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Jeudi 12 juin 4 12 /06 /Juin 19:45
Contribution de Lylah


Le serpent siffle son mépris en plissant des yeux mesquins.

La lionne montre les crocs en avançant à pas de velours vers le frêle petit reptile.

Frêle ? Mais pas fragile la vipère. Ses crochets acérés ne manquent pas de cracher leur venin infâme sur le doux pelage du félin.

Elle pli sous l’insulte, baisse de dépit sa royale crinière et dans un sanglot, s’éloigne de son adversaire.

- Stupide cafard ! Lance-t-elle en s’essuyant les yeux d’un revers de la manche.

Malefoy avait encore frappé, et la jeune Gryffondor n’avait pu une fois de plus contrer ses insultes acerbes.

La fierté des rouge et or est légendaire mais la perfidie des vert et argent la devance largement.

Comment pourrait-elle faire ravaler sa langue à ce sale petit blondinet arrogant et prétentieux ?

 

Les couloirs de Poudlard offraient un large panel de cachettes où Hermione pouvait laisser libre cours à sa peine mais ses amis la connaissaient que trop bien et ne manquaient pas de la retrouver rapidement.

- Hermione ? Qu’est ce que tu fais ici à cette heure-ci ?

Mais les yeux rougis de la jolie brunette étaient bien plus révélateurs que des paroles claires et précises.

- Hermione, il faut qu’on cloue le bec de cette ordure !! Tu ne peux pas le laisser te parler de la sorte ! Comme j’aimerai le ridiculiser devant tout le monde en lui fourrant … marmonna Ron en serrant les poings.

Ce fut comme une étincelle dans l’esprit embrumé de la jeunette.

Elle ravala ses dernières larmes et se releva d’un bond, triomphante.

L’humiliation ! Mais voilà ce qui rabaisserait le caquet de cet abominable Serpentard !

Les rumeurs se propagent vite dans les murs froids de l’école légendaire et il est fort aisé de réduire une réputation de tombeur à néant en un claquement de doigts.

Elle avait à présent sa vengeance et les prémices des répercutions la faisaient déjà jubiler.

Elle ne tarderait pas à la mettre à exécution. La vengeance est un plat qui se mange froid, il était temps de se servir, l’appétit commençait à pointer.

 

Quand Drago entra dans la grande salle ce matin là, tous les regards se tournèrent vers lui, laissant un flot de murmures derrière lui après son passage entre les tables.

De son éternelle arrogance, il ne put s’empêcher de donner un violent coup de coude aux plus insistants, provoquant des rires face à son agacement significatif.

Il prit place aux côtés de Crabbe et Goyle, qui tentaient tant bien que mal de garder leur sérieux et leur jeta, avec dédain, un regard interrogateur.

  • Depuis quand tu t’abaisses à chasser le lion Drago ?

La lueur d’étonnement qu’il afficha sur son visage fit rapidement comprendre à ses deux compères qu’ils avaient eux-mêmes étaient bernés.

  • Tu peux être plus précis imbécile ? J’ai eu peur un instant que tu m’insultes !

Goyle prit alors le relais.

  • Il y a une rumeur qui circule depuis ce matin comme quoi tu aurais tenté quelque chose avec Granger, à l’abri des regards indiscrets et qu’elle t’aurait envoyé balader bien comme il faut.

Drago déglutit avec difficulté, comme si on l’avait forcé à avaler des abeilles.

Granger ? Miss-je-sais-tout ? Une sang de bourbe ???

Il se releva d’un bond et frappa violemment la table de ses paumes.

  • Qui a osé raconter de pareilles conneries ?

Il pensa d’abord à une de ses dernières conquêtes qu’il avait lâchement abandonné après sa partie de jambe en l’air au détour d’un couloir.

Il balaya la salle du regard et ses prunelles se posèrent finalement sur un trio rouge et or qui cachait leurs visages rougies par leur rire.

- Potter…Weasley… Granger…., murmura-t-il en plissant les yeux comme pour accentuer sa vision.

Il repoussa ses amis et entreprit, à grandes enjambées, de rejoindre le noyau de la rumeur.

Pris d’une fureur sans nom, il empoigna Harry par le col et le tira à lui.

- Lequel d’entre vous a eu cette brillante idée que je lui fasse passer l’envie de recommencer ?

Harry étira un sourire mesquin mais ne répondit pas.

Le professeur MacGonnagall intervint rapidement, séparant les ennemis d’un regard froid.

Elle ne posa pas de question sur le motif de leur nouvelle querelle, ayant certainement déjà eu vent de la rumeur.

En regagnant la table de sa maison, Malefoy pointa un doigt accusateur vers Hermione, et siffla entre ses dents :

- Toi, tu ne perds rien pour attendre…

Même si elle s’obstinait à sourire ironiquement, au fond d’elle la sirène d’alarme avait retentit. Peut-être était-elle allée trop loin ?

Malefoy n’aurait aucun scrupule à lui faire payer au centuple une telle humiliation, et même si pour cela il devait employer un sortilège impardonnable.

Comprenant son inquiétude, Ron tenta de la rassurer :

  • T’inquiètes pas Hermione, on est là. On ne te laissera pas toute seule.

  • Même quand je serai dans mes appartements de préfète ? Répondit-elle sur la défensive.

Aucun ne prononça un mot, puis Harry rompit le silence.

  • On t’accompagnera jusqu’à ta chambre et quand tu y seras seule, jette un sort de protection afin que personne ne puisse y entrer, et le matin, on viendra te chercher.

Quelque peu rassurée, elle les suivi vers leur salle de cours.

 

L’école revêtit son bonnet de nuit, vidant au compte goutte ses couloirs, des derniers habitants.

Comme ils le lui avaient promis, Ron et Harry accompagnèrent Hermione jusqu'à ses appartements.

Quand ils passèrent le gros tableau pour entrer dans la salle commune des préfets en chef, Malefoy était confortablement installé dans un gros fauteuil en lisant un livre plus épais qu’un dictionnaire.

Il releva les yeux un quart de seconde pour les poser sur les nouveaux arrivants, les gratifia d’un sourire narquois et secoua la tête avant de replonger dans sa lecture.

Hermione sentit un frisson lui parcourir l’échine mais Ron la poussa d’un geste dans la chambre et ils fermèrent la porte derrière eux.

  • Bon, tu te rappelles de ce qu’on a dit ?

  • Oui, c’est bon. Vous pouvez y aller. Je ne pense pas qu’il commence dès ce soir à me pourrir la vie.

Cette réflexion pu au moins les faire rire un peu et après quelques minutes, ils la laissèrent seule, à contre cœur.

 

3h38.

Quelque chose bouge dans la chambre.

Hermione retint sa respiration afin de déceler la présence de la personne dans la pièce.

Un bruissement sur la moquette lui fit prendre conscience que « ça » se trouvait au niveau de la porte.

  • Lumos ! S’écria-t-elle en pointant sa baguette, s’attendant à voir apparaître le blondinet.

Une enveloppe, cachetée aux armoiries de la famille Malefoy, virevoltait devant elle.

Le bruit. Ce n’était qu’une enveloppe qu’on glissait sous la porte.

Agacée, elle la saisit rapidement et entreprit de la lire.

«  Granger,

Crois-tu réellement qu’un simple sort de répulsion peut m’empêcher de faire irruption dans ta chambre ?

Tu te trompes.

Je pourrai même être en train de t’observer là…Juste à côté de toi…dissimulé sous un quelconque sort d’invisibilité…à te regarder dormir…à préparer ma vengeance.

Mais non…

Le seul fait d’entrer dans ta chambre me répugne, et pourtant, j’ai déjà en tête comment te rendre la monnaie de ta pièce.

Si c’est ce que tu souhaites, tu l’auras…

DM »

Si c’est ce que tu souhaites tu l’auras ??

Mais de quoi parle-t-il ?

Les questions fusaient dans son esprit et la maintinrent éveillé une grande partie de la nuit.

 

Une semaine s’écoula depuis la mésaventure, Harry et Ron ne venaient plus chercher leur amie dans ses appartements.

Ce jour là, ce fut à Hermione d’attirer les regards.

A son passage, comme à celui de son homologue la semaine passée, les murmures et les regards en coin fusaient.

Les jeunes filles la lorgnaient d’un regard mauvais, quand aux garçons, ils la dévisageaient des pieds à la tête avec envie.

Elle se sentit rapidement rougir de haut en bas, et s’empressa de rejoindre Harry devant la porte de la hutte de Hagrid.

  • Je crois que je suis devenue la cible des rumeurs maintenant, qu’est-ce qu’il a bien pu dire ? Demanda-t-elle à son ami l’air implorant.

Harry paraissait gêné, et fixait avec un intérêt soudain, le sol boueux qu’il remuait de la pointe de son pied.

  • Harry, ce n’est pas le moment de me cacher les choses.

Il ouvrit la bouche mais Ron déboula en trombe derrière eux.

  • Malefoy ! Quel salaud ! Il est allé raconter à tout le monde qu’hier soir vous aviez….

  • Ca va, j’ai compris…Interrompit Hermione.

Elle remontait déjà l’allée la ramenant vers le château, bien décidée à faire payer « une fois de plus » cette sale petite vipère.

Après tout, c’était un peu elle qui avait lancé l’histoire, mais il n’était pas question qu’elle laisse une telle offense peser sur elle.

Elle ne tarda pas à se trouver face au beau blond qui narrait ses quelques exploits à un public averti.

Elle pointa sa baguette sous la gorge du Serpentard (Tiens, un petit air de déjà vu ^^) et le maintint contre le mur dans cette position plus qu’inconfortable.

Mais Malefoy savait très bien qu’il ne risquait rien devant tant de monde et se dégagea d’un hochement de tête en croisant les bras sur sa poitrine.

- On en redemande Granger ? Désolé, j’ai déjà du me forcer hier sous tes demandes incessantes et je ne repasse jamais deux fois au même endroit.

Elle sentait la fureur la ronger au plus profond d’elle-même.

Puisqu’il décidait de donner suite à ce petit jeu puéril, qu’elle était bien consciente d’avoir provoqué, alors elle continuerait.

- Tu aimerais bien Malefoy ! Mais permets-moi de te rappeler qu’à peine tu avais posé les mains sur mes épaules que tu avais déjà souillé ton si pur caleçon !

Et elle pointa du nez, avec un air dégoûté, le bas ventre du garçon.

Celui-ci commença à perdre son beau sourire pour le transformer en un rictus et un éclair lui traversa le regard.

- Serais-tu en train d’insinuer que je suis un éjaculateur précoce sang de bourbe ? Mais qui voudrait de toi ? La concentration pour se mettre en émoi devant ton corps demande beaucoup trop d’effort !

Elle perdit à son tour son sourire mais pas sa répartie.

- Oh ! Ejaculateur précoce et en plus impuissant ? Il est beau le sang pur !

S’en était trop.

Il repoussa violemment Goyle qui se trouvait à ses côtés et saisit la lionne par les épaules.

- Je vais te montrer si…

- Mr Malefoy !

Tout le monde tourna le regard vers le professeur Rogue qui venait de faire irruption, les dévisageant de son éternel regard froid.

- Que faîtes-vous avec vos mains sur Miss Granger, Mr Malefoy ? Retournez immédiatement dans vos classes.

Drago jeta un regard noir à Hermione en lui murmurant « Prends garde à toi… » et il disparut dans la salle.

Hermione ne bougea pas, fixant le professeur qui continuait de la toiser de haut.

- Qu’attendez-vous Miss Granger ? Que je vous prenne par la main ?

Eternelle délicatesse des Serpentards.

Elle détourna le regard à la recherche de ses amis qu’elle découvrit adossés au mur derrière elle.

Ils félicitèrent la brunette de ses fières paroles face au vil serpent, mais c’était sans savoir que la fierté Malefoyenne était sans limite.

 

- Retournez dans vos chambres ! Vous n’avez rien à faire dans les couloirs à cette heure-ci ! Répétait Hermione à l’adresse de deux premières années qui déguerpirent sur le champ.

A cette heure tardive de la nuit, la chose qui occupait le plus son esprit n’était autre que son lit.

Pouvoir enfin se blottir dans ses draps et entamer une longue nuit de sommeil.
Il était d’ailleurs temps qu’elle y aille. Au diable les derniers fauteurs de troubles, elle les punirait plus tard.

La salle commune des préfets brillait par son calme surprenant. Malefoy devais être absent, le feu dans la cheminée étant sur le point de s’éteindre.

Hermione se dirigea vers la porte de sa chambre et quand elle posa la main sur la poignée, un cri étouffé derrière elle la fit sursauter.

Encore Malefoy avec une de ses greluches, pensa-t-elle.

Pourtant, la porte de sa chambre était grande ouverte, ce qu’il ne se serait certainement pas aventuré à faire s’il s’était trouvé à l’intérieur avec une fille.

Sa curiosité la poussa à s’approcher de l’embrasure de la porte de son colocataire.

La pièce était plongée dans le noir, ne laissant miroiter que les quelques reflets du satin vert du lit de Drago.

Il n’y avait personne dans la chambre.

Du moins, c’est ce qu’elle pensait avant qu’une main robuste ne lui saisisse le poignet et ne l’entraîne de force dans la pièce.

Sous la violence du geste, elle s’effondra à plat ventre sur le sol et s’empressa de rouler immédiatement sur le dos.

Elle put voir alors la porte se refermer doucement sur elle, laissant entrapercevoir, dans la dernière lueur de lumière, les doigts longs et fins de son homologue.


 


 

 

Il resta un instant silencieux, puis avança dans la direction de la jeune fille.

Quand elle l’entendit vers un pas, elle commença à se relever.

- Pas la peine de te relever Granger, j’aurai vite fait de te clouer à nouveau au sol, lui lança-t-il sur un ton calme et résolu.

- Et tu penses vraiment que je vais me laisser faire… acheva-t-elle en prenant une position accroupi comme pour bondir.

-Oh ! J’espère bien que non…

Elle était à présent debout.

Ses yeux commencèrent à s’habituer à l’obscurité et elle pouvait à présent distinguer la silhouette qui s’avançait vers elle.

- Malefoy tu mérites tout ce qui est arrivé. Ca fait trop longtemps que ça dure !

- Tu as raison Granger, trop longtemps que ça dure…

Et il continuait d’avancer dangereusement vers elle, la forçant à plier sous la contrainte et de reculer.

Bien.

La voilà contre le mur.

A part grimper aux rideaux, elle n’avait pas de réelle issue.

De plus, le calme stoïque de Malefoy la rendait terriblement nerveuse.

- Si vraiment des rumeurs doivent circuler sur notre compte, autant qu’elles se vérifient, n’est-ce pas Granger ?

Elle passa sa main dans la poche arrière de son pantalon pour saisir sa baguette, mais le vil petit serpent intercepta son geste en pointant la sienne sur la poitrine de la jeune fille.

- N’y songes même pas, déclara-t-il calmement.

Elle reposa les mains contre le mur.

- Tu sais que je suis capable des pires choses alors je te conseille d’être obéissante si tu ne veux pas que j’esquinte ton joli minois.

La sensation qu’elle ressentait à présent ne lui était pas familière.

De la crainte et en même temps une profonde excitation.

Elle ne savait plus comment réagir.

Tenter tout de même de fuir ? Il était capable de la clouer au sol par un doloris.

De sa baguette, il fit tomber sur le sol la lourde cape de la Gryffondor.

- Tsssss…. On voit rien ici.

Et d’un geste vif de la sa baguette, il alluma quelques bougies, révélant son visage parfait et ses yeux étincelants, qu’il posa avec envie dans les prunelles de la belle.

Celle-ci sentit ses joues rougir mais son regard furibond trahissait sa colère.

Il reprit la liberté de poser à nouveau sa baguette sur elle et déboutonna les premiers boutons de son chemisier.

Le premier sauta sans difficulté, puis un second.

Le troisième laissa apercevoir la naissance de la poitrine généreuse de la rouge et or, mais quand il glissa le bout de bois sous le tissu afin de s’offrir une meilleure visibilité, alors non, elle ne le laisserait pas faire !

Elle saisit rapidement la baguette du vert et argent et l’envoya voler à travers la pièce. En un mouvement aussi rapide, elle se saisit de la sienne et la pointa sur le torse du petit blond.

- Je trouve que la situation prend une tournure plus intéressante Malefoy.

Elle avançait vers lui, le forçant à son tour à reculer. Mais le jeune homme semblait plutôt s’amuser en constatant la main tremblante d’Hermione.

- Dis donc Granger, si tu dois jouer les dominatrices, essai au moins d’être convaincante !

- Dom… Quoi ?? Mais je ne joue pas les dominatrices, tu…

Mais Drago profita de ce relâchement pour lui saisir le poignet et prendre sa baguette.

- Tu m’agaces Granger, allonges-toi.

Mais celle-ci n’était pas du tout prête à capituler et les mains sur les hanches, elle soutint son regard.

Pour qui se prenait-il celui-là ? Pourquoi subitement pensait-t-il qu’elle aurait envie de faire quoi que ce soit avec lui ?

Et pourtant, quand ses multiples questions s’évadèrent de son esprit, elle se rendit compte qu’elle avait obéi.

Elle était assise sur le lit, pensive.

Malefoy esquissa un sourire en coin, satisfait de sa force de conviction.

Cependant, quand il s’approcha finement d’elle, d’un mouvement de jambes, elle s’échappa plus loin sur le lit.

Mais c’était sans connaître la vivacité du reptile qui saisit sa cheville avant qu’elle ne s’éloigne et l’attira contre lui.

Il la maintint sur le matelas en s’appuyant de tout son poids sur son corps.

Il plongea son regard dans les yeux que la brunette et esquissa un sourire coquin.

- Alors Granger ?

Elle hésita à répondre.

- Alors quoi Malefoy ? On ne t’a jamais appris à finir tes phrases ?

Il souffla avec désinvolture sur une mèche blonde qui lui couvrait les yeux.

- Alors Granger, comment veux-tu que je te fasse l’amour ?

 

Hermione resta sans voix.

Etait-ce vraiment à elle qu’il s’adressait ?

Mais que lui arrivait-il tout à coup ? Pourquoi avait-elle envie de bouger doucement son bassin sous le corps du beau Serpentard ? Pourquoi avait-elle envie qu’il pose ses lèvres pulpeuses sur chaque partie de son anatomie ? Pourquoi se retrouvait-elle dans cette situation alors que dans sa tête une petite Hermione tirait tant bien que mal sur les derniers neurones en état de marche pour la sortir de là ?

- J’attends Granger, lui murmura-t-il en approchant ses lèvres de son oreille, penses à ce qu’il va falloir faire circuler…

Mais aucun son ne pouvait sortir de sa gorge, comme si elle avait toujours été muette.

Malefoy s’impatienta et glissa une langue féline sur le bord de son oreille, ne manquant pas d’en mordiller le lobe, avant de descendre doucement dans la nuque.

Dans un éclair de lucidité, Hermione tenta de se dégager mais il la maintint fermement en lui saisissant les poignets.

- Allons, on ne va pas raconter que tu as fais ça sous la contrainte… ça ne serait pas valorisant pour nous deux. Bien que….

Il lui mordit tendrement la jugulaire.

- Bien que ce soit tentant…termina-t-il.

La respiration de sa belle se faisait plus haletante. A présent, elle avait du mal à cacher ses envies.

Les joues empourprées par le plaisir, ses yeux trahissaient bon nombre d’idées coquines.

L’étreinte sur ses poignets se desserra petit à petit.

Allait-il la laisser tranquille ?

Non.

Il lui fallait une main de libre pour se glisser sous le tissu fin de son chemisier.

Elle hoqueta de surprise et Malefoy la gratifia qu’un sourire concupiscent. Il remonta doucement ses doigts sur sa peau si douce jusqu’à atteindre finalement l’une de ses charmantes collines de chair.

Il s’arrêta un instant afin d’admirer le visage rayonnant de la rouge et or, qui à présent fermait les yeux sous le plaisir de ses caresses.

Alors l’envie fut plus forte que tout.

Il enserra avec fougue son visage et l’embrassa langoureusement.

Elle ne résista pas et laissa, avec délice, sa langue pénétrer l’antre de sa semblable.

Ce fut un baiser passionné, comme elle n’en avait jamais reçu. Ce fut un baiser passionné, comme il n’en avait jamais donné.

Quand il relâcha sa bouche, il ne pu retenir un râle de plaisir.

Elle lui faisait l’effet du plus puissant des aphrodisiaques, il avait envie de la posséder toute entière et malgré ça, il ne pouvait s’empêcher de faire durer le plaisir.

- Tu me rends fou Granger…

Elle ne répondit pas, n’ayant de toute évidence pas retrouvé l’usage de la parole…. Ou de son esprit…

Malefoy sourit avec malice et reprit son exploration manuelle, trop vite interrompue.

- Est-ce que je vais réussir à faire sortir un son de cette si appétissante gorge ?

Et il replongea son visage dans son cou afin de lui prodiguer une succion qui la fit frémir.

Sa main caressait avec malice sa si douce poitrine, jouant par moment avec l’extrémité, arrachant cette fois un cri de surprise à sa maîtresse.

- Je savais que j’y arriverai, déclara-t-il en se passant la langue sur les lèvres.

D’un geste enfiévré, il détacha les derniers boutons de son chemisier, révélant ainsi ce qui devait faire la fierté de la Gryffondor.

Il poussa un soupir en haussant les sourcils face à ce spectacle plus qu’enchantant et détacha avec une dextérité déconcertante, le fin tissu de soie.

Il jeta un regard alangui à Hermione avant de caresser, d’un coup de langue, les pourtours d’un des merveilleux petits globes.

La Gryffondor se cambra sous cette caresse et se mordit d’impatience la lèvre inférieure.

Caressant d’une main d’un côté et titillant de la langue de l’autre, Malefoy ne savait plus où donner de la tête face à cette appétissante personne.

Enfin, il posa ses mains de chaque côté des côtes de sa douce et jetant un dernier regard vers elle, il descendit très doucement le long de son ventre.

Elle tressaillit quand il chatouilla son nombril et elle passa une main câline dans la chevelure blonde de son amant.

Il descendait bas… Trop bas…bien trop bas…Mais que faisait-il encore avec son nombril ???

Sentant l’impatience de sa belle victime, il se décida à passer quelques doigts sous sa jupe afin de trouver la fermeture éclair qui emprisonnait encore sa félicité.

Il la fit glisser lentement et s’émerveilla devant l’érotisme que dégageait la soie de sa fine petite culotte.

- Une jeune femme pleine de surprise décidément, dit-il en commençant un jeu lascif avec ses doigts à travers le tissu.

Les gémissements de la rouge et or se firent plus bruyants, mais aucun mot cohérent n’était encore sorti de sa bouche.

Drago glissa ses doigts de par et autre de ses hanches et fit descendre la prison de soie.

Hermione arrêta de respirer, comme pour être sûre qu’il ne s’arrête pas en si bon chemin. Mais que non, pourquoi se serait-il arrêté si prés de son but ?

Quelques centimètres plus au sud, sa virilité polissonne, quelque peu à l’étroit dans son repaire, ne demandait qu’à poursuivre ce jeu lubrique afin de pouvoir, le plus rapidement possible, se joindre à la partie.

Il glissa un doigt dans l'exiguïté chaude de la jouvencelle entamant de lent vas et vient avant d’en couler un second qui cette fois, il était certain, avait fait murmurer son prénom à sa belle.

Elle avait donc retrouvé l’usage de sa voix ?

Bien, voyons ce que donneraient ses cordes vocales.

Rapidement, il remplaça ses doigts par une langue chaude et impatiente qui provoqua une vague de chaleur immense dans le bas ventre d’Hermione.

Elle bloqua son poing contre sa bouche quand elle se fit plus audacieuse en faisant des allées et venues dans l’allée de son petit jardin secret.

Quand Drago mordit timidement le petit bouton de chair, elle perdit tout contrôle et cambra son corps vers le plafond comme pour atteindre plus rapidement le septième ciel.

Voilà donc à quoi servait cette si longue langue chez les serpents ?

Mais celle-ci, qui s’était souvent montré si acerbe et amère l’emmenait droit au porte du paradis.

Malefoy avait glissé ses mains sous les fesses de la jeune femme afin de pouvoir approfondir sa caresse buccale en s’enfonçant plus profondément en elle.

Elles étaient si douces, si fermes qu’il ne pouvait s’empêcher de les masser en poussant des gémissements de plaisir.

C’est alors qu’il l’entendit. Il n’osa pas lever la tête, de peur d’avoir rêvé mais elle réitéra.

- Malefoy… Mal…

Il se releva sur ses avants bras en passant une langue lubrique sur ses lèvres.

- Et bien Granger, on se décide à parler ? Bien…on peut continuer alors.

Drago se releva sur les genoux et entreprit de faire enfin sortir de son étau, la masculinité qui faisait sa fierté.

Il descendit avec une lenteur criminelle le tissu l’enveloppant et quand elle pointa fièrement devant lui, Hermione poussa un soupir de contentement.

Quand il s’approcha plus près d’elle, elle recula.

D’abord surpris et agacé, il comprit de suite les intentions de la jolie lionne.

D’une main câline, elle le poussa à s’allonger, ce qu’il fit sans rechigner.

Elle avança alors entre ses jambes et saisit sa friandise de chair de ses cinq doigts.

Qu’il était beau ainsi à sa merci, sa faiblesse entre ses mains.

Il aurait, à l’instant présent, fait tout ce qu’elle voulait, pour qu’une fois, juste une fois, elle le gratifie de la plus extraordinaire des gâteries.

Elle fit glisser sa tête lentement, caressant de ses mèches brunes le bas ventre du Serpentard, le faisant frémir sous la chatouille mais lui procurant un courant électrique qui lui parcouru tout le corps.

Enfin, elle la couvrit de baisers enflammés, puis une langue intrépide entreprit de l’assaillir de haut en bas par de puissantes petites lapées.

Malefoy rejeta sa tête en arrière en poussant un juron, qu’il regretta aussitôt de peur d’avoir choqué la belle.

Mais elle n’en fit rien, et impatiente, elle glissa le membre de chair dans le creux de sa bouche.

La chaleur qui l’enveloppa et les lascifs va et vient qu’Hermione imprima plongèrent sa victime dans les méandres du plaisir.

Il releva discrètement le bassin afin de lui imposer un rythme plus soutenu mais la belle pressa plus étroitement son palais sur son sommet afin de le maintenir en place.

De part cette caresse, s’il ne restait pas sage, il était certain qu’il partait immédiatement, coupant court à se qui promettait d’être une fantastique partie de jambe en l’air.

Elle perpétua ses vas et vient et quand Malefoy se releva légèrement pour passer ses doigts dans ses cheveux, elle le laissa faire.

Elle lui autorisa même quelques poussées plus profondes dans le fond de sa gorge, ce qu’il apprécia énormément.

Puis, sentant son plaisir à son summum, il articula difficilement :

- Granger… je …je vais…

Elle retira doucement ses lèvres de sa gourmandise et à son tour, fut ravie de constater qu’elle lui avait procuré un plaisir immense.

Elle sourit, triomphante, ce qui eu pour effet de déclencher la fougue de son amant.

Il la saisit violemment par les hanches et la fit asseoir sur ses jambes.

Elle leva délicatement le bassin afin qu’il puisse s’immiscer aux prémices de son entrée.

Ils plongèrent chacun un regard amoureux dans celui de l’autre et brutalement, elle se laissa retomber sur ce pieu de chair.

Malefoy enfoui son visage dans le creux de l’épaule de la lionne pour étouffer son cri. Quand à elle, elle avait rejeté sa tête en arrière en se mordant les lèvres.

Il lui saisit ardemment les fesses afin de lui prodiguer des coups de bassin plus virulents, mais dans cette position, c’était elle qui avait réellement les cartes en main, et malgré la force significative de la petite vipère, cette fois-ci, c’était la lionne qui avait le dessus.

Elle prit appui sur ses épaules et commença à monter et descendre lentement en prenant soin de jeter des regards provoquant au blondinet.

- Alors…Malefoy…qui a plus d’emprise sur….sur l’autre ? marmonna-t-elle entre deux soupirs.

Il lui sourit narquoisement et lui saisit avec plus de fermeté ses deux fesses en la faisant violemment s’empaler plus profondément sur lui. Elle poussa un cri de surprise en appuyant sa tête sur celle de Drago.

- Tu disais ?

Elle haletait en enfonçant ses ongles dans les épaules du jeune homme, ce qui le rendait plus ardent.

Avec sa mobilité réduite, il ne pouvait pas réellement lui montrer de quoi il était capable, il enserra donc ses hanches et là fit basculer.

Elle glissa sur les draps de soie verte et ainsi offerte, il ne put retenir plus longtemps son engouement et s’engouffra à nouveau en elle sans ménagement.

Elle poussait des cris de plaisir sous ses coups de reins puissants et cela ne le rendait que plus fougueux.

Il passa un bras sous une de ses cuisses et s’enfonça plus profondément. Il pouvait sentir qu’elle était au bord de la jouissance et lui-même commençait à sombrer.

- Je…Je dirai que tu m’as sauté dessus…haleta-t-il

- Et…je dirai que…que tu ne pouvais pas me résister… continua-t-elle.

Drago se pencha plus en avant sur le corps ruisselant de la brunette, croulant sous le plaisir.

- Tu diras…tu diras que je suis extra….

- Et…ah…tu diras que… tu n’as jamais…jamais connu ça…

Elle enroula ses bras autour du cou du garçon et enfonça ses dents dans son épaule sous la violence du coup de rein qu’il venait de lui assainir en souriant.

- Ils…ils seront jaloux…

- Ca…ah Malefoy…ça les rendra fous…

Ils n’en pouvaient plus. Malefoy devenait incontrôlable. Hermione perdait pied. Et sous un dernier coup de bassin, il l’embrassa passionnément pour ne pas crier son nom.

Il fit encore quelques légers vas et vient en reprenant petit à petit son souffle et elle desserra ses bras de sa nuque.

Il s’épancha sur sa poitrine et elle caressa machinalement les mèches blondes plaquées sur le front détrempé de son amant.

 

Le soleil brillait haut dans le ciel, faisant fondre la neige sur la cime des arbres.

Ce matin d’hiver, Hermione caressait les cheveux d’une jeune fille blonde qui l’observait le regard tendre.

- Et alors grand-mère ? Comment on réagit les autres en l’apprenant ?

La vieille femme se mit à rire en secouant la tête.

- Ma chérie, nous étions beaucoup trop fiers l’un et l’autre pour avouer que l’on avait craqué….

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec Hermione
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