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Mercredi 20 février 3 20 /02 /Fév 19:55
Contribution de Lylah :

Chapitre 2 : Beautée blafarde



- Ouah ! Drago…c’était si….si….je trouve pas les mots !

- Ordinaire ! Lança le blondinet en se rasseyant sur le lit pour enfiler sa chemise.

La jeune fille derrière lui poussa une plainte indignée.

- Ordinaire ? Tu te fous de moi ? Je les ai inventés peut-être tes gémissements ? Et ta misérable queue ? Elle se tenait droite comme un piquet grâce à un trépied peut-être ?

Elle lui faisait à présent face, pointant fièrement sa jeune poitrine sous son nez et attendait une réponse valable les mains sur les hanches.

Drago ne prêtait déjà plus attention à elle, il enfila sa deuxième chaussure et la contourna en faisant bien attention de ne pas la toucher et une fois dans l’embrasure de la porte, sans se retourner, lui assainit le coup fatal.

- C’est facile de bander, suffit de penser à autre chose !

Et il claqua la porte, fier de sa répartie quelque peu…comment dire ? Sa répartie Malfoyenne !

Il pouvait encore l’entendre hurler dans le couloir, mais déjà, pour lui, c’était de l’histoire ancienne.


La nuit était tombée déjà depuis plusieurs heures sur Poudlard, et il était temps qu’il entame sa perpétuelle ronde de soirée. En tant que préfet en chef, il allait falloir qu’il trouve un autre moyen de « punir » toutes ses petites étudiantes, qui avaient tendance à prendre goût aux délicieuses tortures de leur bourreau et commençaient à vouloir bien trop souvent enfreindre le règlement du couvre feu.

Ce petit jeu ne l’amusait plus. A vrai dire, plus grand-chose ne l’amusait ces derniers temps. Il perdait le goût de vivre, de s’amuser, même lancer ses éternelles insultes à Potter et sa petite bande ne lui prodiguait plus aucun plaisir.

Dans un soupir las, il entreprit une ascension vers le troisième étage.


Dans ses noires pensées, il ne fit pas attention à la forme qui se mouvait près d’une fenêtre. Ce ne fut que lorsqu’il se trouva à quelques mètres d’elle qu’il s’étonna.

- Et toi ! Je suppose que tu connais pas encore le règlement ou alors, tu cherches, comme toutes les autres à ce que je me mette en colère, soupira-t-il.

Mais derrière le rideau qui couvrait la grande fenêtre, la personne ne daigna pas répondre. Elle laissait négligemment pendre ses jambes sur le rebord, indiquant clairement qu’elle ne cherchait pas à se cacher mais seulement à trouver la tranquillité.

- Oh ! Je te parle il me semble ! S’impatienta Drago en tirant violemment le lourd tissu, ah…c’est toi…

Il resta un instant les bras ballants, fixant d’un œil interrogateur le visage qui s’était à présent tourné vers lui.

- Je ne pensais pas que tu étais de celles qui cherchaient à ce que je  « l’attrape » ! Scanda-t-il les mains sur les hanches.

Luna le dévisageait sans expression aucune sur le visage. Son éternel regard plongé dans le vide, comme si elle baignait dans un autre monde dans lequel elle ne voulait pas sortir.

- Même si tu es très beau dans la lueur de lune, je ne cherche rien avec toi Drago, répondit-elle le plus calmement possible.

Et elle se leva doucement, épousseta le derrière de sa robe et s’éloigna dans la pénombre du couloir.

Drago, d’un naturel pourtant si vif, n’avait, pour on se sait quelle raison, pu la rattraper, et lui coller quand même une retenue.

Elle n’était certainement pas son genre de nana, et qui plus est, même s’il ne s’agissait pas d’une Griffondor, elle n’était pas assez bien pour lui ! Il ne se serait pas abaissé à lui faire part de ses faveurs, si elle en avait eu toute fois envie, ce qui ne semblait pas vraiment être le cas.

Luna était de ce genre de fille que l’on évitait de fréquenter, sauf si on se prénommait Potter, Weasley et autres, de peur d’être happé dans son univers et de ne pas en ressortir indemne.

Bah ! De toute façon, qu’est-ce qu’on pouvait bien lui trouver ?

Oui….qu’est-ce qu’on pourrait bien lui trouver ?

Drago se surpris à faire l’inventaire des qualités physiques de la jeune fille pendant plusieurs minutes.

Mais qu’est-ce qu’il te prend mon pauvre Drago ? Tu es tombé si bas que tu prends les morts vivants maintenant ??

Un frisson le parcouru et il repartit vers ses appartements de préfet en chef, où il pourrait terminer tranquillement cette nuit, bien trop étrange à son goût.


Le lendemain matin, en entrant dans la grande salle, il se surprit à jeter un regard furtif à la table des serdaigle.

La jeune fille remuait, rêveuse, son bol de céréales, ne prêtant pas attention à ses amis jacassant à tue tête à ses côtés.

Le soleil qui filtrait par les grandes fenêtres auréolait sa fine chevelure blonde, d’un halo de lumière angélique.

Son teint laiteux et sans imperfection était un appel à la caresse, et Drago, dans un geste à peine contrôlé, se caressa tendrement la joue comme si c’était celle de la jeune fille qu’il effleurait.

Une fois de plus, il se gifla intérieurement pour sortir de sa torpeur.

Mais comment pouvait-il être attiré par cette nana sans saveur, sans cervelle…..et sans défaut….

NON !!!! J’ai dis, sans saveur, sans cervelle et C’EST TOUT !!!

Dans un geste emporté, il repoussa le bol qu’il avait attiré à lui précédemment et sortit de la salle avec fracas, laissant tous les petits serpents siffler derrière son dos.

Il partit se réfugier près du saule cogneur (pas trop près quand même) et se passa nerveusement les doigts dans les cheveux.

Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ?? Je deviens fou !!!

Un craquement de feuille lui fit relever prestement la tête.

Elle était là.

Devant lui.

Son éternelle expression impassible sur le visage.

- Qu’est-ce que tu viens faire là ? Je ne pense pas avoir demandé que l’on me suive ! Cracha Drago sur la défensive.

La jeune serdaigle s’accroupit devant lui et posa une main chaste sur son genou.

Il avait suivit son geste du regard, s’arrêtant presque de respirer, comme si elle s’apprêtait à lui enfoncer un poignard dans le coeur. Et pourtant, il n’esquissa pas un mouvement. Se contentant juste de fixer ses doigts longs et fins posés sur le tissu de son pantalon.

- Même si tu as du mal en t’en convaincre Drago, nous sommes pareil tous les deux.

C’était la deuxième fois qu’elle l’appelait par son prénom. La deuxième fois qu’il la laissait le faire sans la gifler pour son impudence.

Il releva les yeux et plongea son regard acier dans les prunelles limpides de la jeune fille. Et contre toute attente, elle lui sourit tendrement.

Drago sentit son cœur battre dans sa poitrine. Il eu un léger soubresaut, comme si celui-ci n’avait plus fonctionné depuis des années. Il sentait la moiteur engourdir ses doigts et sa gorge se nouer. Mais….que se passait-il par Merlin ?

Luna se releva avec délicatesse et avant de repartir, elle murmura à nouveau.

- Pareil…tous les deux…

Elle avait à présent le regard si triste, et le jeune serpent avait presque envie de lui courir après pour la serrer ardemment dans ses bras et sentir son corps qui semblait si fragile se fondre dans le sien. Mais une fois de plus, il n’en fit rien, comme si le simple contact de la demoiselle l’avait gelé sur place.


Cette nuit là, Drago ne put fermer l’œil.

Il tournait sans arrêt dans son lit à la recherche du sommeil, mais celui-ci semblait le fuir, comme si sa journée n’était pas terminée et qu’il fallait encore qu’il accomplisse quelque chose.

Résigné, il posa les pieds au sol et soupirant d’ennui, enfila quelques rapides vêtements pour aller prendre l’air.

Le silence imperturbable du château l’apaisait. S’il avait pu choisir de vivre à un certain moment de la journée, il aurait certainement choisit la nuit. Quand personne ne chahute, quand tout n’est que murmure et ombre inquiétante, quand les imperfections de la vie ne sont que silhouettes flous et incertaines, quand la lune trône fièrement dans le ciel d’ébène faisant miroiter les cheveux de celle qui hante ses pensées.

Quoi ? Mais à quoi je pense là ??? Miroiter les cheveux de qui… ??

Mais déjà il pu l’apercevoir.

Près du lac, elle fixait l’horizon, emmitouflée dans sa lourde cape aux couleurs de sa maison.

C’était plus fort que lui. Il fallait qu’il s’approche. Comme un papillon aveuglé par la lumière, il vint se poser près d’elle.

- Je savais que tu viendrais Drago, je le savais.

A ces derniers mots, elle avait posé ses mains contre son cœur et avait fermé les yeux, prenant une profonde respiration comme lorsque l’on hume l’air vivifiant de la montagne.

Elle lui fit face en tournant délicatement sur elle-même.

La lueur blafarde de la lune offrait au teint opalin de la belle, une carnation séraphique.

Elle tendit une main tremblante vers la joue de Drago qui pencha légèrement la tête pour accéder plus rapidement à la caresse qu’elle allait lui prodiguer.

- Nous avons la même peau, si pâle….

Elle avança timidement vers lui et sur la pointe des pieds, elle déposa un baiser sur une de ses paupières.

- Les mêmes yeux….si clairs….si tristes

Drago n’arrivait pas à bouger, mais lorsqu’elle posa ses mains sur ses tempes, il ne pu s’empêcher de la saisir par la taille.

- Le même esprit….si torturé…continua-t-elle.

Il voulu ouvrir la bouche pour protester mais elle glissait ses doigts sur ses lèvres pour les poser délicatement sur sa poitrine.

- Le même corps, si….

Mais elle ne pu finir sa phrase, Drago avait saisit ses lèvres d’un baiser enfiévré en resserrant son étreinte sur sa taille, et c’est quand il reprit son souffle qu’il lui termina sa phrase.

- …si impatient !

Le regard de la jeune fille se mit à scintiller et Drago sentit monter une vague de chaleur en lui qui le poussa à renouveler son baiser, plus passionné et plus ardent.




Luna pencha délicatement la tête en arrière pour qu’il couvre sa nuque de ses délicieuses petites lapées.

Tout en plongeant son regard dans celui de la belle, Drago entreprit de faire glisser sa cape le long de ses frêles épaules, guettant une quelconque protestation, mais la demoiselle n’avait nullement l’intention de refuser ses caresses, et commença même, elle-même à se dévêtir.

Afin de rattraper son retard, Drago en fit de même, laissant délicatement tomber sur le sol sa cape et sa chemise, et avec une tendresse qui ne lui était pas propre, il allongea sa belle d’un soir sur l’herbe fraîche.

Elle se cambra un instant au contact de celle-ci, laissant doucement son corps apprécier cette vive fraîcheur.

Il entreprit par de tendres baisers, de réchauffer d’une chaleur infernale, son corps parfait.

De la base de sa nuque jusqu'à la naissance de ses seins, les baisers restèrent tendres, presque chastes. Il releva les yeux un instant et dégrafa avec aisance, le bout de dentelle bleu qui le séparait de ses deux nouvelles friandises.

Quand il saisit une des rondeurs d’une main, la jeune fille tressaillit de plaisir, ce qui eu pour effet d’enhardir notre jeune homme qui s’empressa de la couvrir de baisers, prenant soin de s’attarder sur le petit monticule de chair brune.

Tout en continuant quelques jeux malicieux avec sa langue, il glissa des doigts furtifs vers la fermeture éclair de sa jupe. Le froissement du tissu contre sa peau ne faisait qu’attiser son excitation déjà mise à rude épreuve.

Les légers mouvements du bassin qu’imprimait la jouvencelle sous ses caresses, le mettait dans un tel état que bientôt l’étoffe qui enveloppait sa fierté craquerait sous l’effet de l’excitation.

Avec une dextérité déconcertante, il se débarrassa de la jupe et de son pantalon, les envoyant rejoindre prestement les autres vêtements.

Il pouvait sentir Luna trembler sous son corps. Tremblait-elle de froid ou de plaisir ?

Dans les deux cas, il savait comment satisfaire ce corps impatient.

Il glissa sous son nombril une langue fureteuse, faisant pousser de petits gémissements aigus à la serdaigle, et lorsque qu’il ôta calmement la fine lingerie, il sentait déjà que la délectation de son antre du plaisir serait un véritable bonheur.

Aussi, il ne se fit pas attendre et enfoui sa langue dans cette intimité ainsi offerte, provoquant une décharge qui parcouru Luna dans tout le corps.

Elle serrait de ses petites mains, les touffes d’herbes près de son corps lactescent, se mordant la lèvre inférieure pour ne pas crier.

Le corps saisit de convulsions, elle haletait bruyamment, incitant son partenaire à se faire plus pressant.

Drago inséra un doigt dans l’humidité moite et chaude de son amie, tout en continuant de déguster à petites lapées, son divin nectar.

Sentant sa virilité enfler de plus en plus, il se débarrassa en un éclair de ce qui l’empêchait presque de respirer et remonta félinement vers le visage rayonnant sous la lune, de sa charmante petite proie.

Celle-ci ouvrit les yeux plein de malice et poussa son amant d’une main afin qu’il se retrouve sur le dos.

Drago comprit immédiatement la situation et se laissa aimablement faire.

Elle titilla un instant ses tétons durcis par le plaisir et descendit dangereusement le long de la ligne de duvet blond qui la conduirait jusqu’à cette friandise d’un autre genre.

Levant les yeux vers Drago pour admirer l’emprise soudaine qu’elle avait sur lui, elle prodigua un timide coup de langue de bas en haut du docile membre de chair.

Sous l’effet de la caresse, Drago ne pu s’empêcher de jurer, plaquant rapidement son poing dans sa bouche pour ne pas recommencer.

Merde….calme-toi mon vieux ! Sinon tu vas jamais tenir jusqu’au bout !

Elle avait à présent engloutit sa « sucette » dans sa bouche et imprimait de légers vas et vient, prenant bien soin d’accélérer par moment le mouvement pour rendre la caresse plus intense.

Le pauvre petit serpent ne savait pas où s’accrocher, comme si le plaisir incommensurable qu’il ressentait le propulsait au plus profond d’un abysse sans fond.

Il indiquait quelques mouvements rapides du bassin, dictant une cadence plus soutenu à sa belle, bien qu’elle n’eut pas besoin de notice au préalable pour bien savoir se servir du joujou.

Drago n’en pouvait plus. Il posa une main tremblante sur la tête de Luna, l’incitant, à son grand désespoir, de revenir vers lui.

Il la renversa doucement sur l’herbe et bascula sur elle, plongeant un regard tendre dans ses prunelles étincelantes.

Jamais, oh grand jamais, il ne s’était montré si attentionné avec une de ses conquêtes. Celle-ci était particulièrement spéciale. Il se devait pas de la satisfaire coûte que coûte. Question de fierté !

D’un mouvement lent du bassin, il s’inséra en elle, lui faisant pousser un gémissement de plaisir qu’elle étouffa de ses lèvres.

- Ne t’empêche pas de laisser parler ton plaisir ma belle….lui susurra-t-il à l’oreille tout en donnant de lents coups de rein.

La jeune fille le fixait maintenant d’un regard implorant. L’implorant d’être plus présent en elle, plus virulent, plus assidu.

Il lui sourit malicieusement, et chuchota un « à ton service » avant d’accélérer la cadence en prenant un appui plus soutenu sur ses bras.

Luna ne cachait à présent plus ce qu’elle ressentait. Elle cambrait son corps du plus qu’elle le pouvait, rejetant sa tête en arrière en poussant des râles de plaisir réguliers.

Drago ne pu s’empêcher de l’imiter tellement le plaisir le submergeait. Plus il donnait de puissants coups de rein et plus il sentait une chaleur de tous les diables l’envahir au plus profond de son être.

Il passa rapidement ses bras sous les jambes de la Serdaigle, rehaussant ainsi son bassin pour pouvoir entrer plus profondément en elle. Ses coups se firent plus rapides, sa respiration plus forte. La chaleur de son corps montait dangereusement en même temps que son plaisir et quand il entendit son amante hurler son nom dans un soubresaut, il déversa en elle son excitation arrivée à son comble.

Quelle était belle le corps ruisselant de sueur. Quelle était belle sous les rayons faibles de la lune, accentuant la blancheur de sa peau. Quelle était belle étendue telle une nymphe dans l’herbe, le corps las et satisfait.

Drago s’étendit timidement contre elle, et enfoui son visage dans sa poitrine, cherchant un confort qu’il trouva immédiatement.

Les battements du cœur de sa belle reprenaient un rythme normal en même temps que sa respiration suivait la sienne.

Il avait retrouvé la plénitude qu’il avait perdu. Cette envie de vivre, de déplacer des montagnes.

Il revivait en son sein et il lui en serait éternellement reconnaissant.

Et même si l’un et l’autre savait en se rhabillant que leur étreinte passionné ne pouvait que rester secrète, chacun possédait en son fort intérieur la certitude que maintenant, ils n’étaient plus seuls.

Ils se complétaient. Ils se compléteraient. Et même si pour ça, il fallait que ça reste secret.

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec d'autres personnages
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