l'aurait aidé à se reposer. Allongée confortablement, la fatigue la rattrapait d'ailleurs.

C'est dans un demi-sommeil qu'elle entendit les pas de Carole revenir vers elle.

 

_ Je suis en train de m'endormir, fit elle d'une petite voix sans ouvrir les yeux. Et je n'ai pas de crème pour me protéger. Je crois qu'un massage m'aiderait à me réveiller.

 

Elle sentit la jeune française monter à genoux sur le transat pour se mettre au-dessus d'elle. Un petit filet de crème froide lui descendit le long du dos et elle frissonna à son tour. Carole reposa le tube de crème et se mit à masser vigoureusement sa belle. A nouveau, ce fut le bas du dos qui eut droit au traitement le plus long, ce qui ne déplaisait pas du tout à Hermione. Sans surprise, la petite anglaise sentit des doigts énergiques investir son trésor le plus précieux. Lubrifiés par la crème, d'autres s'installèrent tout aussi vigoureusement dans son petit anneau.

La jeune anglaise sentait ses forces revenir mais elle n'avait toujours pas envie d'ouvrir les yeux, préférant se concentrer pleinement sur toutes les sensations qui envahissaient son corps sous les caresses conjuguées de Carole et de la nature. La française sembla vouloir un peu pimenter leur jeu et posa ses mains sur les hanches de sa partenaire pour qu'elle rehausse les hanches. Hermione ne se fit pas prier et fit glisser ses genoux sous son ventre puis releva son petit derrière qui devait se trouver, selon ses estimations, au niveau de la poitrine de Carole. Comme elle s'y attendait, une langue vint agacer son intimité. Contrairement à tout à l'heure, elle ne se contenta pas de jouer avec l'extérieur de son trésor intime mais alla l'explorer en profondeur.

Puis Hermione sentit que son amante se redressait et elle entendit un bruit confus comme une fermeture éclair. Aussitôt après elle sentit quelque chose se presser contre son sexe... quelque chose qui ne pouvait pas appartenir à Carole. Elle reprit enfin complètement conscience d'elle-même et ouvrit les yeux lorsque l'extrémité de la masculinité s'engouffra en elle.

 

_ Hey ! What the...

 

Hermione lança ses bras en arrière pour arrêter l'homme inconnu mais celui-ci devait s'attendre à cette réaction et saisit ses poignées avec agilité. Il commença ses vas et viens vigoureux. La petite anglaise se mit à gémir sous les assauts. Elle essaya de se dégager mais il la tenait trop fermement. Et d'un autre côté, les frémissements de son corps n'étaient pas tous dû à sa lutte. Les caresses de l'homme l'avait beaucoup excitée. Elle ne pouvait nier qu'elle en désirait plus. Son ventre était une vraie boule de feu. Hermione se rendit compte que ne pas savoir qui était en train de lui faire l'amour l'excitait encore plus. Mais sa fierté lui disait de ne pas se laisser faire pour autant. Elle essaya encore de se débattre. L'homme dû s'arrêter un instant pour rejoindre les poignées de la belle et les maintenir d'une main tandis que l'autre s'accrocha à ses hanches pour la maintenir correctement. Puis le membre viril s'enfonça à nouveau dans le ventre de la jeune fille.

Hermione savait qu'elle avait perdu, et ce, même depuis le début. Elle avait demandé à ce qu'on la masse et s'était laisser faire sous les caresses. L'homme ne pouvait probablement pas comprendre que tout cela ne lui était pas destiné. Il devait penser que c'était une sorte de jeu lorsqu'elle se refusait à lui. Allez savoir. Elle cessa de lutter et se fit plus docile. Mais un ton de reproche courait encore dans sa voix lorsqu'elle dit :

 

_ Who are y... I mean... qui êtes vous ?

 

L'homme ralentit son mouvement et se pencha vers son oreille. Son ton à lui semblait plutôt moqueur.

 

_ N'aie pas peur. Pardonne-moi mais quand je t'ai trouvé comme ça, je n'ai pas pu résister. Et j'ai cru comprendre que c'était aussi ce que tu voulais.

_ Euh... oui... mais...

 

Hermione ne pouvait le nier. Pas plus qu'elle ne pouvait nier que le pieu de chaire qui entrait et sortait en douceur de son corps lui faisait beaucoup de bien. Mais elle se sentait gênée de s'être laissé avoir si facilement. L'homme semblait deviner son trouble.

 

_ Je trouve que ma petite soeur a bon goût en ce qui concerne ses amies.

_ Ta petite soeur ? Mais alors tu es...

_ Le frère de Carole. Je m'appelle...

_ MARC !

 

Le cri de Carole était furieux. La jeune française s'avançait sur la terrasse d'un pas nerveux, deux verres à la main. Le jeune homme arrêta ses mouvements de hanches (Hermione s'en mordit les lèvres de dépit) et relâcha les poignets de la petite anglaise qui en profita pour se redresser à quatre pattes. Toutefois il ne retira pas son membre du bassin de la belle.

 

_ Depuis quand es-tu rentré ?

_ A l'instant, répondit Marc. On a fini plus tôt.

 

Hermione se sentait honteuse face à Carole. Elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle était dans une position fort déplaisante pour une réunion de famille mais la main de Marc sur sa hanche, qu'il l'ait laissée intentionnellement ou non, l'empêchait de se retirer. Cela ne semblait pas troubler le jeune homme de discuter calmement avec sa soeur tandis qu'il se trouvait à l'intérieur d'une autre fille. Carole aussi semblait bien plus en colère que choquée. Hermione se demanda pourquoi c'était elle la plus gênée de cette situation.

 

_ Et forcément tu t'es cru obligé de venir embêter mon amie, continua Carole sur un ton cinglant.

_ Je n'ai fait qu'accéder à ses désirs, répondit Marc d'une voix qui laissait deviner un sourire moqueur. Tu veux une preuve ?

 

En douceur, le jeune homme s'activa à nouveau dans la petite anglaise. Hermione ne put s'empêcher de gémir à nouveau. A part profiter du plaisir que Marc lui donnait, elle ne savait pas comment réagir. Elle se disait qu'une personne raisonnable aurait dû partir mais elle n'en avait pas envie. Pas du tout. Pourtant elle se sentait incroyablement honteuse, presque humiliée de se retrouver ainsi entre deux personnes d'une même famille. Elle jeta un regard sur la jeune française. Carole avait le visage fermé et se contentait de regarder le corps d'Hermione accueillir les assauts de son frère, non sans une certaine complaisance. Voyant que la petite brune la regardait, la française alla poser les verres sur une table puis revint s'agenouiller près du transat, face au visage de son amie qui en rougit de honte, Marc ne ralentissant même pas la cadence.

 

_ Tu veux qu'il arrête ? Demanda-t-elle simplement.

_ Oh... non..., répondit Hermione entre deux gémissements.

 

Carole lui sourit puis l'embrassa tendrement. D'abord surprise, la jeune anglaise y répondit finalement, soulagée que sa nouvelle amie lui pardonne mais ne pouvant s'empêcher de trouver ce baiser étrange, savourant les lèvres de la sœur tandis que le frère la pénétrait.

La jeune blonde n'en resta pas là.

 

_ On pourrait s'amuser tous ensemble si Hermione se mettait sur le dos.

 

Marc sourit à sa petite soeur et se retira du trésor intime de la petite anglaise. Celle-ci, renonçant à s'inquiéter de la bizarrerie de la situation, et commençant à comprendre la relation qui liait la fratrie, s'allongea docilement comme on le lui demandait.

Elle put enfin contempler le jeune homme. Il était plutôt à son goût. Un peu musclé mais pas trop, un sourire malicieux et des yeux tendres sous une tignasse châtain. Marc détaillait la petite anglaise qu'il voyait enfin bien en face, tout en s'agenouillant au pied du transat. Il attira doucement la jeune adolescente vers lui pour que son bassin soit tout au bord, face à sa virilité. Carole se mit au-dessus du visage d'Hermione et descendit son intimité jusqu'à la langue de son amante qui s'en donna à cœur joie. La jeune française s'allongea sur le corps de la belle et Marc approcha son membre des lèvres appétissantes de sa petite soeur. Elle le prit en bouche et le savoura passionnément de haut en bas. Ses doigts s'aventurèrent dans le trésor le plus précieux de la petite anglaise pour la faire patienter en attendant que son frère quitte ses lèvres.

Marc avait toutefois une autre idée en tête. Il releva légèrement le bassin d'Hermione avant de quitter les lèvres de Carole pour venir poser son gland sur le petite anneau ainsi dévoilé. Intéressée par l'idée de voir sa nouvelle amie être sodomisée, la jeune française écarta elle-même les fesses de cette dernière pour faciliter l'accès à son frère. La petite anglaise continuait ses coups de langues gourmands sur l'intimité de la blonde sans broncher, donnant ainsi son accord tacite à la nouvelle idée de la fratrie. Marc entra en elle en douceur mais Hermione s'interrompit tout de même un instant dans la dégustation du délicieux abricot de la française le temps qu'il soit pleinement en elle et qu'il commence ses vas et viens. Une fois le premier choc passé, elle reprit la danse de sa langue dans le coquillage doré de Carole. Celle-ci profita que l'intimité de son amante était libre pour aller y gouter aussi. La jeune française s'interrompait parfois pour donner un petit coup de langue là où Hermione et Marc se rejoignaient.

Sous les efforts conjugués de la fratrie, la petite anglaise ne fut pas bien longue à pousser un cri de jouissance étouffé par l'intimité de Carole qui frémit de plaisir tandis que le souffle chaud se répandait dans son bas ventre. La jeune française se releva alors et embrassa son frère pour partager le goût intime de leur douce amante. Marc l'entoura de ses bras et la souleva sans difficulté. Aussitôt, Carole emprisonna la taille du jeune homme entre ses jambes et celui-ci la fit doucement descendre le long de son ventre jusqu'à ce que son membre se fiche dans le ventre de sa petite soeur. Hermione observait la jeune blonde monter et descendre avec intérêt. La sensation d'étrangeté avait disparue maintenant qu'elle avait apprécié les efforts conjugués de la fratrie. Elle ne les voyait plus comme un frère et une soeur mais comme un garçon et une fille à la recherche de plaisirs. Des plaisirs qu'elle voulait partager.

Elle se leva et s'approcha d'eux tandis que Marc se mettait à genoux avec lenteur et précaution pour que Carole n'arrête pas de s'abaisser brutalement sur son pieu. Puis il se laissa aller doucement sur le dos et sa petite soeur se retrouva à le chevaucher. Hermione en profita pour se mettre à califourchon au dessus du visage du garçon qui se délecta aussitôt de son intimité. La jeune française la prit par les épaules pour l'attirer à elle et l'embrasser passionnément. Hermione s'entremêla encore avec la langue cajoleuse de Carole tout en appréciant celle de Marc qui agaçait agréablement son bouton d'amour. La petite anglaise posa ses mains sur la petite poitrine ronde de sa douce amie. Elle la sentait vibrer sous ses doigts à chaque fois que le bassin de la jeune française s'abaissait sur le membre de son frère. Hermione quitta les lèvres de son amante et fit descendre lentement sa langue sur le menton puis la gorge de celle-ci afin d'aller s'emparer du bout d'un de ses seins si appétissants. Elle fit également glisser ses mains le long de la taille de la blonde et contourna ses hanches pour s'emparer du petit fessier bondissant.

Carole jouit alors à son tour et cria son extase sans retenue. Cela ne l'empêcha pas de continuer sa chevauchée sur le membre de son grand frère.

 

_ J'ai l'impression que ma petite soeur est insatiable aujourd'hui, fit la voix du garçon dans le dos d'Hermione. Il lui faudrait une douche froide pour s'arrêter.

 

La petite anglaise ne comprit pas ce qu'il voulait dire de prime abord. Puis elle constata que leur trio était tout au bord de la piscine et ne comprit l'intention de Marc que lorsqu'elle sentit celui-ci rouler sur lui-même. Les deux filles furent désarçonnées et tombèrent à l'eau.

Lorsque leurs têtes refirent surface, elles constatèrent que Marc s'était assis sur le bord, les jambes dans l'eau, et riait en voyant leurs visages déconfits. Hermione grelotta. L'eau était à une bonne température mais c'était vraiment peu après avoir connu la chaleur d'une telle étreinte. Carole dut ressentir également le changement car elle s'approcha vivement de la petite anglaise et l'enlaça pour la maintenir tout contre elle. Leurs langues se croisèrent à nouveau et leurs mains devinrent de plus en plus câlines lorsque la voix de Marc retentit.

 

_ Dîtes les filles, je vous rappelle que je suis le seul à ne pas avoir eu ma part dans toute cette histoire.

 

Hermione et Carole le regardèrent d'un air de défi, comme si elles avaient l'intention de le laisser se débrouiller tout seul après leur bain forcé. Mais elles eurent pitié de lui et s'avancèrent jusqu'au bord de la piscine.

Marc écarta un peu plus les jambes pour laisser suffisamment de place à sa petite soeur et à leur invitée. Les deux jeunes filles prirent appui d'un bras sur ses cuisses et se mirent à lécher le membre impatient de haut en bas. Le garçon quant à lui, caressait tendrement les deux chevelures disparates de ses jolies bienfaitrices. Hermione et Carole appréciaient beaucoup que leurs langues se rencontrent furtivement pendant leur tâche et elles se masturbaient passionnément l'une l'autre de leurs mains libres.

La petite anglaise pensa que Marc aimerait peut être de l'action plus concrète et emprisonna le gland entre ses lèvres avant de commencer un lent va et viens. Carole s'en alla alors déguster les bourses de son grand frère qui gémit de plaisir sous ces nouveaux assauts. Hermione accéléra peu à peu la cadence et très vite, le jeune homme n'y tint plus. Dans un râle, il se répandit dans la gorge de sa belle invitée. La petite anglaise savoura un peu du nectar de jouissance avant d'attirer son amie pour qu'elle s'empare à son tour du membre de son frère et en profite un peu.

Marc s'affala au sol tandis que les filles s'amusaient à nettoyer son sexe et leurs visages. Puis elles se hissèrent sur le bord et leurs corps mouillés s'allongèrent sur celui du jeune homme qui les prit dans ses bras. Hermione se sentait bien tout contre ses nouveaux amis alors que Marc lui caressait le dos avec douceur et qu'elle même savourait la tendresse de la cuisse de Carole.

Mais soudain, un bruit de voiture s'engagea dans l'allée voisine.

 

_ Mes parents rentrent, fit Hermione dépitée. Il faut vite que j'aille dans ma chambre.

_ Tu es là encore combien de temps ? Demanda Carole.

_ Plus que quelques jours.

_ On aura encore pleins d'occasions de se revoir d'ici là, fit Marc, ne t'inquiète pas. Même ce soir si tu veux, nos parents sont souvent absents tu verras. Allez, file !

 

Hermione se leva à regret et couru jusque dans sa chambre. Là, elle enfila rapidement un maillot de bain avant que sa mère n'entre.

 

_ Ah, tu es là ma chérie. Tu ne t'es pas trop ennuyée ici toute seule ?

_ Non pas du tout, répondit Hermione en essayant de récupérer son souffle le plus discrètement possible. J'ai fais la connaissance des voisins, tu sais. Ils sont très sympas. Ils m'ont même invités ce soir.

_ C'est gentil ça. Qu'est-ce que vous allez faire ?

_ Oh, je n'en sais trop rien. On avait juste pensé à regarder un film, improvisa-t-elle.

_ Je suis contente que tu te sois fait des amis ici. J'espère que vous vous amuserez bien.

_ Je pense que oui. Ce sont vraiment des gens très attachants.

 

Sa mère lui sourit avant de refermer la porte. Hermione s'écroula sur son lit. Il s'en était fallu de peu. Mais à partir de maintenant, les vacances prenaient une tournure vraiment intéressante.

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec Hermione
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Samedi 5 septembre 6 05 /09 /Sep 13:20
Bonjour et pardon pour le temps que j'ai mis à faire un nouvel article. Non, le blog n'est pas mort. Son auteur a juste beaucoup à faire.Rassurez-vous donc et allez lire la 26e histoire sur :

http://tnyhost.free.fr/dotclear/index.php
Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec Hermione - Communauté : Non à la Pub Erog
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Jeudi 12 juin 4 12 /06 /Juin 19:45
Contribution de Lylah


Le serpent siffle son mépris en plissant des yeux mesquins.

La lionne montre les crocs en avançant à pas de velours vers le frêle petit reptile.

Frêle ? Mais pas fragile la vipère. Ses crochets acérés ne manquent pas de cracher leur venin infâme sur le doux pelage du félin.

Elle pli sous l’insulte, baisse de dépit sa royale crinière et dans un sanglot, s’éloigne de son adversaire.

- Stupide cafard ! Lance-t-elle en s’essuyant les yeux d’un revers de la manche.

Malefoy avait encore frappé, et la jeune Gryffondor n’avait pu une fois de plus contrer ses insultes acerbes.

La fierté des rouge et or est légendaire mais la perfidie des vert et argent la devance largement.

Comment pourrait-elle faire ravaler sa langue à ce sale petit blondinet arrogant et prétentieux ?

 

Les couloirs de Poudlard offraient un large panel de cachettes où Hermione pouvait laisser libre cours à sa peine mais ses amis la connaissaient que trop bien et ne manquaient pas de la retrouver rapidement.

- Hermione ? Qu’est ce que tu fais ici à cette heure-ci ?

Mais les yeux rougis de la jolie brunette étaient bien plus révélateurs que des paroles claires et précises.

- Hermione, il faut qu’on cloue le bec de cette ordure !! Tu ne peux pas le laisser te parler de la sorte ! Comme j’aimerai le ridiculiser devant tout le monde en lui fourrant … marmonna Ron en serrant les poings.

Ce fut comme une étincelle dans l’esprit embrumé de la jeunette.

Elle ravala ses dernières larmes et se releva d’un bond, triomphante.

L’humiliation ! Mais voilà ce qui rabaisserait le caquet de cet abominable Serpentard !

Les rumeurs se propagent vite dans les murs froids de l’école légendaire et il est fort aisé de réduire une réputation de tombeur à néant en un claquement de doigts.

Elle avait à présent sa vengeance et les prémices des répercutions la faisaient déjà jubiler.

Elle ne tarderait pas à la mettre à exécution. La vengeance est un plat qui se mange froid, il était temps de se servir, l’appétit commençait à pointer.

 

Quand Drago entra dans la grande salle ce matin là, tous les regards se tournèrent vers lui, laissant un flot de murmures derrière lui après son passage entre les tables.

De son éternelle arrogance, il ne put s’empêcher de donner un violent coup de coude aux plus insistants, provoquant des rires face à son agacement significatif.

Il prit place aux côtés de Crabbe et Goyle, qui tentaient tant bien que mal de garder leur sérieux et leur jeta, avec dédain, un regard interrogateur.

  • Depuis quand tu t’abaisses à chasser le lion Drago ?

La lueur d’étonnement qu’il afficha sur son visage fit rapidement comprendre à ses deux compères qu’ils avaient eux-mêmes étaient bernés.

  • Tu peux être plus précis imbécile ? J’ai eu peur un instant que tu m’insultes !

Goyle prit alors le relais.

  • Il y a une rumeur qui circule depuis ce matin comme quoi tu aurais tenté quelque chose avec Granger, à l’abri des regards indiscrets et qu’elle t’aurait envoyé balader bien comme il faut.

Drago déglutit avec difficulté, comme si on l’avait forcé à avaler des abeilles.

Granger ? Miss-je-sais-tout ? Une sang de bourbe ???

Il se releva d’un bond et frappa violemment la table de ses paumes.

  • Qui a osé raconter de pareilles conneries ?

Il pensa d’abord à une de ses dernières conquêtes qu’il avait lâchement abandonné après sa partie de jambe en l’air au détour d’un couloir.

Il balaya la salle du regard et ses prunelles se posèrent finalement sur un trio rouge et or qui cachait leurs visages rougies par leur rire.

- Potter…Weasley… Granger…., murmura-t-il en plissant les yeux comme pour accentuer sa vision.

Il repoussa ses amis et entreprit, à grandes enjambées, de rejoindre le noyau de la rumeur.

Pris d’une fureur sans nom, il empoigna Harry par le col et le tira à lui.

- Lequel d’entre vous a eu cette brillante idée que je lui fasse passer l’envie de recommencer ?

Harry étira un sourire mesquin mais ne répondit pas.

Le professeur MacGonnagall intervint rapidement, séparant les ennemis d’un regard froid.

Elle ne posa pas de question sur le motif de leur nouvelle querelle, ayant certainement déjà eu vent de la rumeur.

En regagnant la table de sa maison, Malefoy pointa un doigt accusateur vers Hermione, et siffla entre ses dents :

- Toi, tu ne perds rien pour attendre…

Même si elle s’obstinait à sourire ironiquement, au fond d’elle la sirène d’alarme avait retentit. Peut-être était-elle allée trop loin ?

Malefoy n’aurait aucun scrupule à lui faire payer au centuple une telle humiliation, et même si pour cela il devait employer un sortilège impardonnable.

Comprenant son inquiétude, Ron tenta de la rassurer :

  • T’inquiètes pas Hermione, on est là. On ne te laissera pas toute seule.

  • Même quand je serai dans mes appartements de préfète ? Répondit-elle sur la défensive.

Aucun ne prononça un mot, puis Harry rompit le silence.

  • On t’accompagnera jusqu’à ta chambre et quand tu y seras seule, jette un sort de protection afin que personne ne puisse y entrer, et le matin, on viendra te chercher.

Quelque peu rassurée, elle les suivi vers leur salle de cours.

 

L’école revêtit son bonnet de nuit, vidant au compte goutte ses couloirs, des derniers habitants.

Comme ils le lui avaient promis, Ron et Harry accompagnèrent Hermione jusqu'à ses appartements.

Quand ils passèrent le gros tableau pour entrer dans la salle commune des préfets en chef, Malefoy était confortablement installé dans un gros fauteuil en lisant un livre plus épais qu’un dictionnaire.

Il releva les yeux un quart de seconde pour les poser sur les nouveaux arrivants, les gratifia d’un sourire narquois et secoua la tête avant de replonger dans sa lecture.

Hermione sentit un frisson lui parcourir l’échine mais Ron la poussa d’un geste dans la chambre et ils fermèrent la porte derrière eux.

  • Bon, tu te rappelles de ce qu’on a dit ?

  • Oui, c’est bon. Vous pouvez y aller. Je ne pense pas qu’il commence dès ce soir à me pourrir la vie.

Cette réflexion pu au moins les faire rire un peu et après quelques minutes, ils la laissèrent seule, à contre cœur.

 

3h38.

Quelque chose bouge dans la chambre.

Hermione retint sa respiration afin de déceler la présence de la personne dans la pièce.

Un bruissement sur la moquette lui fit prendre conscience que « ça » se trouvait au niveau de la porte.

  • Lumos ! S’écria-t-elle en pointant sa baguette, s’attendant à voir apparaître le blondinet.

Une enveloppe, cachetée aux armoiries de la famille Malefoy, virevoltait devant elle.

Le bruit. Ce n’était qu’une enveloppe qu’on glissait sous la porte.

Agacée, elle la saisit rapidement et entreprit de la lire.

«  Granger,

Crois-tu réellement qu’un simple sort de répulsion peut m’empêcher de faire irruption dans ta chambre ?

Tu te trompes.

Je pourrai même être en train de t’observer là…Juste à côté de toi…dissimulé sous un quelconque sort d’invisibilité…à te regarder dormir…à préparer ma vengeance.

Mais non…

Le seul fait d’entrer dans ta chambre me répugne, et pourtant, j’ai déjà en tête comment te rendre la monnaie de ta pièce.

Si c’est ce que tu souhaites, tu l’auras…

DM »

Si c’est ce que tu souhaites tu l’auras ??

Mais de quoi parle-t-il ?

Les questions fusaient dans son esprit et la maintinrent éveillé une grande partie de la nuit.

 

Une semaine s’écoula depuis la mésaventure, Harry et Ron ne venaient plus chercher leur amie dans ses appartements.

Ce jour là, ce fut à Hermione d’attirer les regards.

A son passage, comme à celui de son homologue la semaine passée, les murmures et les regards en coin fusaient.

Les jeunes filles la lorgnaient d’un regard mauvais, quand aux garçons, ils la dévisageaient des pieds à la tête avec envie.

Elle se sentit rapidement rougir de haut en bas, et s’empressa de rejoindre Harry devant la porte de la hutte de Hagrid.

  • Je crois que je suis devenue la cible des rumeurs maintenant, qu’est-ce qu’il a bien pu dire ? Demanda-t-elle à son ami l’air implorant.

Harry paraissait gêné, et fixait avec un intérêt soudain, le sol boueux qu’il remuait de la pointe de son pied.

  • Harry, ce n’est pas le moment de me cacher les choses.

Il ouvrit la bouche mais Ron déboula en trombe derrière eux.

  • Malefoy ! Quel salaud ! Il est allé raconter à tout le monde qu’hier soir vous aviez….

  • Ca va, j’ai compris…Interrompit Hermione.

Elle remontait déjà l’allée la ramenant vers le château, bien décidée à faire payer « une fois de plus » cette sale petite vipère.

Après tout, c’était un peu elle qui avait lancé l’histoire, mais il n’était pas question qu’elle laisse une telle offense peser sur elle.

Elle ne tarda pas à se trouver face au beau blond qui narrait ses quelques exploits à un public averti.

Elle pointa sa baguette sous la gorge du Serpentard (Tiens, un petit air de déjà vu ^^) et le maintint contre le mur dans cette position plus qu’inconfortable.

Mais Malefoy savait très bien qu’il ne risquait rien devant tant de monde et se dégagea d’un hochement de tête en croisant les bras sur sa poitrine.

- On en redemande Granger ? Désolé, j’ai déjà du me forcer hier sous tes demandes incessantes et je ne repasse jamais deux fois au même endroit.

Elle sentait la fureur la ronger au plus profond d’elle-même.

Puisqu’il décidait de donner suite à ce petit jeu puéril, qu’elle était bien consciente d’avoir provoqué, alors elle continuerait.

- Tu aimerais bien Malefoy ! Mais permets-moi de te rappeler qu’à peine tu avais posé les mains sur mes épaules que tu avais déjà souillé ton si pur caleçon !

Et elle pointa du nez, avec un air dégoûté, le bas ventre du garçon.

Celui-ci commença à perdre son beau sourire pour le transformer en un rictus et un éclair lui traversa le regard.

- Serais-tu en train d’insinuer que je suis un éjaculateur précoce sang de bourbe ? Mais qui voudrait de toi ? La concentration pour se mettre en émoi devant ton corps demande beaucoup trop d’effort !

Elle perdit à son tour son sourire mais pas sa répartie.

- Oh ! Ejaculateur précoce et en plus impuissant ? Il est beau le sang pur !

S’en était trop.

Il repoussa violemment Goyle qui se trouvait à ses côtés et saisit la lionne par les épaules.

- Je vais te montrer si…

- Mr Malefoy !

Tout le monde tourna le regard vers le professeur Rogue qui venait de faire irruption, les dévisageant de son éternel regard froid.

- Que faîtes-vous avec vos mains sur Miss Granger, Mr Malefoy ? Retournez immédiatement dans vos classes.

Drago jeta un regard noir à Hermione en lui murmurant « Prends garde à toi… » et il disparut dans la salle.

Hermione ne bougea pas, fixant le professeur qui continuait de la toiser de haut.

- Qu’attendez-vous Miss Granger ? Que je vous prenne par la main ?

Eternelle délicatesse des Serpentards.

Elle détourna le regard à la recherche de ses amis qu’elle découvrit adossés au mur derrière elle.

Ils félicitèrent la brunette de ses fières paroles face au vil serpent, mais c’était sans savoir que la fierté Malefoyenne était sans limite.

 

- Retournez dans vos chambres ! Vous n’avez rien à faire dans les couloirs à cette heure-ci ! Répétait Hermione à l’adresse de deux premières années qui déguerpirent sur le champ.

A cette heure tardive de la nuit, la chose qui occupait le plus son esprit n’était autre que son lit.

Pouvoir enfin se blottir dans ses draps et entamer une longue nuit de sommeil.
Il était d’ailleurs temps qu’elle y aille. Au diable les derniers fauteurs de troubles, elle les punirait plus tard.

La salle commune des préfets brillait par son calme surprenant. Malefoy devais être absent, le feu dans la cheminée étant sur le point de s’éteindre.

Hermione se dirigea vers la porte de sa chambre et quand elle posa la main sur la poignée, un cri étouffé derrière elle la fit sursauter.

Encore Malefoy avec une de ses greluches, pensa-t-elle.

Pourtant, la porte de sa chambre était grande ouverte, ce qu’il ne se serait certainement pas aventuré à faire s’il s’était trouvé à l’intérieur avec une fille.

Sa curiosité la poussa à s’approcher de l’embrasure de la porte de son colocataire.

La pièce était plongée dans le noir, ne laissant miroiter que les quelques reflets du satin vert du lit de Drago.

Il n’y avait personne dans la chambre.

Du moins, c’est ce qu’elle pensait avant qu’une main robuste ne lui saisisse le poignet et ne l’entraîne de force dans la pièce.

Sous la violence du geste, elle s’effondra à plat ventre sur le sol et s’empressa de rouler immédiatement sur le dos.

Elle put voir alors la porte se refermer doucement sur elle, laissant entrapercevoir, dans la dernière lueur de lumière, les doigts longs et fins de son homologue.


 


 

 

Il resta un instant silencieux, puis avança dans la direction de la jeune fille.

Quand elle l’entendit vers un pas, elle commença à se relever.

- Pas la peine de te relever Granger, j’aurai vite fait de te clouer à nouveau au sol, lui lança-t-il sur un ton calme et résolu.

- Et tu penses vraiment que je vais me laisser faire… acheva-t-elle en prenant une position accroupi comme pour bondir.

-Oh ! J’espère bien que non…

Elle était à présent debout.

Ses yeux commencèrent à s’habituer à l’obscurité et elle pouvait à présent distinguer la silhouette qui s’avançait vers elle.

- Malefoy tu mérites tout ce qui est arrivé. Ca fait trop longtemps que ça dure !

- Tu as raison Granger, trop longtemps que ça dure…

Et il continuait d’avancer dangereusement vers elle, la forçant à plier sous la contrainte et de reculer.

Bien.

La voilà contre le mur.

A part grimper aux rideaux, elle n’avait pas de réelle issue.

De plus, le calme stoïque de Malefoy la rendait terriblement nerveuse.

- Si vraiment des rumeurs doivent circuler sur notre compte, autant qu’elles se vérifient, n’est-ce pas Granger ?

Elle passa sa main dans la poche arrière de son pantalon pour saisir sa baguette, mais le vil petit serpent intercepta son geste en pointant la sienne sur la poitrine de la jeune fille.

- N’y songes même pas, déclara-t-il calmement.

Elle reposa les mains contre le mur.

- Tu sais que je suis capable des pires choses alors je te conseille d’être obéissante si tu ne veux pas que j’esquinte ton joli minois.

La sensation qu’elle ressentait à présent ne lui était pas familière.

De la crainte et en même temps une profonde excitation.

Elle ne savait plus comment réagir.

Tenter tout de même de fuir ? Il était capable de la clouer au sol par un doloris.

De sa baguette, il fit tomber sur le sol la lourde cape de la Gryffondor.

- Tsssss…. On voit rien ici.

Et d’un geste vif de la sa baguette, il alluma quelques bougies, révélant son visage parfait et ses yeux étincelants, qu’il posa avec envie dans les prunelles de la belle.

Celle-ci sentit ses joues rougir mais son regard furibond trahissait sa colère.

Il reprit la liberté de poser à nouveau sa baguette sur elle et déboutonna les premiers boutons de son chemisier.

Le premier sauta sans difficulté, puis un second.

Le troisième laissa apercevoir la naissance de la poitrine généreuse de la rouge et or, mais quand il glissa le bout de bois sous le tissu afin de s’offrir une meilleure visibilité, alors non, elle ne le laisserait pas faire !

Elle saisit rapidement la baguette du vert et argent et l’envoya voler à travers la pièce. En un mouvement aussi rapide, elle se saisit de la sienne et la pointa sur le torse du petit blond.

- Je trouve que la situation prend une tournure plus intéressante Malefoy.

Elle avançait vers lui, le forçant à son tour à reculer. Mais le jeune homme semblait plutôt s’amuser en constatant la main tremblante d’Hermione.

- Dis donc Granger, si tu dois jouer les dominatrices, essai au moins d’être convaincante !

- Dom… Quoi ?? Mais je ne joue pas les dominatrices, tu…

Mais Drago profita de ce relâchement pour lui saisir le poignet et prendre sa baguette.

- Tu m’agaces Granger, allonges-toi.

Mais celle-ci n’était pas du tout prête à capituler et les mains sur les hanches, elle soutint son regard.

Pour qui se prenait-il celui-là ? Pourquoi subitement pensait-t-il qu’elle aurait envie de faire quoi que ce soit avec lui ?

Et pourtant, quand ses multiples questions s’évadèrent de son esprit, elle se rendit compte qu’elle avait obéi.

Elle était assise sur le lit, pensive.

Malefoy esquissa un sourire en coin, satisfait de sa force de conviction.

Cependant, quand il s’approcha finement d’elle, d’un mouvement de jambes, elle s’échappa plus loin sur le lit.

Mais c’était sans connaître la vivacité du reptile qui saisit sa cheville avant qu’elle ne s’éloigne et l’attira contre lui.

Il la maintint sur le matelas en s’appuyant de tout son poids sur son corps.

Il plongea son regard dans les yeux que la brunette et esquissa un sourire coquin.

- Alors Granger ?

Elle hésita à répondre.

- Alors quoi Malefoy ? On ne t’a jamais appris à finir tes phrases ?

Il souffla avec désinvolture sur une mèche blonde qui lui couvrait les yeux.

- Alors Granger, comment veux-tu que je te fasse l’amour ?

 

Hermione resta sans voix.

Etait-ce vraiment à elle qu’il s’adressait ?

Mais que lui arrivait-il tout à coup ? Pourquoi avait-elle envie de bouger doucement son bassin sous le corps du beau Serpentard ? Pourquoi avait-elle envie qu’il pose ses lèvres pulpeuses sur chaque partie de son anatomie ? Pourquoi se retrouvait-elle dans cette situation alors que dans sa tête une petite Hermione tirait tant bien que mal sur les derniers neurones en état de marche pour la sortir de là ?

- J’attends Granger, lui murmura-t-il en approchant ses lèvres de son oreille, penses à ce qu’il va falloir faire circuler…

Mais aucun son ne pouvait sortir de sa gorge, comme si elle avait toujours été muette.

Malefoy s’impatienta et glissa une langue féline sur le bord de son oreille, ne manquant pas d’en mordiller le lobe, avant de descendre doucement dans la nuque.

Dans un éclair de lucidité, Hermione tenta de se dégager mais il la maintint fermement en lui saisissant les poignets.

- Allons, on ne va pas raconter que tu as fais ça sous la contrainte… ça ne serait pas valorisant pour nous deux. Bien que….

Il lui mordit tendrement la jugulaire.

- Bien que ce soit tentant…termina-t-il.

La respiration de sa belle se faisait plus haletante. A présent, elle avait du mal à cacher ses envies.

Les joues empourprées par le plaisir, ses yeux trahissaient bon nombre d’idées coquines.

L’étreinte sur ses poignets se desserra petit à petit.

Allait-il la laisser tranquille ?

Non.

Il lui fallait une main de libre pour se glisser sous le tissu fin de son chemisier.

Elle hoqueta de surprise et Malefoy la gratifia qu’un sourire concupiscent. Il remonta doucement ses doigts sur sa peau si douce jusqu’à atteindre finalement l’une de ses charmantes collines de chair.

Il s’arrêta un instant afin d’admirer le visage rayonnant de la rouge et or, qui à présent fermait les yeux sous le plaisir de ses caresses.

Alors l’envie fut plus forte que tout.

Il enserra avec fougue son visage et l’embrassa langoureusement.

Elle ne résista pas et laissa, avec délice, sa langue pénétrer l’antre de sa semblable.

Ce fut un baiser passionné, comme elle n’en avait jamais reçu. Ce fut un baiser passionné, comme il n’en avait jamais donné.

Quand il relâcha sa bouche, il ne pu retenir un râle de plaisir.

Elle lui faisait l’effet du plus puissant des aphrodisiaques, il avait envie de la posséder toute entière et malgré ça, il ne pouvait s’empêcher de faire durer le plaisir.

- Tu me rends fou Granger…

Elle ne répondit pas, n’ayant de toute évidence pas retrouvé l’usage de la parole…. Ou de son esprit…

Malefoy sourit avec malice et reprit son exploration manuelle, trop vite interrompue.

- Est-ce que je vais réussir à faire sortir un son de cette si appétissante gorge ?

Et il replongea son visage dans son cou afin de lui prodiguer une succion qui la fit frémir.

Sa main caressait avec malice sa si douce poitrine, jouant par moment avec l’extrémité, arrachant cette fois un cri de surprise à sa maîtresse.

- Je savais que j’y arriverai, déclara-t-il en se passant la langue sur les lèvres.

D’un geste enfiévré, il détacha les derniers boutons de son chemisier, révélant ainsi ce qui devait faire la fierté de la Gryffondor.

Il poussa un soupir en haussant les sourcils face à ce spectacle plus qu’enchantant et détacha avec une dextérité déconcertante, le fin tissu de soie.

Il jeta un regard alangui à Hermione avant de caresser, d’un coup de langue, les pourtours d’un des merveilleux petits globes.

La Gryffondor se cambra sous cette caresse et se mordit d’impatience la lèvre inférieure.

Caressant d’une main d’un côté et titillant de la langue de l’autre, Malefoy ne savait plus où donner de la tête face à cette appétissante personne.

Enfin, il posa ses mains de chaque côté des côtes de sa douce et jetant un dernier regard vers elle, il descendit très doucement le long de son ventre.

Elle tressaillit quand il chatouilla son nombril et elle passa une main câline dans la chevelure blonde de son amant.

Il descendait bas… Trop bas…bien trop bas…Mais que faisait-il encore avec son nombril ???

Sentant l’impatience de sa belle victime, il se décida à passer quelques doigts sous sa jupe afin de trouver la fermeture éclair qui emprisonnait encore sa félicité.

Il la fit glisser lentement et s’émerveilla devant l’érotisme que dégageait la soie de sa fine petite culotte.

- Une jeune femme pleine de surprise décidément, dit-il en commençant un jeu lascif avec ses doigts à travers le tissu.

Les gémissements de la rouge et or se firent plus bruyants, mais aucun mot cohérent n’était encore sorti de sa bouche.

Drago glissa ses doigts de par et autre de ses hanches et fit descendre la prison de soie.

Hermione arrêta de respirer, comme pour être sûre qu’il ne s’arrête pas en si bon chemin. Mais que non, pourquoi se serait-il arrêté si prés de son but ?

Quelques centimètres plus au sud, sa virilité polissonne, quelque peu à l’étroit dans son repaire, ne demandait qu’à poursuivre ce jeu lubrique afin de pouvoir, le plus rapidement possible, se joindre à la partie.

Il glissa un doigt dans l'exiguïté chaude de la jouvencelle entamant de lent vas et vient avant d’en couler un second qui cette fois, il était certain, avait fait murmurer son prénom à sa belle.

Elle avait donc retrouvé l’usage de sa voix ?

Bien, voyons ce que donneraient ses cordes vocales.

Rapidement, il remplaça ses doigts par une langue chaude et impatiente qui provoqua une vague de chaleur immense dans le bas ventre d’Hermione.

Elle bloqua son poing contre sa bouche quand elle se fit plus audacieuse en faisant des allées et venues dans l’allée de son petit jardin secret.

Quand Drago mordit timidement le petit bouton de chair, elle perdit tout contrôle et cambra son corps vers le plafond comme pour atteindre plus rapidement le septième ciel.

Voilà donc à quoi servait cette si longue langue chez les serpents ?

Mais celle-ci, qui s’était souvent montré si acerbe et amère l’emmenait droit au porte du paradis.

Malefoy avait glissé ses mains sous les fesses de la jeune femme afin de pouvoir approfondir sa caresse buccale en s’enfonçant plus profondément en elle.

Elles étaient si douces, si fermes qu’il ne pouvait s’empêcher de les masser en poussant des gémissements de plaisir.

C’est alors qu’il l’entendit. Il n’osa pas lever la tête, de peur d’avoir rêvé mais elle réitéra.

- Malefoy… Mal…

Il se releva sur ses avants bras en passant une langue lubrique sur ses lèvres.

- Et bien Granger, on se décide à parler ? Bien…on peut continuer alors.

Drago se releva sur les genoux et entreprit de faire enfin sortir de son étau, la masculinité qui faisait sa fierté.

Il descendit avec une lenteur criminelle le tissu l’enveloppant et quand elle pointa fièrement devant lui, Hermione poussa un soupir de contentement.

Quand il s’approcha plus près d’elle, elle recula.

D’abord surpris et agacé, il comprit de suite les intentions de la jolie lionne.

D’une main câline, elle le poussa à s’allonger, ce qu’il fit sans rechigner.

Elle avança alors entre ses jambes et saisit sa friandise de chair de ses cinq doigts.

Qu’il était beau ainsi à sa merci, sa faiblesse entre ses mains.

Il aurait, à l’instant présent, fait tout ce qu’elle voulait, pour qu’une fois, juste une fois, elle le gratifie de la plus extraordinaire des gâteries.

Elle fit glisser sa tête lentement, caressant de ses mèches brunes le bas ventre du Serpentard, le faisant frémir sous la chatouille mais lui procurant un courant électrique qui lui parcouru tout le corps.

Enfin, elle la couvrit de baisers enflammés, puis une langue intrépide entreprit de l’assaillir de haut en bas par de puissantes petites lapées.

Malefoy rejeta sa tête en arrière en poussant un juron, qu’il regretta aussitôt de peur d’avoir choqué la belle.

Mais elle n’en fit rien, et impatiente, elle glissa le membre de chair dans le creux de sa bouche.

La chaleur qui l’enveloppa et les lascifs va et vient qu’Hermione imprima plongèrent sa victime dans les méandres du plaisir.

Il releva discrètement le bassin afin de lui imposer un rythme plus soutenu mais la belle pressa plus étroitement son palais sur son sommet afin de le maintenir en place.

De part cette caresse, s’il ne restait pas sage, il était certain qu’il partait immédiatement, coupant court à se qui promettait d’être une fantastique partie de jambe en l’air.

Elle perpétua ses vas et vient et quand Malefoy se releva légèrement pour passer ses doigts dans ses cheveux, elle le laissa faire.

Elle lui autorisa même quelques poussées plus profondes dans le fond de sa gorge, ce qu’il apprécia énormément.

Puis, sentant son plaisir à son summum, il articula difficilement :

- Granger… je …je vais…

Elle retira doucement ses lèvres de sa gourmandise et à son tour, fut ravie de constater qu’elle lui avait procuré un plaisir immense.

Elle sourit, triomphante, ce qui eu pour effet de déclencher la fougue de son amant.

Il la saisit violemment par les hanches et la fit asseoir sur ses jambes.

Elle leva délicatement le bassin afin qu’il puisse s’immiscer aux prémices de son entrée.

Ils plongèrent chacun un regard amoureux dans celui de l’autre et brutalement, elle se laissa retomber sur ce pieu de chair.

Malefoy enfoui son visage dans le creux de l’épaule de la lionne pour étouffer son cri. Quand à elle, elle avait rejeté sa tête en arrière en se mordant les lèvres.

Il lui saisit ardemment les fesses afin de lui prodiguer des coups de bassin plus virulents, mais dans cette position, c’était elle qui avait réellement les cartes en main, et malgré la force significative de la petite vipère, cette fois-ci, c’était la lionne qui avait le dessus.

Elle prit appui sur ses épaules et commença à monter et descendre lentement en prenant soin de jeter des regards provoquant au blondinet.

- Alors…Malefoy…qui a plus d’emprise sur….sur l’autre ? marmonna-t-elle entre deux soupirs.

Il lui sourit narquoisement et lui saisit avec plus de fermeté ses deux fesses en la faisant violemment s’empaler plus profondément sur lui. Elle poussa un cri de surprise en appuyant sa tête sur celle de Drago.

- Tu disais ?

Elle haletait en enfonçant ses ongles dans les épaules du jeune homme, ce qui le rendait plus ardent.

Avec sa mobilité réduite, il ne pouvait pas réellement lui montrer de quoi il était capable, il enserra donc ses hanches et là fit basculer.

Elle glissa sur les draps de soie verte et ainsi offerte, il ne put retenir plus longtemps son engouement et s’engouffra à nouveau en elle sans ménagement.

Elle poussait des cris de plaisir sous ses coups de reins puissants et cela ne le rendait que plus fougueux.

Il passa un bras sous une de ses cuisses et s’enfonça plus profondément. Il pouvait sentir qu’elle était au bord de la jouissance et lui-même commençait à sombrer.

- Je…Je dirai que tu m’as sauté dessus…haleta-t-il

- Et…je dirai que…que tu ne pouvais pas me résister… continua-t-elle.

Drago se pencha plus en avant sur le corps ruisselant de la brunette, croulant sous le plaisir.

- Tu diras…tu diras que je suis extra….

- Et…ah…tu diras que… tu n’as jamais…jamais connu ça…

Elle enroula ses bras autour du cou du garçon et enfonça ses dents dans son épaule sous la violence du coup de rein qu’il venait de lui assainir en souriant.

- Ils…ils seront jaloux…

- Ca…ah Malefoy…ça les rendra fous…

Ils n’en pouvaient plus. Malefoy devenait incontrôlable. Hermione perdait pied. Et sous un dernier coup de bassin, il l’embrassa passionnément pour ne pas crier son nom.

Il fit encore quelques légers vas et vient en reprenant petit à petit son souffle et elle desserra ses bras de sa nuque.

Il s’épancha sur sa poitrine et elle caressa machinalement les mèches blondes plaquées sur le front détrempé de son amant.

 

Le soleil brillait haut dans le ciel, faisant fondre la neige sur la cime des arbres.

Ce matin d’hiver, Hermione caressait les cheveux d’une jeune fille blonde qui l’observait le regard tendre.

- Et alors grand-mère ? Comment on réagit les autres en l’apprenant ?

La vieille femme se mit à rire en secouant la tête.

- Ma chérie, nous étions beaucoup trop fiers l’un et l’autre pour avouer que l’on avait craqué….

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec Hermione
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