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Mercredi 6 avril 3 06 /04 /Avr 19:09

Une contribution de SnakeBZH

 

 

CHAPITRE III : DECOUVERTE SENTIMENTALE

 

La journée avait si bien commencé. Megan Jones, élève de première année à Poufsouffle ne souhaitait que la passer en s’amusant avec ses amies et condisciples Susan Bones et Hannah Abbot. Mais voilà, cet imbécile venait encore lui chercher des noises. Que lui avait-elle fait pour mériter ça ? Rien sûrement. Il l’avait choisie pour être sa cible durant les premiers jours de l’année scolaire. Elle espérait que ce ne serait pas ainsi pendant l’année prochaine. Car, heureusement, il ne lui restait qu’un an à faire à Poudlard. Que lui faisait-il me demanderez-vous ?

« Tiens, voilà la miss Prudjones.

-Tu ne vas pas me lâcher de l’année White, répliqua aussi sec Megan.

-Il ne me reste plus qu’une journée avant la trêve estivale. J’en profite. A tout’, miss Prudjones. »

Miss Prudjones. Il ne cessait pas de l’appeler ainsi. Tout simplement parce qu’elle s’était offusquer alors qu’il parlait de ce qu’il avait fait durant ses vacances en Espagne. Il se vantait d’avoir couché avec plusieurs filles qu’il qualifiait de bombes sexuelles. Et même d’avoir passé une torride nuit avec trois filles en même temps. Ne supportant pas ses rires et son vocabulaire salace, Megan, qui tentait de travailler à un devoir à la table d’à côté, lui avait dit sa façon de penser. Et depuis, il l’appelait ainsi.

Sans réellement y croire, Megan continua sa visite en espérant qu’elle ne le croiserait plus. Mais il était toujours là. Où qu’elle aille. A croire qu’il la suivait. Mais force était de constater qu’il était souvent là où elle souhaitait se rendre avant qu’elle n’y arrive.

« A croire que vous êtes liés par quelque chose, dit Hannah.

-Arrête, je préfèrerais sortir avec un troll, répliqua Megan.

-Pourquoi un troll ? sourit White en sautant sur l’occasion. Tu n’arrives pas à trouver plus beau ?

-Au moins un troll aurait de meilleures manières que toi.

-Je le plains par contre. Coincée comme tu es, il va sûrement te quitter très vite.

-Tout le monde ne pense pas au sexe tout le temps.

-Oh que si ! Mais personne n’ose en parler.

-Ne prends pas ton cas pour une généralité. Ce n’est pas parce que monsieur a une bite à la place du cerveau que c’est le cas de tout le monde. J’en ai ras le bol ! Je rentre. »

Laissant sur place ses amies et White, Megan partit d’un pas rapide vers la tour de Poufsouffle.

Megan s’enferma dans sa chambre. Ce White lui avait gâché sa journée. Et pourtant, il était pas mal du tout. Megan ne le dirait jamais à ses amies mais elle le trouvait physiquement attirant. Le problème, c’était son comportement et la façon dont il traitait les filles. A l’entendre, ce n’étaient que des objets seulement utiles pour assouvir ses pulsions sexuelles. Ne pensait-il pas une seule seconde que les filles puissent avoir des sentiments ? Ou simplement qu’elles n’étaient pas faite pour seulement donner du plaisir aux garçons mais également en recevoir ?

Les heures passèrent et Megan sentit la faim approcher. Elle se décida à sortir de son isolation pour se rendre à la Grande Salle et prendre son repas. Elle était à peine sortit de son dortoir qu’elle entendit des voix dans la salle commune. Apparemment une fille qui gloussait. Mais ce fut l’autre voix qui figea la gamine sur place. Ce ne pouvait être que lui : Sam White. Il avait encore séduit une fille et allait sûrement tenter de la glisser dans son lit. Il faut dire que c’était le meilleur jour pour ça. Tous les Poufsouffle avaient déserté les dortoirs et la salle commune. Megan se pensa maudite. Et puis qu’importe, elle ne ferait que passer.

Elle allait se lancer dans l’escalier pour descendre à la salle commune et sortir de la tour quand elle remarqua que plus aucun son ne lui parvenait. Elle décida de changer de tactique et de s’approcher discrètement pour voir ce qui se passait. Elle se baissa pour profiter au maximum de la protection du garde-corps de pierre. Elle tendit l’oreille et n’entendit pas plus de paroles. Par contre, des soupirs lui parvinrent. Elle osa alors faire passer ses yeux au dessus du garde-corps. Elle manqua de peu de pousser une exclamation de surprise. White était assis sur un des canapés de la salle commune. Et une fille de la même année que lui s’était penchée sur son bas-ventre et lui prodiguait une fellation. Une main de White avait relevé la jupe de l’adolescente et massait ses fesses sensuellement. La fille devait être douée car White, la tête en arrière et les yeux fermés, souriait de plaisir.

Megan savait qu’elle ne devrait pas regarder. Elle devrait signaler sa présence et sa désapprobation devant le fait d’effectuer un tel acte dans une salle où n’importe qui pourrait les surprendre. Mais elle resta immobile à les observer. La main de White écarta la culotte de la fille et agaça son bouton d’amour. La fille se mit à gémir sans lâcher le membre de ses lèvres. Megan sentait la chaleur lui envahir le bas-ventre. Elle ne résista pas et descendit sa main entre ses cuisses. Elle fut surprise de découvrir que sa culotte était trempée, elle ne regardait que depuis quelques minutes à peine. Elle glissa sa main sous le tissu blanc et joua avec son clitoris. Elle ferma même les yeux un instant pour en apprécier pleinement la montée de plaisir.

Mais quand elle les rouvrit, elle crut que son cœur arrêtait de battre. White avait ouvert les yeux et la fixait. Elle resta immobile, incapable du moindre mouvement. Mais ce qui la troubla le plus, c’était qu’il ne la regardait pas comme d’habitude. Megan vit même de la tristesse et de la honte dans son regard.

« Qu’est-ce qui t’arrive ? demanda la fille en cessant sa tendre caresse.

-Quoi ? questionna White sans comprendre.

-Bah regarde. »

White suivit son regard pour découvrir qu’il avait débandé. Cela ne lui était jamais arrivé avant. Il parut un instant déboussolé mais finit par sourire étrangement.

« Que veux-tu ? finit-il par dire. Ça ne doit pas être le moment.

-Ah oui ! s’enflamma la fille. Et moi je fais quoi ? Je vais aux toilettes et je me branle ?

-Je pense que c’est en effet la meilleure option pour toi.

-Enflure ! hurla-t-elle en le giflant. »

La fille remit sa culotte et sa jupe en place et sortit sans se retourner.

White resta silencieux, la queue à l’air durant un moment.

« Tu peux descendre miss Prudjones, invita-t-il. A moins que tu ne préfères rester là-haut où je ne peux pas t’atteindre ? »

Megan ne savait pas quoi faire. Elle luttait entre retourner dans sa chambre et courir hors de la tour de Poufsouffle. Mais elle voulait aussi savoir ce qui c’était passé. Pourquoi un type se décrivant lui-même comme un étalon venait de débander en pleine action ? Et puis, elle ne pouvait oublier l’effet que ce spectacle lui avait fait. Ses doigts étaient encore moites de son humidité intime.

Elle descendit lentement les escaliers. White avait rangé son engin. Il lui souriait. Mais pas comme d’habitude. Son sourire était presque tendre. Elle s’assit sur un fauteuil en face de lui. Elle osait à peine le regarder.

« Je pensait qu’il n’y avait personne, dit-il. Et même, tu es la dernière personne que j’aurais aimé me voir en une telle position.

-Pourquoi ? questionna-t-elle.

-Parce que maintenant, je vais devoir t’entendre me parler des bonnes mœurs. Vas-y, je t’écoute. »

C’est vrai que normalement elle lui aurait dit qu’il ne fallait pas prendre la salle commune pour un baisodrome ou les filles pour des jouets. Mais elle n’y arrivait pas. Elle se penserait hypocrite de dire ça alors qu’elle était entrain de se masturber en les regardant.

« Je t’ai connue plus bavarde miss Prudjones, lança-t-il.

-Ne m’appelle pas comme ça ! s’écria Megan.

-Alors montre-moi que tu ne mérites pas un tel surnom.

-Je ne veux pas faire partie de ton tableau de chasse.

-Pas besoin. Viens juste t’asseoir sur le canapé à côté de moi. On sera mieux pour parler. »

C’était comme un défi. Elle se leva en le fusillant du regard et vint s’asseoir à un mètre de lui.

Sans le vouloir, ses yeux se portèrent sur son sexe maintenant caché. Elle osa poser la question qui lui brûlait les lèvres :

« Qu’est-ce qui s’est passé ?

-A propos de quoi ? répliqua White. »

Elle était sûre qu’il faisait exprès de ne pas comprendre ce de quoi elle parlait. Juste pour l’entendre le lui dire.

« Tu sais bien, continua-t-elle.

-Non je ne vois pas, assura-t-il.

-Pourquoi tu… ?

-Pourquoi je… ?

-Pourquoi tu n’es pas allé jusqu’au bout avec elle ?

-Elle ne m’intéresse pas vraiment. C’est juste une petite chaudasse.

-Et c’est juste pour ça que tu as… ?

-Quoi ?

-Que ton… ?

-Tu sais finir tes questions parfois ?

-C’est pour ça que ton sexe est redevenu mou ? »

Megan n’osa pas le regarder. Elle était rouge de honte d’avoir dit ça.

White ne savait pas quoi répondre. C’était vraiment la première fois que ça lui arrivait. Il ne savait pas pourquoi il avait débandé mais il savait quand. Quand il avait ouvert les yeux et vu Megan en haut de l’escalier. Normalement, cela ne le gênait pas d’être vu pendant l’acte sexuel. Mais dans son cas, il ne voulait pas qu’elle le voit le faire avec n’importe qui. Il devait se rendre à l’évidence que cette gamine lui faisait faire n’importe quoi. Il passait parfois des heures à espérer entrapercevoir ses longs cheveux noirs voleter dans les couloirs. Et pourtant, ce n’était qu’une petite fille et lui serait bientôt un homme. Il aurait dix-sept ans à la fin du mois d’août. Il ne voulait pas lui dire mais par contre, il voulait savoir ce qu’elle avait ressenti en le voyant se faire sucer.

« Et toi, tu n’as pas mouillé en nous voyant ainsi ? demanda-t-il.

-Je… je…balbutia-t-elle.

-Tiens tiens ! Est-ce que miss Prudjones commencerait à s’ouvrir aux plaisirs charnels ?

-Non je…

-Lorsque je t’ai vu, tu avais les yeux fermés. C’était pour mieux ressentir la chaleur envahir ton corps ?

-Non je…

-Je suis sûr que ta culotte est encore humide.

-Arrête, je…

-Et tu as dû y glisser ta main. Voyons ça. »

Megan aurait voulu résister mais White était bien plus fort qu’elle. Il lui saisit la main et la tira à son visage. Il sentit, fermant les yeux pour en apprécier le parfum. Il sourit.

« Ça sent bon la mouille, dit-il doucement. »

Megan allait lui dire de la lâcher ou retirer sa main d’un coup mais elle se contenta de rougir quand White commença à lui suçoter les doigts tendrement. Malgré tout ce que lui avait dit le garçon durant l’année, elle ne voulait pas que ce moment s’arrête. Elle était surprise qu’il puisse se montrer aussi doux. Sentir ses lèvres sur ses doigts lui fit un effet auquel elle ne s’attendait pas. Elle sentit de nouveau la chaleur lui envahir le bas-ventre et sa culotte devenir de plus en plus humide. Elle ne pouvait plus détacher ses yeux des lèvres de White. Elle ne désirait qu’une chose, que sa langue remplace ses doigts.

Il cessa de lui sucer les doigts mais ne lâcha pas sa main pour autant. Il se contenta de lui caresser le dos de la main d’un doigt. Il sourit quand il sentit les doigts de la gamine bouger pour s’entremêler aux siens. Il se leva, la tirant en lui disant un vague « viens ». Il l’emmena dans le dortoir des garçons de sixième année. Il referma la porte derrière eux et la guida jusqu’à un lit qui devait être le sien. Ils s’y assirent sagement. White dévorait littéralement la gamine des yeux. Megan n’y tint plus et se rapprocha de son visage pour l’embrasser passionnément. Elle n’aurait jamais imaginé faire ça un jour. Mais maintenant qu’elle le faisait, elle avait l’impression qu’elle attendait ce moment depuis des mois.

Les bras de White l’entourèrent pour approfondir le baiser. Elle était si douce, si fraîche, si fragile. Son baiser était un peu maladroit mais il aimait ça. Il commençait même à se demander pourquoi il l’avait embêtée durant toute l’année. Peut-être pour cacher le fait qu’une fillette de cinq ans sa cadette lui plaisait. Enfin quatre ans et demi pour être exact, il se souvenait lui avoir gâchée une partie de sa fête d’anniversaire en janvier. Bref, c’était la seule explication qu’il trouvait.

Ils s’embrassèrent un moment, basculant sur le lit. Megan sentit son compagnon grandir dans son pantalon. Et loin de se montrer choquée, elle était fière d’être la source de son excitation. Lorsqu’ils cessèrent de s’embrasser, la main du jeune homme vint lui caresser la joue doucement. Il n’y avait aucune moquerie dans ses yeux, juste le bonheur d’être auprès d’elle. Elle voyait le reflet de ses yeux pétillants de joie dans ceux de White.

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« Je voulais te dire, pour toute à l’heure, dit-il. Je crois que c’est le fait de t’avoir vu qui m’a fais ramollir.

-Ah bon ? fit-elle.

-De toutes les filles que je connais, tu es la seule avec qui je m’imagine sortir sérieusement. Et ne plus courir de fille en fille. Et en plus, il t’a suffit d’un baiser pour me rendre toute ma vigueur. »

Megan rit à la dernière phrase de son compagnon. Mais tout d’un coup, elle prit un air sérieux.

« Je… commença-t-elle. Je voudrais…

-Dis-moi, invita-t-il en l’embrassant. Qu’est-ce que tu veux ?

-Je voudrais que tu m’apprennes. »

White resta abasourdi par ses paroles. Il ne voulait pas faire d’elle une victime de plus à son tableau de chasse. Elle était… spéciale. Il était prêt à attendre.

« Tu es sûre ? questionna-t-il à brûle-pourpoint.

-Oui, assura-t-elle à demi-voix. Je ne veux plus que tu m’appelles miss Prudjones.

-Je ne t’appellerais plus ainsi, je te le promets. Alors ne te sens pas obligée. Je ne veux rien gâcher et prendre le temps qu’il faudra.

-Je ne me sens pas obligée. Je le veux, c’est tout. »

White garda le silence en plongeant dans son regard noisette. Que devait-il faire ? Il ne voulait pas la brusquer, risquer de la perdre en voulant aller trop vite. Il voulait la garder. Mais c’était elle qui lui demandait. Il n’osait pas bouger. Un combat intérieur venait de s’engager. Devait-il accéder à sa demande ou refuser. Il ne pouvait nier qu’il avait envi d’elle.

Megan le voyait hésiter. Elle décida de prendre les choses en main même si elle ne savait pas vraiment comment faire. Elle décida d’y aller à l’instinct. Sa main descendit doucement jusqu’à atteindre la bosse qui s’était formée sous la robe de son compagnon. Par des gestes peu sûrs mais sensuels, elle massa son sexe. Elle vit avec bonheur la respiration de White se faire plus profonde. Il ne résista pas longtemps à ce traitement et l’embrassa fougueusement. Les mains du jeune homme parcoururent le corps frêle de la fillette. Il retroussa sa jupe jusqu’à pouvoir accéder à la chair tendre et velouté de ses fesses. Il les massa sensuellement alors que la langue de la jeune fille s’entremêlait avec la sienne. Obligeamment, elle écarta les jambes en faisant monter un genou sur celles de White, accentuant le contact de son bassin contre le sien. White y vit une invitation et sans écarter le tissu cotonneux de la culotte, il envoya ses doigts exploré la chaude contrée cachée entre les douces cuisses de sa compagne. Il sourit malgré la bouche de Megan toujours sur la sienne en constatant qu’il avait eu raison : elle était trempée par le désir. Il frôla presque imperceptiblement le tissu recouvrant ses lèvres intimes mais cela suffit à la faire gémir d’envie. Il n’imaginait pas ce que ça donnerait quand ils commenceraient les choses sérieuses.

Megan ne voulait pas être en reste. Elle parvint à passer la barrière de la robe de White et tomba sur son caleçon, emprisonnant sa virilité. Elle en sentait mieux la chaleur sous ses doigts. Elle put même l’entourer entièrement et le masturba doucement. Ce fut au tour de White de gémir. Contente d’elle, Megan ne put s’empêcher de pousser un petit rire. White interrompit leur baisé.

« Qu’est-ce qui te fais rire ? demanda-t-il.

-Rien, je me disais juste que c’était la première fois que je faisais ça mais que je ne m’en sortais pas trop mal au vu de tes gémissements.

-Ah oui ? Je pense être capable de te faire crier de jouissance en quelques minutes, vu comment toi tu as gémi alors que je t’ai à peine touchée.

-Montre-moi. »

White ne se le fit pas dire deux fois. Il poussa Megan pour qu’elle s’allonge et passa ses deux mains sous sa jupe. Il retira doucement sa culotte blanche en lui lançant un sourire gourmand. Les étoiles pétillaient d’autant plus dans les yeux de la fillette en pensant à ce qu’allait lui faire White. Il lui donna un dernier baiser. Lui lança un dernier clin d’œil avant de disparaître sous sa jupe. Sous la pression de ses doigts, la jeune fille écarta les cuisses. Elle attendait le premier contact avec impatience. Et soudain, elle sentit tous ses sens s’enflammer. Elle n’avait jamais senti un tel plaisir. La langue de White titillait son clitoris d’une manière experte. Elle sentait l’humidité de son intimité devenir plus intense si c’était possible. Elle se mit à gémir de plus en plus fort. Ses doigts cherchèrent à s’accrocher à quelque chose et elle ne trouva que les mains de son compagnon. Son bassin se mit à onduler, mu par une volonté qui lui échappait. Elle n’en pouvait plus. Elle était sûre que tout le château entendait ses cris. Mais elle ne pouvait les taire. Elle ne le voulait pas. Et bientôt, elle sentit la chaleur s’intensifier encore. Elle ne pouvait même plus crier tellement le plaisir était fort. Elle sentit son intimité se déverser sur les lèvres de son compagnon.

Megan ne s’était jamais sentie aussi bien. Elle était totalement détendue, les yeux fermés. Elle sentit à peine White quitter sa jupe pour remonter jusqu’à son visage. Elle ne s’en rendit compte que quand il posa ses lèvres sur les siennes. Elles avaient un léger goût salé qu’elle appréciait.

« Alors, qu’est-ce que j’avais dit ? fit-il.

-J’ai envi de plus, dit-elle.

-Tes désirs sont des ordres. Mais il va falloir enlever quelques uns de tes vêtements. »

Ce n’était pas réellement un problème. Elle avait tellement chaud qu’en fait, elle se demandait pourquoi elle les avait gardés si longtemps. Bientôt, elle se retrouva avec seulement son soutien-gorge. Mais, comme se rendant compte de quelque chose, elle tenta vainement de cacher sa nudité en serrant les bras et les jambes et en se recroquevillant sur le côté. White ne s’en montra pas démonté, devinant ce qu’elle pensait.

« Megan, souffla-t-il en déposant un baiser sur son épaule.

-Je ne veux pas que tu me voies, fit-elle. Je ne suis pas belle.

-Pourquoi tu dis ça ?

-Je n’ai pas de poitrine. Je ne suis pas comme toutes ces filles avec qui tu as l’habitude de coucher.

-Megan. Aucune ne m’a jamais fait autant d’effet que toi. Ta poitrine, ce n’est qu’un détail qui ne durera pas. J’ai envi de toi comme tu es. Je n’en veux aucune autre. »

White dut encore la caresser tendrement pour la détendre et la ramener vers lui. Il enleva la dernière protection de tissu. C’était vrai qu’elle n’avait pas beaucoup de poitrine. Elle commençait à peine à s’ériger mais elle laissait présager que plus tard, elle serait d’une taille tout à fait appréciable. Il ne résista pas et vint déposer ses lèvres sur un de ses beaux fruits pour en sucer l’extrémité rose. Megan se détendit presque aussitôt et entoura son amant de ses bras.

Megan appréciait les caresses de White. Mais elle ne voulait pas que tout soit à sens unique. Elle voulait aussi lui donner du plaisir. Elle parvint maladroitement à lui retirer sa robe et son tee-shirt. Elle glissa une main tremblante sous l’élastique du caleçon et atteignit sans barrière la verge dressée de White. Elle frémit à son contact mais vint tout de même l’entourer de sa petite main. Elle débuta un léger va-et-vient qui le fit gémir alors qu’il continuait à sucer le sein de la gamine.

« Tu as la main toute douce, dit-il. »

Elle retira le caleçon, libérant enfin la virilité de son amant. Elle l’observa un moment. Elle était étrangement fière que ce membre soit dressé pour elle et rien que pour elle. Elle le reprit en main, le sentant palpiter entre ses doigts.

C’est alors que lui revint en mémoire ce que lui faisait la fille de sixième année précédemment. Elle trouvait l’idée étrange mais ce genre de caresses avait l’air de plaire aux garçons d’après ce qu’elle avait compris en écoutant leurs conversations. Et puis, aujourd’hui, rien ne lui semblait interdit, ni impossible. Elle lui adressa un sourire coquin et descendit le long de son torse. White ne s’attendait pas à ce qu’elle aille jusque là dés leur première fois. Il se dit qu’elle aurait besoin d’être guidée. Mais il ne put s’empêcher de rejeter sa tête en arrière quand les lèvres de la petite bouche se refermèrent sur son membre. Elle se montra douée pour lui pomper le dard palpitant en lui donnant un maximum de sensation. Il en vint presque à se demander si c’était vraiment la première fois qu’elle suçait un homme. Il ne résista pas à l’envie de lui demander.

« Non, répondit-elle. C’est la première fois. Je me débrouille bien ?

-Oh que oui ! assura-t-il. »

Contente, elle le gratifia d’un sourire rayonnant avant de reprendre sa gâterie. Elle sentait le membre vibrer entre ses lèvres et elle aimait ça. Elle fit tourner sa petite langue autour du gland ce qui eu pour effet de faire gémir plus fort son amant.

White sentait qu’il ne résisterait pas longtemps aux douces intentions de sa compagne. Et il craignait qu’elle ne sache pas ce qui arrivait quand un homme arrivait au bout de son plaisir et surtout, il ne voulait pas la choquer en éjaculant dans sa bouche.

« Attend, fit-il à bout de souffle. Si tu continues, je sens que je vais bientôt jouir.

-Et alors, demanda Megan en lui souriant.

-Quand un homme jouit, il y a quelque chose qui gicle de son sexe.

-Ce n’est pas parce que je suis miss Prudjones que je ne sais pas certaines choses sur la sexualité. Je sais déjà ce qu’est une éjaculation. Et je veux te donner ce que tu m’as donnée sans retenu. »

Comment résister à ça ? White n’ajouta rien et laissa Megan continuer sa tendre caresse buccale. Il se laissa totalement aller et se déversa dans la bouche de la gamine en poussant un râle de plaisir. Megan n’en laissa pas une seule goutte s’échapper et avala tout. Elle nettoya le sexe à coups de langue et s’évertua à lui rendre de la vigueur. Elle savait qu’ils arrivaient maintenant à la partie la plus importante.

Elle remonta pour l’embrasser sans arrêter de le masturber tendrement. La main de White vint lui caresser son antre des plaisirs. Ils se masturbèrent l’un l’autre durant un moment. Puis, White la bascula sur le dos et vint se placer au dessus d’elle. Il l’interrogea du regard. Elle ne répondit qu’en l’embrassant et en lui souriant. Elle écarta doucement les jambes pour l’inviter à venir explorer sa terre vierge. Il plaça son gland contre la contrée humide. Et sans relâcher les lèvres de la fillette, il s’immisça doucement en elle. Elle gémit dans un premier temps. Mais quand il atteignit son hymen, son visage se déforma sous la douleur. Malgré tout, elle entoura son cou de ses bras pour lui interdire de reculer et s’accrocha à ses lèvres comme si elle représentait la dernière bouffée d’air de sa vie. Il continua à s’enfoncer en elle. Doucement. Millimètre par millimètre. Et quand il arriva au bout, il resta immobile. Il savait que le sang de la virginité de Megan se mêlait à son fluide de plaisir.

Les joues de Megan étaient rouges. Elle soupirait profondément, sentant la virilité de White entièrement en elle. Elle aimait se sentir uni à lui. Elle se décolla de ses lèvres pour enfouir son visage près de son oreille, lui murmurant un léger : « vas-y ». White ne se fit pas prier mais décida d’y aller tout doucement. Il commença à aller et venir dans son fourreau de chair si chaud. Au moindre mouvement, Megan se cambrait de douleur et de plaisir. Il avait l’impression qu’elle pouvait se briser au moindre coup trop fort. Mais bientôt, la douleur quitta ses yeux totalement. Elle ne ressentait plus que du plaisir. Elle gémissait plus fort que jamais. White se mit à accélérer le rythme. Il la sentait se contracter sur son membre à chaque coup de rein. Elle mouillait de plus en plus. Au bout de quelques minutes, elle ondulait tellement du bassin que White n’avait plus à faire le moindre geste. Il la serra alors dans ses bras et il passa sur le dos.

Megan parut contente de le dominer ainsi. Elle l’embrassa tendrement sans cesser ses ondulations sur le sexe bien dur. Il ne lui fallut pas longtemps pour accélérer la cadence de son propre chef. Elle criait de plus en plus fort à mesure qu’elle montait et descendait sur la virilité de son amant. Elle sentait de nouveau la jouissance arriver. Elle ne la retint pas et se cambra entièrement se laissant emporter par l’orgasme. Son jus de plaisir se déversa sur le bas-ventre de son amant. Elle s’effondra sur son torse, secouée de soubresauts en gémissant. White la retourna de nouveau pour reprendre leur position de départ. Il reprit ses va-et-vient en essayant d’imiter le rythme qu’elle avait atteint avant de jouir. Rapidement, Megan se remit à gémir sous les assauts de son compagnon. Elle ne savait plus où mettre ses mains. Elle parcourut le torse de White, ses fesses, son visage. Elle sentait que White allait bientôt jouir également. Mais surtout, elle sentit un nouvel orgasme l’envahir sans prévenir. Elle se cambra en hurlant de bonheur, son vagin se contractant autour de la verge de White. Ce dernier n’y résista pas et se laissa entraîner par le plaisir.

White resta un moment fiché dans Megan avant de se laisser tomber sur le côté. Megan, haletante, vint se blottir contre lui. Ils restèrent silencieux, attendant que l’émotion passe. Ils s’embrassèrent tendrement.

« Je ne pourrais vraiment plus t’appeler miss Prudjones, dit-il. Tu es vraiment formidable.

-Je n’aurais jamais imaginé que cette journée se passerait ainsi, avoua-t-elle. Mais je ne regrette rien. Pour quelqu’un qui a débandé tout à l’heure, tu t’es vite remis.

-Merci.

-Et maintenant ?

-Si tu en veux encore, laisse-moi me reposer un peu s’il te plait.

-Non. Je veux dire, vas-tu faire avec moi comme avec toutes les filles avec qui tu as couché ? »

White plongea ses yeux dans ceux de la fillette et y vit le doute. Il l’embrassa.

« Si on allait ensemble au bal ce soir ? A moins que tu ne préfères y aller avec un troll. »

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec d'autres personnages
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Samedi 5 mars 6 05 /03 /Mars 11:00

 

Une contirbution de SnakeBZH

 

CHAPITRE II : COMMENT ON ATTRAPE LE VIF ?

 

Cette journée était vraiment parfaite pour la Fête de fin d’année. Le soleil promettait d’être radieux et de chauffer l’atmosphère. Tout le monde attendait surtout le bal qui aurait lieu après le festin. C’était vraiment l’évènement de l’année. Toutes les filles en parlaient. Surtout celles qui avaient eu la chance d’être invité par le garçon qu’elles voulaient. Pour d’autres, elles faisaient contre mauvaise fortune bon cœur en se disant qu’elles passeraient quand même une bonne soirée. Et qui sait ? Elles auraient peut-être une surprise durant le bal.

Pour la jeune Su Li, première année à Serdaigle, c’était vraiment une journée où elle pourrait découvrir les différents clubs de l’école en vu d’en choisir un l’an prochain. Elle était d’origine moldue et ne connaissait rien aux hobbies des sorciers. Elle avait regardé d’un œil distrait les différentes activités durant l’année mais en élève sérieuse, elle passait plus de temps sur ses devoirs. Maintenant que les examens étaient passés, elle pouvait vraiment y réfléchir. Surtout que les clubs proposaient des initiations. La question qu’elle se posait maintenant c’était : par quel club commencer ?

En bonne Serdaigle, elle réfléchit à la question sous un regard logique. Et la logique lui disait de commencer par le club le plus éloigné du château pour ensuite y revenir et faire un par un les autres clubs. Le plus éloigné étant le club de jardinage et étant sûre que mis à part quelques améliorations magiques et les plantes cette activité ne serait en rien différentes de sa version moldue ; et surtout n’étant pas passionné plus que ça par la botanique, elle décida de ne pas s’y rendre. Le second était le Quidditch. Le sport n’était pas son point fort mais malgré tout, elle aimait regarder les joueurs évoluer sur leurs balais. Elle estimait ses chances d’entrer dans l’équipe l’an prochain à peu près nulle. Mais autant passer un agréable moment à essayer. Peut-être se découvrirait-elle un don ?

Su Li se dirigea vers le stade de Quidditch. Elle monta dans les gradins. Pour la matinée, c’étaient les équipes de Serdaigle et de Gryffondor qui assuraient les démonstrations et les initiations. L’après-midi, ce seraient Poufsouffle et Serpentard. Elle était onc bien tombé car au moins, aucune des deux équipes ne chercheraient à casser l’autre, le respect entre les deux maisons étant acquis. Les joueurs attendaient qu’il y ait suffisamment de monde. Su Li les observa. Ils avaient l’air tous si à l’aise sur leurs balais malgré le vide. Les jumeaux Weasley s’amusaient en se renvoyant un cognard avec leurs battes. Deux des poursuiveuses en rouge discutaient avec leur gardien et capitaine Olivier Dubois. La dernière poursuiveuse était à l’écart avec Harry Potter. Su Li ne put s’empêcher de remarquer une certaine complicité dans les regards qu’ils échangeaient. Elle s’appelait Katie Bell si les souvenirs de Su Li étaient exacts.

Su Li fit de même avec l’équipe de Serdaigle. Mais son regard s’arrêta sur l’attrapeuse de l’équipe azurée : Cho Chang. Dans toute l’école, elles n’étaient que deux d’origine chinoise. Et Su Li avait passé l’année à admirer de loin l’attrapeuse pour avoir réussi à s’imposer dans l’équipe de Quidditch. Et puis surtout, elle la trouvait vraiment magnifique. Elle n’arriva pas à la lâcher des yeux durant toute la démonstration. Puis le capitaine de Serdaigle s’était avancé et avait demandé à ce que tous ceux qui souhaitaient faire une initiation descendent sur le terrain.

Su Li descendit en priant intérieurement pour être avec Cho Chang. Mais lorsqu’elle se rendit compte du nombre d’élèves souhaitant essayer le Quidditch, elle perdit de son moral. Les deux capitaines firent les groupes au nombre de quatre. Ils iraient d’atelier en atelier pour pouvoir essayer chacun des postes. Su Li commença par le poste de gardien, conseillé par Olivier Dubois. Les poursuiveuses de Gryffondor jouaient les attaquantes. Elles ne lançaient que des balles gentilles et sans faire de feintes. Malgré tout, Su n’arriva pas à en arrêter une seule. Les poursuiveuses la rassurèrent en lui disant que gardien était un poste assez difficile. Elle passa ensuite poursuiveuse avec deux autres initiés. Le gardien de Serdaigle parvint à arrêter tous ses tirs, quand déjà elle parvenait à garder la balle dans ses mains. Au poste de batteur, elle faillit plusieurs fois se prendre le cognard et même la batte d’un de ses camarades.

Elle arriva enfin à l’atelier attrapeur. L’activité était dirigée par Harry Potter et Cho Chang. En la voyant si belle, Su oublia ses déboires aux autres ateliers. Les deux attrapeurs en titre se partagèrent le groupe. Ensuite, un par un de chaque équipe ferait un petit duel d’attrapeur avec un vif d’or ralentit. Su Li eut le cœur qui manqua un battement quand elle se rendit compte qu’elle était dans l’équipe de Cho Chang. Elle attendit patiemment son tour.

Quand elle s’approcha de Cho Chang, elle se sentait sur un petit nuage. L’attrapeuse lui sourit.


« Salut Li, fit-elle. Contente de te voir.

-Je voulais essayer le Quidditch, dit Su.

-Et alors ?

-Ça a été un vrai désastre sur les autres ateliers. Je ne crois pas que je vais me présenter l’an prochain.

-Attend d’essayer le poste d’attrapeur.

-Mais c’est toi l’attrapeuse.

-Et si tu es meilleur que moi. Tu y as pensé ? Je serais bien obligé de te laisser ma place.

-Il n’y a pas la moindre chance.

-On va voir ça tout de suite. Tu vas faire un duel contre ce garçon de Gryffondor. Ne quitte jamais le vif des yeux. Mais fais aussi attention à la trajectoire de ton adversaire. Tu as des questions ?

-Comment on attrape le vif ?

-Tend juste la main. Aller, en selle. Harry, quand tu veux, annonça Cho Chang. »


Su Li s’envola et tenta de suivre le vif d’or de son mieux. Elle fut rassurée de voir que le garçon n’était pas plus doué qu’elle sur un balai. Elle parvint même à s’approcher à moins de deux mètres de la petite balle dorée. Mais alors qu’elle tendait la main, le garçon lui coupa la route, percutant le bout de son balai. Su partit en vrille. Elle ne contrôlait plus du tout son balai. Voyant le sol se rapprocher dangereusement, elle ferma les yeux en attendant le choc. Il vint mais il n’était pas aussi rude qu’elle l’aurait imaginé. Elle se trouvait contre quelque chose de doux et de chaud. Sans oser ouvrir les yeux elle déplaça ses mains et tomba sur un objet charnu, doux, mou mais ferme et surtout, recouvert de vêtements. Elle ouvrit les yeux et vit qu’elle était encore en l’air. Cho Chang s’était porter à son secours et était parvenu à l’arrêter en plein vol. Su remarqua alors que sa main était posée sur un sein de l’attrapeuse. Elle le retira en craignant de s’attirer les foudres de Cho. Mais cette dernière foudroyait du regard le garçon de Gryffondor. Ce dernier se faisait engueulé par Harry Potter qui lui aussi estimait sa manœuvre dangereuse.


« Elle va bien, lança alors Cho à Harry. »


Su était encore tout contre le corps irradiant de chaleur de Cho. Elle n’avait pas envie de la quitter. Mais il le faudrait bien.


« Je vais l’emmener au vestiaire, annonça Cho. Elle doit se remettre de ses émotions. Tu peux te charger des derniers sans moi ? »


Sans quitter les bras protecteur de Cho, elles volèrent vers le vestiaire de Serdaigle. Elles ne se séparèrent qu’une fois arriver dans le vestiaire. Su ne put s’empêcher d’imaginer son ainée se déshabiller dans cette pièce. Elle sentit le rouge lui monter aux joues. Cho était allée chercher une bouteille d’eau qu’elle lui tendit en revenant.


« Tu vas mieux ? demanda l’attrapeuse.

-Oui, répondit Su. Merci.

-De rien. Ce garçon a vraiment agit sans réfléchir. Heureusement que je n’étais pas loin. »


Su sentit ses jambes se couper et s’assit. Comme devinant ce qu’elle ressentait, Cho vint près d’elle.


« Ne t’inquiète pas, c’est normal, assura Cho. Tu aurais dû voir dans quel état j’étais après mon premier match.

-Je n’ai jamais eu aussi peur, dit Su. »

 

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Cho prit la fillette dans ses bras, faisant poser sa tête sur sa poitrine. Elle la berça comme on berce un enfant qui a du chagrin.


« J’ai remarqué que tu étais souvent seule, dit Cho.

-Oui, je… balbutia Su. J’ai du mal à me faire des amies parmi les filles de mon année.

-Et parmi les garçons ?

-Je… en fait, les deux sont liés.

-Pourquoi ?

-Parce que je ne m’intéresse pas du tout aux garçons. »


Su s’attendait à ce que Cho la repousse brutalement. Et pourtant elle ne faisait que dire la vérité. Elle appréciait la présence des filles mais pas celle des garçons. D’ailleurs, elle s’était elle-même surprise à reluquer certaines filles dans les couloirs comme le ferait un garçon. Ses camarades de Serdaigle l’avaient bien compris et préféraient rester loin d’une fille aux mœurs aussi bizarre. Su attendit. Mais Cho ne la repoussa pas.


« Ce sont des idiotes, dit Cho. Elles ne doivent pas savoir comme c’est bon de se retrouver entre les bras d’une fille. »


La déclaration de Cho eut l’effet d’un coup de massue sur Su. Elle leva les yeux vers l’attrapeuse.


« Tu veux dire que toi aussi… ? demanda-t-elle sans oser finir sa phrase.

-Je préfère les garçons, expliqua Cho. Mais je me suis déjà retrouvé dans les bras d’une fille. Et j’ai trouvé ça très agréable. Toi tu préfères totalement les filles alors ?

-Oui. Et je comprendrais que tu me repousses. Tu sais je t’ai toujours admirée. Tu es si belle et tu joues si bien au Quidditch. Mais tu préfères les garçons.

-Pourquoi veux-tu que je te repousse ? »


Cho releva le menton de Su en douceur et déposa ses lèvres sur les siennes. Le cœur de Su se mit à battre la chamade. Les lèvres de Cho étaient aussi douces qu’elle se les était imaginé. Le baisé se termina trop vite à son gout.


« Si on allait prendre une douche, proposa Cho en souriant. »


Su se demandait qu’elle dieu elle fallait qu’elle remercie. Elle regarda la belle attrapeuse retirer un à un ses vêtements. Son corps était encore jeune mais si beau. Su en oubliait que Cho n’avait qu’un an de plus qu’elle. Elle en oubliait aussi de se déshabiller. Quand elle le remarqua, elle retira ses vêtements rapidement. Cho lui tendit une serviette qu’elle noua rapidement autour de sa poitrine. L’attrapeuse lui prit la main et la guida vers les douches des filles.

La première chose que fit Cho fut de retirer sa serviette dévoilant de nouveau son corps sublime. Une nouvelle fois, Su resta figée par la beauté de Cho et surtout de pouvoir l’admirer. Rien qu’à penser à ce qui allait se passer par la suite, elle sentit son sexe devenir tout humide et la chaleur lui monter aux joues de nouveau. Cho s’approcha et lui retira sa serviette, dévoilant un corps d’enfant où ne pointaient que ses deux petits tétons, gorgés de désir. Cho la tira jusque dessous la poire de douche et ouvrit l’eau. Le fluide chaud et clair perla sur leurs deux peaux satinées. Su ferma les yeux paresseusement pour en apprécier la caresse. Mais ce fut une autre caresse qui lui fit dessiner un sourire sur ses joues. Les mains de Cho venaient de se poser tel un papillon sur ses petits seins à peine érigés. Elle les frictionna d’un mouvement doux en rond. Su rouvrit les yeux et vit Cho lui sourire. Elle osa à peine lui répondre, ne croyant pas encore en sa chance d’être dans les douches, nues, avec la fille de ses rêves. Elle n’osait même pas bougé. Cho décida d’agir pour la mettre à l’aise. Elle s’approcha et se saisit de ses jeunes lèvres avec les siennes. Le baisé se fit plus passionné que le premier. La petite langue de Cho s’immisça entre celles de Su et vint caresser la sienne.

Su oublia toute retenues et passa ses bras autour du coup de Cho pour approfondir le baiser. Cho fit quitter intensifia sa caresse sur la poitrine de sa cadette et sentant les tétons devenir encore plus dur sous ses doigts, elle fit descendre une des ses mains tout doucement le long du ventre de la première année. Elle finit par atteindre l’intimité ruisselante d’eau mais également de fluide intime. Su ne voulait plus rien refuser à Cho. Elle écarta les cuisses légèrement, invitant l’attrapeuse à venir plus loin. La main de cette dernière commença à agacer tendrement le petit bouton d’amour déjà gonflé d’envie. Cho fut contente de constater que la petite Su gémissait sous ses caresses malgré sa bouche occupée par celle de Cho.

Su se sentait si bien. Même si elle savait qu’elle aimait les filles, jamais encore elle n’était passée à l’acte, ne trouvant pas de partenaire pour s’essayer aux jeux de l’amour. Mais elle ne le regrettait pas car elle était entrain d’offrir son pucelage à la fille de ses rêves. Celle à qui elle pensait souvent sous ses draps, quand elle s’autorisait quelques caresses solitaires. Et maintenant, elle l’embrassait et sentait ses doigts la caresser avec tendresse. Elle prit une attitude déçue quand Cho quitta ses lèvres. Mais elle retrouva rapidement le sourire en la voyant s’agenouiller devant elle. Cho lui fit lever une jambe pour la mettre sur son épaule, s’assurant la voie libre jusqu’à son puits d’amour. Cho avança ses lèvres vers l’intimité ruisselante et embrassa des lèvres aussi douces que celles qu’elle venait de quitter. Su rejeta sa tête en arrière en gémissant de plaisir. La langue de Cho jouait avec son clitoris d’une manière si experte que Su se serait sûrement demander combien d’autres filles elle avait connues si elle n’était pas incapable de penser en cet instant. Mais ce qu’elle aimait le plus, c’était quand Cho immisçait sa langue dans son intimité au plus profond qu’elle puisse atteindre. Déjà excité depuis le moment où elle avait été sauvée par l’attrapeuse, Su ne fut pas longue à venir. Elle poussa un long cri de jouissance, inondant la bouche accueillante de Cho de jus de plaisir. Jamais elle n’avait joui aussi fort lors de ses masturbations. Et jamais encore elle n’avait joui au point de véritablement éjaculer de mouille.

Cho avala tout ce qui entra dans sa bouche. Elle quitta le sexe brûlant de Su en souriant.


« Alors comme ça tu es une fontaine, fit Cho. »


Su rougit de honte. Mais Cho se releva et loin d’être en colère l’embrassa tendrement. Su sentait le gout de sa propre intimité sur les lèvres de Cho. Et cela ne lui donna qu’une seule idée : gouté le sexe de Cho à son tour.


« Tu veux me gouter aussi ? demanda Cho comme lisant dans ses pensés.

-Oui, répondit timidement la première année. »


Cho l’invita à s’agenouiller et écarta les cuisses en se caressant. Elle écarta ses lèvres intimes pour lui montrer où appliquer ses intentions. Su ne savait pas comment commencer. Elle hésita un moment. Cho ne la brusqua pas. Puis elle s’approcha du bouton d’amour de Cho et y déposa un simple baiser. Elle entrouvrit les lèvres pour le coincer entre et le faire rouler. Cho sentait déjà son sexe la brûler de plaisir. Cette petite devait vraiment aimer les filles pour pouvoir leur donner du plaisir rien qu’avec ses lèvres. Cho soupirait bruyamment sous cette tendre caresse et d’un coup elle poussa un gémissement plus fort, Su titillait maintenant le clitoris avec sa langue. Elle approfondissait sa caresse progressivement. Cho la suivait dans le niveau atteint par ses gémissements. Et quand la langue de Su commença à frôler l’entrée de sa cavité intime, elle ne résista pas et se laissa emporter par un premier orgasme.

Su ne s’arrêta que parce que Cho la tira vers le haut. Elle était à peine arrivée au niveau de son visage que l’attrapeuse l’embrassa à pleine bouche. Les mains de Cho se perdirent sur les deux fesses menues de la première année. La main de celle-ci continuait de caresser le clitoris de son ainée. Cho en voulait encore et elle savait que Su aussi. Elle prit de nouveau la main de la première année et s’allongea sur le sol. Su comprit l’invitation et elle s’allongea sur Cho tête bêche, plaçant ses jambes de part et d’autre du visage de son amante. Aussitôt, Cho lui prodigua de nouveau ses attentions buccales. Su gémit, et se rappelant que l’intimité de Cho se trouvait juste sous ses yeux, elle vint immédiatement reprendre sa gourmandise là où elle l’avait laissée. Les deux jeunes filles gémissaient de concert en se mangeant l’intimité l’une l’autre. Su poussa un petit cri plus fort que les autres quand Cho commença à insérer un de ses doigts dans son antre des plaisirs. Le va-et-vient du doigt de Cho en elle était entrain de l’emmener au septième ciel. Elle étouffa un cri de plaisir en reprenant le clitoris de l’attrapeuse entre ses lèvres. Et voyant le petit trou ruisselant de mouille à quelques centimètres de son visage, elle ne résista pas et y plongea elle aussi un doigt coquin. Cho frémit sous cet assaut surprise. Les bouches se détachèrent des intimités et poussaient de petits cris au rythme des va-et-vient des doigts. Su fut la première à venir, lâchant de nouveau une quantité impressionnante de fluide intime sur le visage de Cho. Sous cette douche improvisée, Cho se laissa aussi emporter par le plaisir.

Les deux jeunes filles restèrent longtemps sans bouger, appréciant l’intimité de l’autre par quelques lapées tendres. Su se releva pour se retourner et venir étreindre l’attrapeuse. Elle l’embrassa tendrement en passant ses bras autour de son corps.


« Merci, fit-elle.

-De quoi ? demanda Cho.

-Je n’avais encore jamais fait ça. Tu viens de me dépuceler. Donc, merci.

-De rien, conclut Cho en l’embrassant à nouveau. »

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec d'autres personnages
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Dimanche 14 février 7 14 /02 /Fév 15:08

Contribution de Lylah

 

happy hours

 

En ce samedi après-midi du mois de juin, les jeunes étudiants de Poudlard se prélassaient dans l’herbe fraîche, sous les rayons chauds du soleil.

En ces beaux jours, il n’était pas rare de les voir flemmarder au dehors plutôt que de s’affairer à étudier consciencieusement.

Une jolie rousse aux yeux émeraude, approchait à pas de loup d’un groupe de garçon, qui chahutaient sous un vieux chêne.

Elle sauta au cou d’un beau brun qui en perdit ses lunettes.

- Aïe ! fit-elle, en s’écartant précipitamment de lui.

James Potter se retourna rapidement et, les mains sur les hanches, afficha son plus beau sourire.

- Combien de fois va-t-il falloir que le sort de répulsion opère sur toi Lily pour que tu comprennes que nous n’avons pas droit au contact physique à Poudlard ?

En effet, depuis 3 ans déjà, une nouvelle loi avait été votée par le ministère, jugeant les élèves un peu trop dispersés dans de frivoles occupations, les repoussant par une décharge électrique dès qu’ils entretenaient un contact charnel entre eux.

Loi bien stupide et bien terrible pour nos jeunes étudiants aux hormones en pleine effervescence.

Malheureusement, loi bien réelle et surtout, incontournable. Les plus doués d’entre eux avaient cherché un quelconque moyen de la contourner ou du moins de la leurrer quelques heures, mais rien. Nada. Pas de bisous, pas de câlin.

- Pffff….oh ça va James. J’ai pas encore l’habitude…râla-t-elle en faisant la moue.

James se mit à rire et s’approcha d’elle, le plus près qu’il le put, en mimant un baiser qu’il lui donnerait s’il pouvait avoir le plaisir d’atteindre ses lèvres.

Elle se pencha un peu plus en avant, et répondit au geste. Dépitée, elle croisa les bras.

- Pauvre petite Evans, condamnée à rester vierge jusqu’au mariage ! Cingla la voix de Sirius derrière elle.

Elle se retourna en un éclair, lui assainissant une gifle magistrale, sous le regard de ses amis hilares.

- Bien sur, ce genre de contact restent autorisé…Marmonna-t-il entre ses dents en se frottant douloureusement la joue.

Elle se tourna boudeuse vers James, réclamant vengeance du regard, comme nous, les filles, nous savons si bien le faire.

- T’es lourd Patmol ! Je te rappelle que t’as pas pu toucher grand monde ces dernières années, s’empressa de lancer James à l’adresse de son meilleur ami.

Sirius se laissa glisser le long de l’arbre en maugréant dans sa barbe.

Depuis cette fichu loi, les élèves se montraient moins enjoués mais d’autant plus assidu dans leur travail, forcé d’occuper leur cerveau pour ne pas avoir sans arrêt de lubriques pensées en regardant leurs homologues féminins ou masculins se balader sous leurs yeux.

Les professeurs ne s’en portaient que mieux, même si certains d’entre eux trouvaient tout de même le ministère un peu dur.

Toujours est-il qu’en ce samedi après midi, ce samedi après midi du mois de juin, les astres en avaient décidé autrement.

 

Dans l’immense bibliothèque de l’école, un jeune homme au visage pâle étudiait un livre d’astronomie avec attention.

Il releva les yeux un instant, certain d’avoir entre ses mains, une révélation.

Il se replongea avidement dans le bouquin, voulant être sur de sa trouvaille avant de l’annoncer avec joie à qui veut l’entendre.

« ….cette année, le dimanche 15 juin, les planètes s’aligneront dans une droite parfaite, provoquant de grands bouleversements dans l’ordre des choses. Une éclipse totale aura lieu, plongeant une partie totale du monde dans le noir le plus complet durant 3 heures. Les marées seront perturbées, les éléments déchaînés. Mais, au-delà de tout, toutes magies prendra fin durant ses 3 heures. Aucun sortilège ne pourra être lancé, aucune formule prononcée. Et cela durant 3 heures… »

Il glissa le livre sous son pull et couru au dehors, heurtant au passage un professeur qui ne manqua pas de lui coller une retenue voyant qu’il ne s’excusait pas. Mais peu lui importait les revendications de celui-ci, il tenait à sa disposition une information des plus importantes qu’il se devait de partager au plus vite.

- Cornedrue !!! S’écria-t-il à l’adresse du jeune Potter, qui tentait de s’extraire de la prise de catch que lui infligeait Sirius.

D’un coup d’épaule, il se dégagea rapidement et s’approcha de son ami.

- Et ben Lunard, qu’est-ce qu’il t’arrive ? On dirait que tu viens de voir la pleine lune ! Lança-t-il en riant.

- Très drôle, mais je suis sur que tu me remercieras quand je t’aurai donné l’information que je détiens.

Il le tira par le bras, afin de l’entraîner à l’écart des oreilles indiscrètes.

Sirius leur jeta un rapide coup d’œil, curieux de savoir ce qu’il se tramait, mais resta bien tranquillement à sa place, convaincu qu’on le mettrait dans la confidence le moment venu.

- J’ai une nouvelle qui devrait te ravir Potter. Sais-tu quel jour on est demain ?

James leva les yeux au ciel pour réfléchir un instant.

- Ben dimanche, le 15 juin je crois.

Remus afficha un sourire satisfait.

- Alors je dois t’avouer quelque chose, mais il faut que ça reste entre les maraudeurs, si ça s’ébruite, ça risque de finir en orgie.

La curiosité de James piquée à vif, il croisa les bras sur sa poitrine, attentif.

 

Le soleil se couchait à présent, colorant d’un orange vif le ciel sans nuage.

Une douce fraîcheur s’installa, poussant les derniers élèves à se revêtir de vestes légères et de réintégrer l’établissement.

- Et bien James, tu es bien rêveur depuis que Remus est venu te voir tout à l’heure, qu’est ce qu’il t’a dit ? Demanda Lily en s’approchant du Gryffondor.

Il lui sourit en lui faisant un clin d’œil.

- Crois moi, tu le sauras bien assez tôt.

Lily resta un instant interdite, puis continua d’avancer à ses côtés.

Ils croisèrent Sirius, qui le regard pétillant, lorgnait sur un groupe de jeune Serdaigle qui passait à proximité de lui.

- Tu te fais du mal Black ! Lui lança Lily fière de sa répartie.

Il lui jeta un regard amusé et bomba le torse.

- Ne parles pas trop vite ma belle, ne parle pas trop vite !

James se retourna rapidement en faisant un geste significatif à son ami, lui indiquant clairement de ne pas continuer son petit jeu.

Celui-ci, un peu plus tard dans l’après-midi, s’était empressé d’aller quémander auprès de son ami, des informations sur ce qui le rendait subitement de si bonne humeur.

Devant l’insistance de Sirius, James lui avait expliqué en précisant bien que seuls les maraudeurs étaient pour l’instant au courant, et qu’il fallait que cela reste ainsi.

A présent, le jeune chien cherchait un os appétissant dont il pourrait se délecter avec appétit dès le lendemain.

Ce n’était pas les occasions qui manquaient, mais il ne fallait pas prendre n’importe laquelle de ces demoiselles. Il lui fallait la meilleure. La plus belle. La plus désirable. La plus inaccessible.

Laissant leur ami les dépasser, James et Lily grimpèrent jusqu’à la salle commune des Gryffondor.

Ils prirent place sur le gros fauteuil rouge et le jeune Potter passa un bras câlin sur le dossier à quelques centimètres de la nuque gracile de sa belle.

Il ne pouvait pas la toucher, mais il ne pouvait détacher ses yeux de ses belles boucles rousses retombant avec grâce sur ses fines épaules.

Il se pencha légèrement en avant, et souffla doucement sur quelques mèches afin de pouvoir découvrir un petit bout de la peau laiteuse de la belle.

Celle-ci frissonna et lui jeta un regard implorant.

- Arrêtes James….

Pour toute réponse, il lui sourit avec tendresse.

Il dessina les courbes que formaient ses épaules, descendit légèrement le long de son bras et à quelques centimètres de sa main, il s’arrêta.

Elle releva les yeux après avoir suivi son geste avec attention, et plongea son regard dans le sien.

Elle ne l’avait jamais autant désiré qu’à l’instant même et tout son corps le réclamait.

James soupira bruyamment et quand il vit les yeux de sa douce s’embuer de larmes, il stoppa immédiatement son geste.

- Pourquoi tu fais ça James….Je trouve ça…

Mais elle ne termina pas sa phrase et couru jusqu’au dortoir, laissant son petit ami seul sur le canapé.

Il passa une main nerveuse dans ses cheveux, et sourit en murmurant :

- Tu vas trouver ça extra.

 

Quand les premiers rayons de soleil traversèrent les carreaux du dortoir, Sirius bondit hors de son lit.

- Cornedrue, lèves toi ! Vite vite vite vite vite !

James s’enroula plus confortablement dans sa couette.

- Arrête Patmol, il n’est que 7h, on a encore 8h devant nous.

Visiblement, le pauvre animal avait complètement perdu la notion du temps, beaucoup trop excité en imaginant la formidable partie de jambe en l’air qu’il prévoyait avec une jolie blonde aux yeux ténébreux qu’il avait su attirer dans ses filets.

Soudain, James eu un sérieux doute et s’assit en un éclair dans le lit.

Et si ça ne marchait pas ? Si cette prédiction que l’on avait d’ailleurs trouvé que dans un seul et unique livre s’avérait inexacte ?

Après tout, personne n’en parlait. Ni la gazette, ni le ministère.

Tout de même, Poudlard durant 3 heures se trouvera sans plus aucune protection magique et personne ne s’en inquiète ?

Ou alors, peut-être font-ils exprès d’étouffer l’affaire pour ne pas créer un mouvement de panique ?

Toujours est-il, qu’aujourd’hui, à 15h, il essaierait de s’approcher de son plus tendre amour, de la prendre dans ses bras, et s’il n’était pas sur le champs parcouru d’une violente décharge électrique, alors il serait l’homme le plus heureux de la terre.

Il s’étira longuement, et après s’être préparé, descendit entamer les quelques heures, qui seraient sans aucun doute, les plus longues de toute sa vie.

 

Zut ! Lily semblait l’éviter ! Mais où pouvait-elle être ? Ce matin dans la grande salle, elle n’était pas venue prendre son petit déjeuner et maintenant, à 14h50, impossible de lui mettre la main dessus.

Un brouhaha assourdissant se fit alors entendre à l’extérieur.

James et Sirius se précipitèrent hors du bâtiment, en compagnie de la jolie blonde pendue au côté de Sirius, qu’il n’était pas question qu’il lâche jusqu’à l’heure fatidique.

Toute l’école s’était rassemblée au dehors, fixant le ciel où l’éclipse de soleil s’apprêtait à avoir lieu.

James plissa les yeux afin de se protéger des derniers rayons de l’astre et c’est là, qu’il aperçu, au fond du jardin, sur un muret à l’écart, Lily.

Sa longue chevelure rousse virevoltait au rythme des douces rafales de vent et elle fixait, elle aussi, intensément le ciel.

Après avoir jeté un rapide coup d’œil vers son meilleur ami qui lui fit un signe approbatif de la tête, il se faufila à travers les élèves jusqu’à arriver devant elle.

Elle ne lui sourit pas et se contenta de baisser timidement la tête.

Il enjamba le muret et se positionna derrière elle, se remettant à fixer le ciel en prenant garde de ne pas la toucher.

Plus que quelques secondes….

L’obscurité commençait à envelopper les lieux et bientôt, dans un « ooooooooh » admiratif, les élèves sombrèrent dans l’obscurité.

Le silence se fit, la pelouse se vidant petit à petit.

C’est alors que James avança une main timide vers l’épaule de sa belle. Il tremblait, c’était incontrôlable et quand il put enfin sentir la douceur du tissu de sa veste sur ses doigts, il poussa un soupir de soulagement.

Lily sursauta mais n’osa pas se retourner, attendant avec impatience de voir si elle n’était pas en train de rêver.

James laissa alors courir ses doigts le long de ses bras et violement, l’enserra à la taille en enfouissant sa tête dans le creux de sa nuque.

- Ja…James ? Mais comment ?

- Chuut…lui murmura-t-il en commençant quelques baisers papillons sur sa peau.

Quelle sensation extraordinaire !!

Jamais peau ne lui parut plus douce et plus parfumée.

Lily enjamba alors le muret et enserra de ses jambes graciles, la taille virile du garçon.

Ils plongèrent leurs yeux l’un d’en l’autre et les joues de la jouvencelle se mirent légèrement à rosir.

- Je t’expliquerai plus tard mon amour, nous n’avons que 3h. Je veux qu’elles ne soient qu’entièrement consacrée à la découverte de ton corps si parfait.

Il n’en fallut pas plus à la jeune fille pour fondre littéralement sur les lèvres de son ami afin de lui procurer un baiser passionné et fougueux.

Ils gémirent sous ce contact si agréable et elle passa amoureusement ses bras autour de son cou.

Il resserra ses bras à nouveau sur sa taille afin de l’attirer plus fermement à lui.

 

happyhours

 

Bientôt leur baiser ce fit plus profond, mêlant dans une ferveur endiablée, leurs langues avides de baisers.

Il fit alors doucement glisser ses mains le long des courbes des hanches de la jolie rousse et après les avoir subtilement positionnées sous ses fesses, il la souleva afin de pouvoir la reposer sur le sol.

A l’abri des regards indiscrets, derrière ce muret cachant leur intimité, ils pourraient enfin s’aimer.

Après l’avoir délicatement déposé sur l’herbe, tel une poupée de porcelaine, il se releva légèrement afin de pouvoir la contempler.

Sous ce regard emplit de convoitise qui courrait sur son corps, la belle ne savait comment réagir.

Elle sentait un feu la consumer de l’intérieur, la poussant à vouloir se saisir de ce « mâle » si tentant devant elle, mais une autre partie d’elle-même voulait qu’il se montre doux et patient tout le long de leur étreinte.

James se dégagea doucement de sa veste et déboutonna avec une lenteur criminelle, sa chemise de coton, découvrant un corps finement sculpté qui fit échapper un soupir exalté à son admiratrice.

Il se pencha vers elle afin de la gratifier d’un doux baiser, en glissant une main féline sur les premiers boutons qui emprisonnaient les deux charmantes collines de sa dulcinée.

Quand il défit le premier, il passa une de ses jambes entre celle de son amie, quand il atteint le second, il glissa la seconde, puis, avec une fougue incontrôlée, il s’empressa d’arracher les derniers sous les gémissements amusés de la rouquine.

Il se releva légèrement afin de pouvoir les admirer et se passa la langue sur les lèvres avec envie.

- Je crois que je n’ai jamais vu quelque chose qui me fasse autant envie….Murmura-t-il.

Lily se mit à rougir.

- Alors qu’est-ce que tu attends pour en profiter ? Le défia-t-elle.

Il ne se fit pas prier et se saisit d’une de ses pommes d’amour. Il en apprécia la douceur et la fermeté en fermant les yeux et l’embrassa tendrement en jouant avec la langue sur l’extrémité, provoquant une décharge électrique chez la belle, qui, celle-ci n’eut pas pour effet de les séparer, mais au contraire de les rapprocher.

Elle insinua ses doigts fins dans sa chevelure, le pressant de se montrer plus ardent, ce qu’il fit avec grand plaisir.

Sa main valide s’aventura alors plus au sud de l’anatomie de la jolie jeune fille, s’attardant un instant sur son nombril pour continuer sa route vers des contrées plus exotiques.

Quand il eut atteint la dernière paroi faisant abstraction à l’antre de tous ses plaisirs, il joua avec l’extrémité de ses doigts sur l’élastique de sa petite culotte.

Elle imprima de légers mouvements du bassin, marquant son impatience.

Cela faisait maintenant si longtemps qu’elle rêvait de ce moment qu’elle n’arrivait plus à cacher sa hâte.

James, lui, semblait plus calme, plus serein. Et pourtant, ce n’était qu’une façade. A l’intérieur, son cœur martelait sa poitrine plus vite et plus fort que jamais, sa respiration rapide trahissait son appréhension et l’étau qui emprisonnait sa virilité commençait à se faire vraiment étroit sous les mouvements de bassin de Lily.

Il respira un grand coup et entreprit de faire glisser le petit morceau de tissu, délicatement le long des hanches de sa maîtresse.

Elle l’aida en relevant légèrement son corps et quand elle en fut libérée, elle poussa un soupir de soulagement.

Voilà qu’enfin il se trouvait aux portes de sa félicité, il baissa la tête sur le ventre frémissant de la rouge et or et s’appliqua à dessiner quelques arabesques avec sa langue.

Lily arqua son corps sous la caresse électrisante, et rejeta sa tête en arrière.

Satisfait de la voir réponde de manière si significative à cette simple caresse, il entreprit d’approfondir sa douce torture.

Il descendit plus bas, en caressant de ses mains expertes chaque parcelle de sa peau et quand enfin il s’approcha de la divine contrée, il pu constater que sa belle avait alors arrêté de respirer.

Il sourit, et ne voulant pas la laisser dans cet état, s’empressa de lui prodiguer un timide coup de langue.

Elle poussa un gémissement excité, ce qui eu pour but d’enhardir notre jeune homme, qui saisit avec fougue sa taille fine pour l’attirer plus profondément contre sa bouche.

Il continua un jeu lascif avec sa langue, se contentant pour le moment, de prodiguer de petites lapées sur le seuil de cette accueillante province.

Quand il la sentit prête à sombrer dans les méandres du plaisir, il insinua une langue mutine dans l’exiguïté de la douce, se risquant même à en mordre délicatement la petite protubérance, qui ne manqua pas de faire pousser un gémissement émerveillé à la principale intéressée.

- James…on…dirait que tu as fais ça toute ta vie…Réussit-elle à dire entre deux halètements.

Il releva le nez un instant de sa délectation pour lui avouer.

- C’est que j’ai sous la main un met des plus délectables…

Et il se remit immédiatement à la besogne, estimant qu’il ne s’était pas encore entièrement repaît de ce délicieux breuvage.

Lily glissa ses doigts dans les cheveux de jais de son amant, poussant des soupirs de contentement à chaque coup de langue exercée de son bourreau.

La chaleur qui montait dans son corps devenait insoutenable. Il lui fallait sans plus attendre réclamer un moyen d’éteindre ce feu qui la consumait, d’une quelconque manière que ce soit.

Ressentant les prémices de la jouissance et ne souhaitant pas interrompre si promptement cette exquise galipette, elle saisit la tête de son ami, à contre cœur, afin de le faire remonter vers elle.

Quelques peu essoufflé par ses prouesses buccales, il lui sourit malicieusement en lui embrassant avec délice le nombril.

Elle s’assit dans l’herbe et s’approchant finement de son petit ami, elle posa câlinement ses mains sur son torse afin de le faire s’allonger pour lui prodiguer à son tour une petite gâterie.

Il fit en sorte de s’appuyer contre le muret afin de garder une position assise, et Lily prit place devant lui.

Elle l’embrassa amoureusement et glissa ses lèvres près de son oreille.

- Je t’aime James.

Celui-ci sentit son cœur battre toujours plus fort dans sa poitrine et l’embrassa passionnément avant de lui murmurer à son tour.

- Moi aussi je t’aime Lily Evans.

Satisfaite, elle se laissa descendre le long de son torse, en ne manquant pas de le caresser des mains, en lui procurant de petits baisers coquins, s’arrêtant sur ses tétons pour les mordiller un instant.

James serra immédiatement les dents sous cette sensation mêlant une douce douleur et en même temps lui provoquant une extrême excitation, qu’il se surprit à apprécier.

Elle amorça à nouveau sa descente jusqu'à l’entrejambe du garçon.

Sa fierté, pauvre petite, était toujours étroitement enfermée dans sa prison de tissu. Elle leva un regard amusé vers son amant, dans le regard duquel elle pu lire une supplication de libérer expressément celle-ci, sous peine de la voir suffoquer.

Elle fit glisser la fermeture éclair, et passant avec envie sa langue sur ses lèvres, elle libéra enfin sa friandise.

De quelques mouvements souples du poignet, elle lui permit de se détendre un peu et enfin, avec une douceur qui lui était propre, elle donna un léger coup de langue.

James poussa un râle de plaisir en s’installant plus confortable, passant ses bras en croix sur le muret et rejetant sa tête en arrière.

Elle continua quelques coups de langue de la base au sommet de sa nouvelle sucette, qu’elle s’empressa ensuite à suçoter avec sensualité sur son extrémité.

La respiration de James s’accéléra alors brutalement sous l’effet de la dextérité plus que certaine de la belle.

Mais où avait-elle apprit tout ça ?

- Ah…Lily…Tu es merveilleuse….

Sous ce compliment, elle inséra l’objet de ses désirs entre ses fines lèvres entrouvertes et s’appliqua à effectuer de lents vas et vient tout le long de la fierté du garçon.

Le souffle saccadé, le propriétaire de cette gracieuse gourmandise, ne pu s’empêcher d’appuyer une main envieuse sur la nuque de sa tentatrice afin de lui imprimer un mouvement plus rapide.

Il n’eut pas à lui expliquer plus longtemps comment le porter au seuil du paradis, la belle avait rapidement saisit le mode d’emploi.

Elle accéléra ses allées et venues par des hochements de tête réguliers, suçotant par moment et pourvoyant par d’autre de grands coups de langue sur toute la longueur.

- Lily…ah…je….

Elle releva la tête, à la fois déçue de devoir déjà s’arrêter de faire mumuse avec Potter junior mais à la fois ravie d’avoir procuré autant de plaisir à son partenaire.

Elle afficha un sourire satisfait en haussant un sourcil provocateur.

Il haussa à son tour les sourcils, étonné devant l’air de défi que lui lançait la rouge et or. Sa fierté de mâle ainsi piqué à vif, il se saisit d’elle par la taille et la fit asseoir sur ses jambes.

Elle passa ses bras autour de sa nuque pour prendre un appui et avança dangereusement son bassin de celui du jeune homme.

Elle l’embrassa avec avidité et sans plus tarder, il souleva les hanches de la jolie rouquine d’un mouvement leste pour l’empaler lentement sur son pieu de chair.

Elle relâcha ses lèvres un instant pour laisser échapper un gémissement de plaisir et lança sa tête en arrière quand il commença ses mouvements de bassin.

Elle l’aida en montant et descendant légèrement au dessus de lui, plantant ses ongles dans les épaules robustes du garçon.

Celui-ci saisissait avec force les deux rondeurs de son extraordinaire fessier et s’amusait à les pétrir au rythme des assauts de son bassin.

Lily ne retenait plus ses cris de plaisir à présent, ce qui enhardissait que plus son amant.

- James…James…encore…Ne cessait-elle de répéter entre deux soupirs.

Afin de répondre au mieux aux attentes de la lionne, qu’il sentait vouloir plus audacieuses et plus viriles, il la souleva afin de pouvoir la faire se retourner.

Elle prit immédiatement appui sur le muret, fixant face à elle, la grande bâtisse plongée dans la pénombre.

La perspective que quelqu'un puisse la voir dans cette position plus qu’inconvenante redoubla son excitation et quand James la pénétra d’un premier coup de rein violent, elle ne put s’empêcher de crier en enfonçant son visage dans le creux de son bras.

Il renouvela ses vas et vient avec douceur pour pouvoir par moment donner quelques coups plus secs et plus vifs, que semblait nettement plus apprécier sa belle.

Il posa délicatement ses paumes sur le bas des reins de Lily et effectua, dans un rythme effréné, quelques nouveaux coups de rein plus dynamiques.

- Lily….ma Lily…tu es si….marmonnait-il en haletant.

Elle effectuait divers mouvements avec son bassin, tantôt lents, tantôt rapide, en prenant soin de suivre la cadence que lui imposait le beau brun.

Bientôt, James sentit monter en lui le désir imminent de se laisser aller à sombrer dans les abysses du plaisir, il donna quelques derniers coups de reins vigoureux, faisant hoqueter de surprise la jeune fille, avant de s’épancher sur son dos ruisselant et de lui susurrer :

- Mon amour, je veux pouvoir te voir…

Elle sembla acquiescer et il se retira un instant, afin de pouvoir l’allonger à nouveau sur l’herbe et s’insinua à nouveau en elle dans un mouvement rapide, en lui prodiguant un baiser amoureux.

Elle enserra de ses jambes la taille de garçon et il put à nouveau continuer ses immixtions dans le chaleureux fruitier de son aimée.

Il pouvait sentir se resserrer ses fines parois, présageant une jouissance imminente. Retenant la sienne depuis déjà quelques temps, il soupira de contentement se sachant proche de la félicité.

Les mains caressant le visage rosie de sa belle, il imprima un dernier mouvement de bassin et ne pouvant s’empêcher de fermer les yeux en poussant un gémissement orgasmique, qu’elle accompagna immédiatement, ils atteignirent ensemble le paroxysme de leur plaisir.

 

Tentant de reprendre une respiration dont ils avaient plus ou moins perdu le contrôle, ils se lovèrent l’un contre l’autre en s’embrassant passionnément.

- James…Si c’était les dernières heures de ma vie, je ne pourrai qu’en être contenté.

Il la serra plus fort contre lui.

- Tu es décidément celle que j’ai toujours cherché ma Lily….

Il leur restait encore du temps pour s’aimer, le soleil n’était pas encore prêt à refaire son entrée.

 

Quand le soleil pointa à nouveau le bout de son nez, les élèves s’étaient à nouveau rassemblés sur l’herbe, en jetant des regards vers le ciel.

Une jeune fille blonde se faufila parmi ses amis, rajustant avec maladresse ses quelques vêtements en bataille, sous le regard amusé d’un jeune chien mal élevé.

Plus loin, sur un muret, bien cachés à l’abri des regards indiscrets, un jeune couple, assis juste à quelques centimètres l’un de l’autre, reprit la position exacte qu’ils avaient quelques heures auparavant.

Le jeune homme souffla avec tendresse sur la chevelure soyeuse de la jeune fille, laissant s’envoler une brindille d’herbe, qui, quelques centimètres plus loin, s’évanouie sur le sol.

Il croisa les bras derrière son dos, levant les yeux au ciel.

Elle croisa les bras sur ses genoux, baissant les yeux à terre.

Pendant un instant, ils avaient pu être amants.

Ce qu’ils ne savaient pas, ce que bientôt ils seraient parents….

 

Morale : La vie et l'amour sont la même chose. Quand il n'y a pas d'amour, il n'y a pas de vie.

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec d'autres personnages
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Dimanche 11 mai 7 11 /05 /Mai 18:27
Contribution de Lylah



Il était déjà tard quand le professeur Lockhart prit enfin la décision de quitter la salle de classe.

Exténué, il avait prit le chemin de ses appartements, bombant fièrement le torse et affichant un sourire charmeur dés qu’il arrivait à proximité de jolies petites étudiantes.

La tentation avait toujours été grande de vouloir jouer au docteur avec l’une d’entre elles mais il n’avait jamais succombé aux avances plus qu’évidentes de ces petites demoiselles.

Et pourtant, ce jour là, malgré une journée harassante à narrer ses innombrables exploits, quand une jolie rousse au visage rosi par l’émotion lui tint ces quelques propos, il capitula.

- Professeur ? Je vous admire tant. Pourtant, je peine un peu en pratique et je pense qu’il serait de votre devoir que vous me fassiez don de vos précieux conseils.

Que répondre à cela ?

Non seulement elle flattait son ego démesuré mais elle s’appliquait en plus à afficher une mine soucieuse qui la rendait encore plus attirante.

- Miss Weasley, c’est avec plaisir que je vous apporterai assistance (Attention Gilderoy ! Attention !), cependant remettons ça à demain soir, cette journée fut bien trop fatigante pour que je sois à la hauteur (Bien…Très bien ! Tu as su te sortir de ce mauvais pas pour ce soir !)

La jeune fille le gratifia d’un sourire satisfait et après avoir murmuré un rapide « au revoir », elle lui tourna le dos en prenant bien soin de faire virevolter ses fins cheveux de sorte qu’il en sente la douce fragrance.

Pendant un très court instant, il resta rêveur et puis…

«  Mais…que cherche-t-elle cette gamine ? Se questionna-t-il, je trouve qu’elles sont de moins en moins prudes de nos jours par Merlin ! »

Il secoua la tête, chassant de son esprit les idées quelque peu crapuleuses qui commençaient à y germer.

Foi de Lockhart, il ne s’abaisserait pas à chasser de l’étudiante ! Celles-ci n’étant pas assez expérimentées pour le grand prédateur qu’il était.

Rassuré dans sa fierté exacerbée, il gravit rapidement les quelques marches le menant à sa chambre et entama une nuit de repos bien méritée.

 

- Entrez jeunes gens et prenez place ! Fit le professeur à l’adresse des Gryffondors qui se pressaient dans les rangs.

Il prit place sur son bureau, rejetant négligemment sa longue cape derrière son épaule provoquant l’illumination soudaine de toutes les jouvencelles de la salle, face à ce geste si noble.

Il avait beau le renouveler chaque jour, dans chaque cours, devant le même public, cela produisait exactement le même effet.

Les jeunes filles soupiraient en passant rêveusement leurs doigts dans leurs cheveux, quand aux garçons, ils soufflaient en levant les yeux au ciel, exaspérés.

Que ce professeur pouvait être stupide !!! Inutile, futile, puéril et débile !

Malheureusement, la force de persuasion des ces jeunes hommes n’était pas assez efficace face au charme professoral indéniable.

Lockhart balaya des yeux la grande salle où tous les regards étaient tournés vers lui.

Quelle sensation agréable que de se sentir adulé !!

Bientôt, son regard croisa celui de la jolie Weasley. Elle se mit à rougir timidement quand il lui sourit, ce qu’il regretta aussitôt, pensant avoir généré quelques idées lubriques dans cet esprit si torturé qu’est celui de l’adolescent.

Le cours se déroula au mieux.

Histoires en tout genre, chevaleries rocambolesques, héroïsme et bravoure à toute épreuve, en bref, des récits tous plus faux les uns que les autres, mais au libre jugement de chacun de le croire.

Notre cher professeur oubliait peu à peu sa proposition d’aider la jeune Gryffondor à parfaire ses sortilèges de défense contre les forces du mal, mais la belle le rappela vite à l’ordre.

- Professeur ?

Il se retourna en affichant son plus beau sourire, qui se transforma bien rapidement en rictus quand il la vit dans son champ de vision.

« Zut ! Elle ne va pas me lâcher cette gamine ! »

- Professeur, à quelle heure voulez-vous que nous nous retrouvions ?

Voulant en finir au plus vite, il la convoqua sur le champ.

Ils entrèrent dans la grande salle de classe, qui paraissait maintenant beaucoup plus impressionnante aux yeux de la demoiselle, alors qu’elle était vide.

Mais quand elle sentit le contact de son professeur dans son dos, elle oublia bien vite ses angoisses.

Il la contourna, monta brillamment sur l’estrade et lui fit face.

Subitement, il prit conscience d’une certaine chose.

«  Je ne serai peut-être pas capable de lui inculquer la pratique !!! Je ne suis qu’un fin baratineur…. Les seules choses que je maîtrise sont le charme et…et bien c’est déjà pas mal ! »

Si elle avait su lire dans les pensées, la jeune fille aurait vite fait d’être ramenée à la réalité.

Son si parfait professeur n’est en fait qu’un parfait imposteur.

Mais elle ne le saura pas ! Il saura feinter la perfection. Et si vraiment elle devenait un peu trop curieuse, alors il trouverait une parade adéquate.

- Miss Weasley, que souhaitez-vous que je vous apprenne ? (Ouh là ! Mais qu’est-ce que je viens de dire ? Imbécile ! Elle va saisir la balle au bond !)

La jeune fille grimpa à son tour sur l’estrade.

- Je pense que mon tour de poignet n’est pas bon lorsque…je lance un sort un peu compliqué !

« Ben voyons ! Et je suppose qu’il faut que je te tienne le bras ? »

Le professeur soupira et se plaça derrière elle.

Elle sentit une douce décharge la parcourir sur tout le corps quand elle sentit son torse contre son dos.

Il posa rapidement une main robuste sur son fin poignet et imprima un geste parfait.

- Vous êtes allé trop vite professeur, minauda-t-elle, je n’ai pas eu le temps de bien comprendre.

« Elle veut me rendre dingue ? C’est ça, elle veut me rendre dingue. J’ai beau ne pas aimer les minettes, je n’en reste pas moins un homme et son parfum est si… »

- Bien ! Reprenons, mais soyez attentive Miss Weasley, c’est la base !

Promis ! Cette fois elle serait attentive.

Il se positionna plus étroitement derrière elle, lui prit fermement le poignet, ce qui la fit hoqueter de surprise.

- Etes-vous attentive à présent ?

Elle hocha timidement la tête.

- Bien.

Et il reprit le geste plus calmement en faisant en sorte qu’elle l’assimile parfaitement pour ne pas prolonger indéfiniment cette rencontre, plus qu’ennuyeuse pour lui.

Il se dégagea et lui demanda de répéter son geste, appuyé contre le bureau, les bras croisés sur sa poitrine.

Elle tendit fièrement le bras et d’un mouvement leste, répéta parfaitement la manoeuvre.

Elle avait terminé depuis plusieurs secondes mais le blond professeur continuait de parcourir d’un regard intéressé ce corps si jeune et si parfait se mouvant avec grâce devant lui.

Pourquoi ne pouvait-il pas s’en détacher par Merlin ?

Il commençait à sentir une douce fièvre l’envahir mais il reprit rapidement contenance avant que celle-ci n’est pour effet de modifier de façon significative, une certaine partie de son anatomie.

- Bien miss, je pense que vous n’aurez pas trop de problème avec la pratique, maintenant, apprenez juste parfaitement les formules adéquates.

Mais quand il s’apprêta à passer la porte, elle le rappela.

- Apprenez-moi à faire un patronus Professeur.

« Un quoi ?? Mais que veux-t-elle faire d’un patronus ? »

Il soupira bruyamment et retourna prés d’elle.

Son regard avait changé. Il semblait inquisiteur et suspicieux. Où était la jolie gamine en admiration devant lui ?

Elle affichait un sourire en coin et attendait les bras croisés.

« Mais pourquoi me regarde-t-elle de la sorte ?? »

- Pouvez-vous me montrer le votre ‘professeur ‘, vous en faîtes souvent mention dans vos livres.

«  Elle cherche à me piéger la garce ! Aurait-elle compris ? »

Il était évident que Ginny était loin d’être la petite écervelée qu’elle laissait paraître. Elle avait depuis bien longtemps compris les agissements de son professeur et comptait bien le mettre à nu. Dans tous les sens du terme.

Lockhart sentit monter en lui une vive colère et il soutenait son regard alors qu’elle jubilait à l’idée de sa victoire si proche.

Elle s’avança plus prés de lui et croisa les bras dans son dos, approchant son visage si proche du sien que lorsqu’il sentit sa chaude respiration sur sa peau, un long frisson lui parcouru l’échine.

- Je sais que vous êtes un imposteur, je ne compte pas ruiner votre réputation, n’ayez crainte, peut-être juste en profiter pour avoir de meilleures notes.

Mais pourquoi était-il aussi fier ? Il aurait suffit qu’il l’envoie balader pour en finir avec cette histoire, mais cette petite lionne était bien trop vicieuse, elle aurait pu en un éclair, réduire son mythe à néant.

Il quitta expressément la pièce et courut se réfugier dans ses appartements.

Il ne pourrait même pas utiliser une quelconque formule contre elle, de crainte de créer totalement l’inverse de l’effet escompté.

Il se rappelait que trop bien du jour où il avait liquéfié les os de Potter au lieu de les ressouder.

Qu’allait-il pouvoir faire ?

L’éviter ?

Ce ne serait pas évident compte tenu du fait qu’elle était l’une de ses quotidiennes étudiantes.

Se faire porter pâle ?

Le reste de l’année ?

Non. Certainement pas. Gilderoy Lockhart ne se laisse pas démonter par une vulgaire gamine !

Bientôt, le sommeil eut raison de lui et il sombra dans des rêves quelques peu agités.


 

 

 

A peine fut-il réveillé que ses premières pensées se tournèrent vers la rouge et or.

Décidément, il lui était à présent impossible de l’occulter de son esprit !

Il s’imaginait tant de chose !

Allait-elle tenir sa promesse de ne pas le dénoncer ? Et….si il succombait à la tentation ?

« Non, c’est absurde Gilderoy ! N’y pense même pas ! »

- Professeur ! J’aimerai m’entretenir avec vous !

« Que fait-elle dans mes appartements ?? »

Ginny s’avança de quelques pas et resta immobile un instant devant lui.

Toujours assit sur son lit, il se remettait difficilement de cette intrusion inattendue.

Il n’osait pas bouger de peur qu’elle ne le prenne pour une tentative de fuite, mais finalement, il croisa ses jambes et tenta de prendre l’air le plus serein que possible, même si au fond de lui, il n’en menait pas large.

Elle lui sourit et glissa un genou entre ses jambes, les forçant à s’écarter afin qu’elle puisse prendre appui sur le lit.

- Que faîtes vous…je…

Mais au regard noir qu’elle lui lança, le professeur comprit aussitôt qu’il valait mieux qu’il se taise.

Elle s’approcha dangereusement de lui et passa ses deux bras d’une manière féline autour de son cou.

Elle lui alloua un nouveau sourire et le professeur laissa tomber ses dernières défenses.

Si c’était ce qu’elle voulait, alors elle l’aurait. Au diable les convenances !

Il passa à son tour rapidement ses bras autour de la taille fine de la jeune fille et la bascula sur le lit.

Elle tenta de se relever, visiblement mécontente d’avoir perdu le contrôle de la situation.

- Restez calme petite emmerdeuse, si c’est me pousser à bout que vous vouliez, c’est chose faîtes.

Et il colla étroitement ses lèvres contre les siennes en un baiser brutal.

Puis, il se fit plus doux. Il titilla les gencives de sa belle du bout de sa langue afin qu’elle le laisse gracieusement entamer une danse avec sa semblable, ce qu’elle s’empressa de faire sans plus tarder.

« Je ne sais vraiment pas quelle connerie je suis en train de faire mais…oh et zut ! »

Il passa une main baladeuse sous le chemisier de la demoiselle et elle gémit de plaisir quand elle sentit les doigts courir sur sa peau.

Il s’attaquait à présent à laisser de petits suçons à la naissance de son cou, tendit que la douce rejetait sa tête en arrière pour accueillir plus en profondeur ses prodigieux baisers.

Les mains sur les épaules de son amant, elle gesticulait sous le corps puissant qui l’étouffait presque, provoquant de violente décharge dans le bas ventre de se dernier, qui sentait son royal pantalon commencer à faire furieusement abstraction à son plaisir grandissant.

Il se releva alors rapidement pour l’ôter, permettant à la belle d’enlever son chemisier.

Quand il se pencha à nouveau sur elle, il ne pu qu’être ému face à ces deux ravissantes pommes enveloppaient de ce fin tissu qui ne demandaient qu’à être croquée avec délice.

Il se dépêcha de les libérer et y passa une langue gourmande.

Ginny frémit sous cette caresse saisissante et passa ses doigts dans la fine chevelure de son homme.

La chaleur en elle commençait à faire bouillir ses entrailles et notre expert ressentie rapidement les prémices de ce qui promettait d’être une joyeuse partie de jambes en l’air.

Quand il eu dégusté jusqu'à satiété ses deux merveilleux fruits, il jeta un rapide coup d’œil à la lionne qui le regardait dangereusement descendre vers le reste du verger.

Elle déglutit avec difficulté quand il passa un doigt sur l’étoffe bouillante de sa petite culotte et qu’il la fit descendre lentement le long de ses cuisses.

Jamais encore elle n’avait connu cette caresse, que lui narrait pourtant bon nombre de ses amies, et maintenant qu’elle allait la subir avec une folle envie, elle ne savait plus comment réagir.

Mais elle n’eut pas longtemps à chercher la réponse. Elle n’avait qu’à gémir sous la langue expérimentée de son bourreau qui s’affairait à la faire glisser malicieusement sur son divin fruitier, s’arrêtant par instant sur la petite protubérance, qu’il titillait légèrement du bout des dents, envoyant littéralement sa propriétaire au bord de la jouissance.

Il inséra un doigt avide dans l’exigüe petite entrée et prolongea sa caresse en imprimant de doux mouvements enfiévrés.

Le divin nectar qu’il récoltait continuait de le mettre en transe, et les gémissements de plus en plus prononcés de son étudiante, n’enivraient que plus son esprit embrumé.

Quand sa soif fut étanchée, il remonta vers le visage rayonnant de sa belle, la gratifiant d’un regard implorant, qui demandait à ce qu’on lui rendre la pareille.

La jeune fille comprit immédiatement l’allusion et poussa docilement son professeur sur le dos, qui s’exécuta le sourire aux lèvres.

« Voyons de quoi cette petite jeunette est capable ! Ne put-il s’empêcher de penser »

Mais lorsqu’elle passa une langue ardente du pied à la tête de sa masculinité a fleur de peau, il poussa un profond gémissement en se mordant la langue.

Elle n’était peut-être pas très vieille mais certainement plus expérimentée que certaine de ces précédentes conquêtes.

Elle s’appliquait à accorder à sa nouvelle friandise de chair quelques coups de langue avant de l’engloutir avidement au plus profond de sa gorge.

Gilderoy rejeta à son tour sa tête en arrière, essayant de garder au mieux les esprits clairs pour ne pas partir dans de mauvaises circonstances.

Par merlin, qu’elle gâterie !!!!

Il dut malheureusement la stopper en se relevant légèrement pour ne pas écourter de façon peu attrayante leurs ébats enfiévrés.

La jeune fille se releva et passa un doigt mutin sur ses lèvres comme lorsque l’on recueille les dernières gouttes d’un breuvage délicieux.

S’en était trop pour son professeur qui la saisit par la taille pour l’attirer sur lui.

Il l’empala sur sa virilité concupiscente et chacun poussa un râle de plaisir incontrôlé.

Elle s’appliqua à le chevaucher d’un rythme effréné en cambrant son dos de manière a reposer ses mains sur les genoux de l’homme.

Lui aurait aimé poser ses mains sur les deux monts qui semblaient le narguer au sommet de ce corps si parfait mais ils étaient trop loin et il ne put que pétrir les cuisses fermes de sa cavalières à la mesure de ses assauts.

Quand il sentit qu’elle se contractait de plus en plus sous le plaisir grandissant et que lui-même ne pourrait pas retenir longtemps, il se releva rapidement, d’un mouvement de rein, ce qui approfondi d’autant plus son immixtion, faisant échapper un cri à sa compagne.

Il saisit fermement ses fesses tout en suçotant avec gourmandise cette poitrine frémissante qu’il avait eu tant de mal à saisir.

Il aida sa dame en donnant lui-même de vigoureux coups de reins, la soulevant et la rabaissant à la force de ces mains.

Bientôt ses jambes refusèrent de continuer de porter ces deux corps en effervescence et sous le plaisir imminent, ils se laissèrent tomber bruyamment sur le bord du lit.

Ginny avait à présent la tête qui pendait dans le vide, elle essayait tant bien que mal de croiser le regard de son amant au dessus d’elle, mais les violents coups de bassin qu’il lui assainissait ne permettaient pas à sa nuque de supporter sa tête.

Sentant une longue décharge le parcourir, Lockhart passa ses bras robuste sous la taille de son amante et en quelques derniers coups bien cadencés il se perdit dans les méandres du plaisir.

Le cri qu’ils poussèrent à l’unisson fut le fruit de leur plaisir ainsi assouvi.

Il donna quelques derniers coups de rein, plus calmes et moins effrénés, tout en embrassant la gorge grelottante de sa belle, qui avait sombré elle aussi dans une léthargie post-câlin.

Il l’aida à se recoucher correctement sur le matelas et elle se blottit contre lui, reprenant doucement une respiration normale, tentant de calmer son organe vital qui s’était emballé quelques secondes auparavant.

Qui aurait cru que le grand Lockhart aurait pris autant de plaisir avec une simple étudiante.

Mais ce n’était pas une simple étudiante.

Du moins, elle ne l’était plus à ses yeux.

Seulement, il n’était pas convenable pour lui et pour elle d’entretenir une telle relation.

Et pourtant, en ce moment même, chérissant amoureusement ce corps si juvénile contre le sien, il sentait à nouveau son cœur battre comme lors de ses premiers émois.

Et même s’il avait encore du mal à l’intégrer dans son esprit, cette aventure serait de toutes celles précédemment écrites, la plus extraordinaire, la plus épique et la plus magique de toutes celles qu’il avait accompli.

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec d'autres personnages
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Mercredi 23 avril 3 23 /04 /Avr 19:24
Contribution de Lylah

Douce décadence




Encore quelques jours….

Plus que quelques jours et tout ceci prendra fin…

Depuis le début des épreuves, je sombre de plus en plus dans une semi-inconscience.

Cette pression, ce danger, ce n’est vraiment pas pour moi.

J’ai sauvé Cho au fond de ce lac et alors ?

Qu’est-ce que ça prouve ?

Que je suis imaginatif et courageux ?

Bien. Très bien.

Que cela me rends plus heureux ?

Certainement pas.

Cela fait plusieurs heures que je marche dans les couloirs sombres de Poudlard, évitant tant bien que mal l’effervescence causée par ma popularité soudaine.

Qu’est-ce qui m’a prit de mettre mon nom dans cette foutu coupe ?

Tout le monde s’est agglutiné sur moi, me poussant à le faire, flattant mon ego. Je ne pouvais pas refuser. Je ne pouvais pas les décevoir.

Et pourtant, au combien j’aimerai être dans mon lit à l’instant même plutôt que de chercher à savoir si je vais survivre à la prochaine épreuve.

Je sais bien, ce n’est pas une attitude digne d’un sorcier, mais j’en ai tellement assez de faire semblant d’être parfait.

Je sors subitement de mes pensées quand quelqu’un me bouscule.

Fleur continu son chemin sans même m’adresser la moindre excuse.

Après tout, elle ne doit pas être plus encline à la politesse que moi en ce moment. Comme je la comprends !

Mais où va-t-elle à cette heure-ci ? Et seule ?

Le château est peuplé d’impasses, elle pourrait se perdre.

Mais elle est déjà loin. Voilà qu’elle disparaît au coin d’un couloir.

De toute façon, je n’aurai certainement pas été de bonne compagnie.

 

Il fait jour ? Déjà ?

Non.

Quelqu’un m’aveugle avec une lampe de poche.

 

  • Eh Cédric, amènes toi, je voudrai te parler.

 

Il n’est pas rare que Potter vienne me voir la nuit quand toute la cohue est partie se coucher. Il est loin d’être calme dans son coin lui aussi.

Je crois que comme moi il a besoin d’être rassuré.

Il m’entraîne dans une salle de classe où nous attende Fleur et Viktor.

Je n’avais jamais remarqué comme elle avait l’air triste.

Est-ce la faible lueur des bougies qui lui donne ce teint blafard ?

Je m’assois aux côtés de Viktor, et il me tend une bouteille de Whisky pur feu déjà bien entamée.

Elle est absolument la bienvenue et je m’empresse d’en boire une grosse gorgée. Le liquide coule dans ma gorge telle des flammes de l’enfer, réchauffant mon corps refroidi trop brutalement par ce réveil violent.

Fleur me tend la main afin que je lui passe la bouteille, que je me dois de lui donner, bien que je me serai chargé de la finir seul sans aucun problème.

L’alcool est un doux allié dans les moments où l’on veut tout oublier.

Et je crois que ce soir, les 4 champions vont délaisser leurs parures de preux combattants pour celles de simples étudiants.

 

Mais pourquoi la salle tourne-t-elle si vite ?

Y’a quelque chose qui cloche décidément.

Mais je me sens pourtant si bien…

Durant une grande partie de la nuit, nous avons bu. Et quand on ne buvait pas, on pensait. Alors pour ne plus penser, on a recommencé à boire. Et maintenant, ce fichu couloir s’obstine à remuer dans tous les sens. Ce n’est pas vrai ! Je n’arriverai jamais sans encombre dans les dortoirs, par Merlin !

Tiens, voilà ce cher Peeves….ou….ces chers Peeves. Depuis quand a-t-il un frère jumeau ?

Le monde tourne et j’ai pourtant l’impression de faire du surplace. Quelle sensation étrange mais si agréable.

J’ai l’impression de flotter sur un petit nuage, wouo ! Attention la grosse dame….

J’ai finalement pu monter cette saleté d’escalier et passer le portrait sans trop de mal.

Je ne sais pas vraiment si j’ai envie de me coucher, car je sais délibérément que demain je serai dans un état pitoyable, à cent mille lieu de me souvenir exactement comme se sera déroulé ma soirée et certainement très enclin à visiter l’infirmerie. Mais ce n’est pas grave. Quand je suis saoul, je ne pleure pas. Quand je suis saoul, je ne me pose plus de question. Quand je suis saoul, je suis enfin redevenu heureux.

 

  • Mais arrêtez de parler si fort !! Murmurai-je.

 

Tous me regardent, l’air éberlué.

Je croise le regard de Potter qui comprend ma détresse. Viktor rumine dans son coin et Fleur, avachi sur sa chaise, la tête rejetée en arrière, ferme les yeux.

La tête rejetée en arrière….quelle nuque….elle a l’air d’avoir la peau si douce. Me permettrai-je de la toucher ? Juste un peu…juste une fois ?

Non ! Je ne suis plus sous l’emprise de l’alcool, mon geste serait donc délibéré et certainement très peu apprécié par la demoiselle.

C’est bien dommage…

Par Merlin ! Que tout le monde se taise ! Je sens que j’ai la tête qui va exploser.

Je pense que la journée dont je savoure les prémices, va être la plus longue de toute ma chienne de vie.

La nuit à revêtue son plus beau manteau, avec elle toutes mes idées noires et mes éternelles angoisses sont réapparues.

Je ne relèverai donc jamais plus la tête ?

Mes insomnies ont eu raison de moi, je ne suis plus qu’une marionnette aux mains du hasard.

Mes pieds me portent sur le chemin de pré-au-lard sans que je sache vraiment pourquoi.

Les rues sont vides, sales et sinistres.

Ca ne ressemble plus au pré-au-lard de mon enfance. Qu’elle est loin cette enfance insouciante où je courais chez Honeydukes le cœur plein d’espoir à l’idée de découvrir de nouvelles friandises. Quelle est loin cette enfance où j’avais encore plaisir à frissonner devant la cabane hurlante. Quelle est loin…

Mais….ou suis-je ?

Serai-je entré dans l’allée des embrumes sans y prêter garde ? Non, l’allée ne se trouve pas à Pré-au-lard.

Pourtant, cela y ressemble étrangement…

Un bar attire mon attention. Après avoir tapoté légèrement ma poche, je constate que je possède suffisamment de Galions et de mornilles pour poursuivre docilement ma descente dans les enfers.

L’atmosphère de la pièce est étouffante.

Plusieurs personnes sont avachies sur des gros fauteuils de velours pourpre crasseux. On ne remarque pas ma présence, je décide donc de m’installer en fond de salle afin de pouvoir rester le plus discret possible.

Bien que peu attrayant, le fauteuil n’en est pas moins confortable et je ne tarde pas à m’y faire une place douillette.

Je passe un bras négligemment sur le dossier et je penche la tête en arrière. Je viens de heurter quelque chose.

Je me retourne. Fleur me toise d’un regard embué, terni par la consommation excessive d’alcool, que je peux constater au nombre de verre disposés sur la table basse devant elle.

S’il y a bien une personne que je ne m’attendais pas à voir ici, c’était bien elle. Et pourtant, je suis heureux de revoir ma compagne d’infortune et même si elle n’a jamais été très loquace, sa présence suffit à m’apaiser.

Elle se lève et vient s’asseoir de mon côté du divan.

- Je suis contente que tu sois là Cédric…, marmonna-t-elle en glissant sa tête sur le velours, pour la poser délicatement sur mon épaule.

Cette simple attention de sa part suffit à me faire monter le sang aux joues. Ou est-ce le whisky pur feu que je viens d’avaler ?

J’abaisse mon bras dans un mouvement presque imperceptible, et je le pose autour de ses épaules. Elle gémit à mon contact. Je resserre donc mon étreinte pour l’attirer légèrement plus contre moi. Elle ne résiste pas. Pendant un instant, j’aimerai que le temps s’arrête. Que l’on reste dans cette position des plus confortables pour l’éternité.


 


 

 

J’avale encore une gorgée de ce délectable breuvage et je grimace quand il s’insinue dans ma gorge.

Pourquoi délectable ? Le whisky pur feu n’est pas une boisson que je me plais à déguster pourtant, seulement, depuis quelque temps, il est à mes yeux le plus doux de tous les nectars.

 

  • Je n’en peux plus de cette pression Cédric, m’avoua-t-elle en soupirant, j’ai beau essayer de ne pas y penser, j’ai peur à chaque minute qui me rapproche de cette troisième épreuve.

 

Oh ! Comme je te comprends douce vélane, jamais supplice n’aura été aussi égal.

 

  • Je ne veux plus y penser, ce soir, je veux oublier….

 

Alors que je me remets à peine du fait qu’elle m’adresse la parole aussi longtemps, la voilà qui appui sa généreuse poitrine sur mon torse et se rapproche docilement de ma bouche.

Son souffle est chaud et une douce odeur de malt caresse mes papilles olfactives. Elle ferme les yeux et son souffle est court. Je ne peux pas résister à cette tentatrice et je l’embrasse tendrement.

Elle semble apprécier le contact de mes lèvres contre les siennes et entoure de ses bras gracieux, ma nuque qui a bien du mal à tenir ma tête en équilibre.

Notre baiser se fait plus passionné et quand sa langue vint caresser la mienne, je ne pu que m’abandonner à pousser un long soupir de satisfaction en la tirant plus durement vers moi.

Afin de prolonger le baiser, elle passe une de ses jambes par-dessus les miennes, et avant même que je ne m’en rende compte, elle était à califourchon sur moi, passant une main féline dans mes cheveux.

Quelle douce agonie !

Dans un éclair de lucidité, je me rappelle que nous sommes dans un lieu public, mais me rendant compte que nous sommes le dernier des soucis des sorciers ici présent, je m’enhardi en passant mes doigts sous son pull de laine.

Elle frémit au contact de ma peau fraîche sur son dos et quitte ma bouche pour titiller du bout de sa langue, le lobe de mon oreille, me procurant une décharge électrique dans tout le corps.

Sa peau si douce me donne l’effet d’effleurer une poupée de soie. Bientôt, mes doigts atteignent l’attache de sa prison d’étoffe et avec une dextérité à toute épreuve, je parvins à libérer sa généreuse poitrine.

Quel dommage que je ne puisse m’en délecter sous une lumière plus encline à flatter ses rondeurs. Je me contentais donc de passer une main sur le devant et d’effleurer un de ses seins en prenant bien le temps de le détailler en profondeur. Faute de ne pouvoir les voir, mes doigts seront ce soir mes yeux et la vision qu’ils m’offrent est plus que satisfaisante.

Elle gémit dans le creux de mon épaule et son souffle contre mon oreille me transporte aux portes du plaisir.

Je sens qu’elle passe à son tour un bras entre elle et moi et qu’elle glisse subtilement ses doigts sous mon pull qui pour l’heure semble m’étouffer étrangement.

Elle dessine du bout de ses doigts des sigles sur mon torse imberbe tout en me gratifiant d’un nouveau baiser enfiévré.

Je dérive. Mon âme chavire dans les méandres du désir. Comment ces caresses, pourtant si simples peuvent me transporter dans de telles émotions ?

C’en est assez. Je ne pourrai pas résister plus longtemps à la tentation d’effleurer son corps si parfait de ma langue affamée, de connaître le goût si subtil de sa peau.

Pourtant, quand elle glisse une main coquine plus au sud de mon anatomie, flattant à travers le tissu, bien trop étroit à présent, de mon pantalon, ma virilité à fleur de peau, je ne suis plus en état de réfléchir.

Mes mains se font à leur tour baladeuses et j’enserre violemment ses douces petites fesses, en mimant des vas et vient. Elle gémit de plaisir, son corps tremble de désir. Elle est aussi impatiente que moi que nous nous unissions.

Elle se relève et dans la fine obscurité, je la vois passer timidement ses mains sous sa jupe pour faire descendre d’une lenteur insidieuse, sa petite culotte de coton.

Il faut que je me lève. Il faut que je me libère à mon tour sinon je…je….mais que fais-t-elle ? Je ne veux pas me rasseoir !

Oh….

Je comprends.

En jetant un bref regard derrière elle, elle s’agenouille devant moi et remonte ses mains le long de mes cuisses jusqu’à la ceinture de mon pantalon.

Toujours son regard plongé dans le mien, elle la défait dans un petit cliquetis métallique et dans les secondes qui suivent, je ne peux que pousser un long gémissement quand elle libère enfin mon appétence fierté de son étau.

J’ai peur de respirer, peur de la brusquer. Je la laisse faire.

Par merlin, que c’est bon !

Elle quitte mon regard et je bascule la tête en arrière. Quand ses lèvres m’effleurent, je défaille. Sa bouche est si chaude, si accueillante. Je me sens coupable de ne pouvoir lui rendre la pareille dans de telles circonstances. Comme j’aimerai flatter son divin fruitier aussi bien qu’elle vénère ma masculinité.

Je pose ma main sur sa tête, lui imprimant tendrement un rythme plus soutenu auquel elle se plie volontiers en gémissant de plaisir.

Ma tendre étudiante, les caresses que tu me procures sont dignes des plus viles tortures et pourtant, à l’instant même je supplie mon bourreau de continuer.

Mais hélas, au bout de quelques minutes, elle me délaisse. Je relève la tête, affichant certainement une mine déçue, car elle sourit.

Mais je ne reste pas longtemps sur ma faim, elle reprend sa place, quitter précédemment sur mes genoux, et je sais à présent que dans les quelques minutes qui vont suivre, je vais pouvoir atteindre l’objet de mes plus secrètes pensées.

Elle prend appui d’une main sur mon épaule et saisit mon membre de l’autre.

J’empoigne ses deux tendres collines et enfin, j’explore dans un mouvement du bassin, l’antre de tous les plaisirs.

Je rejette, sous l’effet du plaisir intense, la tête en arrière et elle en fait de même.

Ses gémissements ont sur moi l’effet du plus puissant des aphrodisiaques, et en maintenant toujours mes mains à leur place, j’imprime quelques solides mouvements du bassin.

Dans cette position plus que délicieuse, je n’ai que malheureusement peu de mobilité et c’est une fois de plus ma belle qui œuvre pour deux.

Mais quel travail par Merlin !

Son corps élancé monte et descend telle une jument s’élançant dans une course affolée. Mes mains se faufilent rapidement sur sa taille fine et remonte jusqu’aux deux douceurs que je peux à présents contempler après avoir remonté avidement son pull.

Qu’elle vision enchanteresse !

Je m’empresse de flatter de mes lèvres cette peau si diaphane et les deux petites protubérances m’incitent à les prendre en bouche, faisant crier de plaisir ma maîtresse sous la petite morsure que je leur inflige.

Je sens monter en moi une vague de chaleur intense et bientôt, je dois me raccrocher à sa taille pour ne pas tomber dans l’inconscience sous l’effet du plaisir trop intense.

Ressentant mon malaise, elle ralentit son rythme effréné.

Au diable, les badauds, il est grand temps de mettre la main à la pâte.

Je saisis ma blonde naïade par la taille et l’allonge sur le canapé. Elle laisse pendre ses bras en haut de sa tête et me dévisage d’un regard flamboyant.

Je pénètre promptement le jardin impatient que je quitte à l’instant et elle se cambre de bonheur.

Quelle merveilleuse vision !

Je plonge mon visage au creux de sa nuque, déposant maints baisers enflammés tout en assainissant de puissants coups de rein.

J’entoure mes bras amoureusement autour de sa taille gracile et la maintenant ardemment contre mon corps, je peux ainsi nous conduire jusqu’à l’extase.

Son corps subit mes assauts et en redemande. Sa respiration s’accélère, ses ongles lacèrent mon dos. Je dois mordre le velours pour ne pas crier de plaisir et elle, sa bouche plaquée contre mon épaule s’abstient de clamer haut et fort son plaisir.

La passion me consume, je la sens monter en moi, dangereusement, profondément et elle arrive libératrice, apportant avec elle une décharge électrique qui me parcoure le corps de la tête aux pieds. J’engouffre mon visage plus profondément dans son épaule pour étouffer ce cri bien trop révélateur pour l’endroit où nous nous trouvons.

Elle respire à présent bruyamment et son corps tremble à nouveau.

Nous n’osons pas nous séparer tant que nos forces, qui nous ont à présent si lâchement abandonnées, ne daignent nous revenir.

La fièvre du moment s’estompe petit à petit comme sous l’effet d’un puissant analgésique, et laisse place à une plénitude sans faille.

Le monde semble soudainement meilleur. Comme si quelqu’un avait allumé une lumière nouvelle.

Nous remettons nos vêtements en place. Nous jetons à la porte cafards, bourdons et autres insectes nuisibles au moral, et d’un pas léger nous regagnons la porte.

Au dehors, cette rue me semble claire tout à coup. Si bienfaisante, si apaisante. Et pourtant…

Je suis à présent près à conquérir le monde, ma belle me suit dans ce bonheur nouveau.

La troisième épreuve ne me fait plus peur. Je ne tremblerai jamais plus pour autre chose d’autre que pour mes sens en émoi face à elle. Je ne crains rien. Je vaincrai. Je vivrai. J’en suis certain.

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec d'autres personnages
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