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Lundi 24 mars 1 24 /03 /Mars 12:33
Contribution de Lylah :

Chapitre 3 : Cache-cache cabot


- Aie ! Mais ça va pas ? Qu’est-ce qu’il te prend ?

Hermione venait de donner un grand coup derrière la tête d’Harry et le dévisageait maintenant d’un regard féroce.

  • Ce qu’il me prend ? Harry, tu passes ton temps dehors, à sortir dans des bars miteux, à faire je ne sais quoi avec ton parrain et Ron et après tu viens me demander mes notes de cours la queue entre les jambes ! Non mais je rêve !

L’accusé baissait à présent la tête, prenant conscience qu’il avait un culot monstre de se comporter de la sorte avec sa meilleure amie. Mais depuis qu’il avait vaincu Voldemort, il fallait qu’il évacue ce trop plein de stress qu’il avait accumulé depuis des années, et Sirius et Ron avaient trouvé la meilleure des solutions.

Ils passaient leur temps libre à écumer les bars à la recherche de quelques minettes pas trop farouches qui les aideraient à passer une soirée des plus agréables. Le maître investigateur de tout ça, n’était autre que Sirius et ses idées saugrenues, malgré le fait que Ron ne soit pas le dernier en profiter.

- Tu fais ce que tu veux Harry, traîne autant que ça te chante avec cet imbécile de Ron et ton sac à puces de parrain, complètement irresponsable par ailleurs, mais viens pas pleurer sur mon épaule si tu rates tes ASPICS.


Et elle claqua la porte derrière elle.


Non mais oh ! Ils me prennent pour quoi ? Pour une annale dans laquelle ils peuvent se plonger quand ils veulent pour rattraper leur retard ? Pensa-t-elle en regagnant la chambre des préfets.


Il était plus de minuit quand elle rentra de sa ronde et Malefoy se trouvait encore sur le canapé, feuilletant négligemment la gazette des sorciers. Il leva un sourcil en la voyant rentrer et se replongea aussitôt dans sa lecture.

Quelle idée de les avoir nommés tous les deux préfets en chef. Ils ne s’adressaient jamais la parole, ou peut-être juste pour s’insulter, n’avaient aucun point commun et se détestaient depuis des années.

Ce n’était certainement pas avec lui qu’elle pourrait combler le manque d’affection significatif de l’absence de ses deux meilleurs amis.


Sirius est vraiment un incapable ! Il est censé protéger Harry, l’éduquer au mieux, mais il ne fait que le débaucher ! Il ne mérite vraiment pas le rôle qu’on lui a attribué ! Ragea-t-elle.

Sur ces sages paroles, elle s’endormit d’un sommeil agité, dans lequel elle bottait sans pitié l’arrière train d’un certain chien mal élevé.


  • Eh ! Miss-je-sais-tout ! Lèves-toi !

Pas de mouvement.


Si je fais semblant de dormir, je n’entendrai peut-être plus ces sifflements incessant, se mit-elle à penser.


  • Oh ! S’acharna Malefoy en jetant une chaussure sur le tas de couvertures, je ne suis pas ton homme à tout faire, alors lèves tes grosses fesses, y’à quelqu'un qui vient voir ton affreuse tête matinale !

Venir la voir si tôt ? Mais qui pouvait bien être aussi perturbé ?

Elle grogna et se releva difficilement sur ses avant bras, s’apprêtant à sortir du lit.

C’est alors qu’une masse noire et poilue sauta sur le lit et vint se cacher sous les couvertures. Hermione eut juste le temps de faire un bond et d’attraper sa robe de chambre pour s’en couvrir avant que le museau de l’animal ne surgisse de sous les draps.


  • Sors de là Sirius ou je te balance par la fenêtre !

La pauvre bête, appuya la tête sur ses pattes, se donnant un air de chien battu, n’adoucissant aucunement la Gryffondor, qui ne rêvait que d’une chose, joindre le geste à la parole.

Le molosse roula sur le dos en poussant un râle de satisfaction et bientôt ses pattes arquées et son pelage sombre laissèrent place à un corps finement sculpté mais entièrement nu.

Hermione se retourna rapidement, rouge comme une pivoine.


- Ne me dis pas que tu n’as jamais vu un homme nu ma p’tite Hermione, je ne te croirai pas, ricana Sirius s‘enveloppant dans le drap.

- Là n’est pas la question ! Sort de mon lit !

Sirius s’assit calmement sur le rebord et tira à lui le drap afin de se couvrir plus modestement.

  • Vous pouvez vous retourner chaste demoiselle, j’ai couvert ce corps que vous ne seriez voir ! Se moqua-t-il.

Hermione soupira d’indignation. Non seulement il vient au petit matin couvrir de puce son superbe dessus de lit mais en plus il se permettait de la faire tourner en bourrique.


  • Je pense que nous devons nous parler ma belle, la situation qui s’instaure petit à petit entre nous devient catastrophique et Harry en fait les frais.

La Gryffondor reprit soudainement son éloquence légendaire.


- Excuses moi, mais je ne pense pas que c’est en multipliant les partenaires de Harry qu’il va forcément avancer dans la vie ! C’est totalement….

- Approprié ?

-…insensé ! Corrigea-t-elle avec fureur.


Sirius fut tout de même touché dans sa fierté. Que l’on remette en cause ses agissements passait, mais pas l’éducation qu’il inculquait à son filleul. Même s’il ne se comportait pas en parrain modèle, il restait tout de même aimant, à l’écoute et présent.


  • Ecoute-moi bien jeune fille, si tu es frustrée parce qu’on ne t’emmène pas dans nos petites virées, il faut le dire, mais ne me rejette pas totalement la faute dessus. Je pense que tu devrais laisser tomber ton costume de parfaite-petite-demoiselle, et commencer à vivre.

Il se rapprochait maintenant dangereusement d’elle, passant son pouce et son index sur son menton comme à la recherche d’une quelconque mauvaise idée.

La jeune fille reculait à tâtons, de peur de se prendre les pieds dans le tapis ou la commode, mais Sirius la devança.

Il se prit les pieds dans le drap et s’étala de tout son long sur le sol, sous le rire éclatant de la rouge et or.

Elle le contourna rapidement et dans l’embrasure de la porte, lui lança :


  • Pas très leste et à l’aise sur ses pattes pour un vulgaire cabot !

Et elle referma la porte en continuant de rire ouvertement.


Durant la journée, Hermione put enfin avoir quelques moments à elle avec ses deux meilleurs amis. Elle leur narra sa mésaventure de la matinée et ne put s’empêcher d’en rire à nouveau en se la remémorant.

A plusieurs reprises, elle avait croisé la silhouette de l’animal se mouvant rapidement dans les couloirs mais jamais elle ne s’était retrouvée face à lui.


Il a bien trop honte la pauvre bête ! Pensait-t-elle en riant.


Se rappelant que ce soir, c’était au tour de Drago de faire sa ronde de Poudlard, elle pensait déjà passer une soirée tranquille, à bouquiner son recueil de contes que lui avait légué Dumbledore.


  • Hermione ! Eh Hermione !

Elle se retourna pour examiner Harry qui venait à son encontre.


  • Ca te dit d’aller faire un tour dans la forêt interdite ce soir ?

Hermione resta un instant interdite. Depuis quand avait-il une soirée à lui consacrer ?

Harry comprit immédiatement les questions qui lui torturaient l’esprit et prit donc la liberté de devancer sa question.


  • J’ai dis à Sirius que Ron et moi voulions passer un peu plus de temps avec toi. Il a très bien compris. Voilà pourquoi je viens te voir, ajouta-t-il triomphant, les mains sur les hanches.

Oh ! Puisque son cher tonton lui avait enfin donné la permission de sortir en dehors des méandres de l’alcool et du sexe…


  • Et bien mon cher Harry, j’ai mieux à faire ce soir ! Je suis navrée mais je ne suis pas à ta disposition !

Et elle quitta son ami malgré les protestations qu’il fulminait à son égard.

La situation tournait enfin en sa faveur. Pendant tout ce temps, il avait préféré ses copains de débauche, et bien maintenant il en paierait les conséquences. Bien qu’au fond d’elle, Hermione n’était pas réellement sure à présent de vouloir s’enfermer entre quatre murs alors que ses amis étaient présents, sa fierté mal placée lui fit monter tout de même les marches qui la séparaient de ses appartements.

Au détour d’un couloir, elle sentit comme un souffle chaud contre sa jambe qui disparu presque aussitôt.

Elle inspecta les lieux un instant, mais rien n’attira son attention. Mais lorsqu’elle s’approcha du grand tableau et s’apprêtant à prononcer le mot de passe, la sensation d’être observé s’empara d’elle.

Elle se retourna lentement, très lentement. Derrière elle, deux yeux luisants la fixaient dans l’obscurité. Elle plissa le regard afin d’améliorer sa vue et un grognement sourd se fit entendre.


  • Ah ! C’est toi ! T’as rien de mieux à faire que traîner dans les couloirs Sirius ?

Mais il ne répondit pas. La pénombre qui l’enveloppait ne permettait à Hermione de distinguer que sa silhouette, lui certifiant bien qu’il s’agissait d’un animal. Elle voulu s’avancer mais la bête grogna de plus belle et la faible lueur d’une bougie sur le point de s’éteindre laissa entrevoir des crocs étincelants.

S’il s’était agit de Sirius, il n’aurait pas joué la comédie aussi longtemps.

La pourtant si courageuse Gryffondor n’en menait pas large. Elle fit quelques pas en arrière, en soutenant ce regard qui continuait à la dévorer et dans un murmure, elle prononça le mot de passe et se glissa rapidement dans ses appartements.

Son cœur battait à tout rompre et le souffle court, elle partit porter sa lourde cape dans sa chambre, mais encore une fois, elle n’était pas seule. Elle sentait à nouveau cette présence. Ici même. Dans sa chambre.

Elle ne bougeait plus. Elle ralentit le rythme de sa respiration, essayant de percevoir celle de l’inconnu qui avait osé pénétrer les lieux.

L’atmosphère devint pesante. Pas un bruit ne vint rompre le silence. Il fallait qu’elle se retourne. Sa baguette ? Ou avait-elle mis sa fichue baguette ?


- C’est ça que tu cherches ? Fit une voix rauque derrière elle.

  • Sirius ! Sale cabot, rends-moi ma baguette et fiche le camp.

Mais ce n’était absolument pas ce qu’il avait en tête. Il avança d’un pas pour entrer dans la pièce et referma doucement la porte derrière lui.


  • Crois-tu toujours que je ne sois pas assez leste ? J’ai quand même pu passer avant que le tableau ne se referme.

Pourquoi est-ce qu’Hermione sentait au plus profond d’elle-même qu’elle était comme en danger ? Après tout, le flair, ce n’est pas elle qui le possédait.

Sirius enfoui la baguette dans la poche arrière de son pantalon et fit encore quelques pas en direction d’Hermione. Celle-ci, par réflexe, recula.


  • Il va falloir que tu m’expliques ma belle. Tu nous fais tout un foin parce que je te « subtilise » tes amis, et quand enfin ils viennent te voir, tu les renvois. Ca t’amuse de les tourmenter ?

Il n’avait pas totalement tort. Mais de quel droit se permettait-il de lui en faire le reproche ?

Et puis, pourquoi continuait-elle à reculer comme une pauvre petite chatte face à un gros molosse ? C’était Sirius nom d’un chien !

D’un pas déterminé, elle s’avança pour passer la porte à laquelle il tournait le dos et retourner dans la salle commune mais Sirius la saisit violemment par le bras et la plaqua contre le mur.


- Penses-tu qu’il faille que je montre les crocs ? Lui demanda-t-il d’une voix si basse qu’elle cru qu’il venait de soupirer.

  • Lâches moi Sirius, c’est pas drôle et tu me fais mal.

Mais il resserra un peu plus l’emprise qu’il avait sur elle, lui faisant pousser un petit cri et s’approcha dangereusement de son oreille, et dans un souffle, lui chuchota.


  • Non Miss Granger…. Je ne vous fais pas mal….pas encore du moins….

Et il planta ses canines tendrement dans sa jugulaire.

Il ne la mordait pas, il suçotait chaque petit morceau de sa nuque comme s’il s’agissait de petits bonbons acidulés.

Hermione avait sursauté à ce contact et tentait de se débattre mais l’homme étai soudainement prit d’une force surhumaine.

Il glissa sa langue souple le long des courbes de son visage et après l’avoir gratifié d’un regard brûlant, lui prodigua un baiser passionné. Il força un instant l’entrée de ses lèvres, qu’elle se contraint à maintenir serrées, mais quand il passa un genou entre ses jambes et qu’elle ouvrit la bouche pour protester, il en profita pour s’insinuer à l’intérieur.

Lui maintenant les poignets avec force, Hermione serrait de plus en plus les poings sentant ses ongles infiltrer sa chair.

Elle ne voulait pas, mais son corps tout entier semblait crier le contraire.

Sirius plongea un instant ses yeux dans ceux de sa belle, auxquels elle lança un regard foudroyant.

Elle n’était pas encore prête à capituler ? Soit !

Il releva ses bras au dessus de sa tête et les maintint immobile d’une main robuste.

De sa main libre, il entreprit de déboutonner les quelques boutons du fin chemisier de sa victime, tout en continuant de la soutenir d’un regard qui en disait long sur ses intentions.

Croyant sa prise moins facile, Hermione tenta une fois de plus de se dégager, mais c’était mal connaître le toutou qui tenait fermement à ce que son os reste en place afin qu’il puisse tranquillement s’en délecter.


  • Ca…ça suffit maintenant stupide clébard, relâches moi ! S’écria-t-elle quand il commença à faire courir ses doigts sur les bords de la fine dentelle de son soutien-gorge.

Il se mit en grogner tel un chien qui couve sa proie et enfoui son visage contre sa belle poitrine pour arracher d’un coup de dent la douce prison de soie.

Hermione poussa un cri de stupeur quand il mordit doucement la petite protubérance de l’un de ses mamelons.

Ses doigts s’étaient à présent glissés sous sa jupe et cherchaient avidement le dernier rempart de sa forteresse interdite. Il ne mit pas longtemps à la trouver et avec la même fureur que précédemment, il l’ôta sans ménagement.

Puis, il s’arrêta, posant une main câline sur la hanche gracile de la demoiselle.

Elle le gratifiait toujours de son perpétuel regard furibond mais ses joues s’étaient empourprées d’une jolie teinte rosée, trahissant son émoi significatif.

Il glissa ses doigts le long de ses courbes parfaites en affichant un sourire carnassier, du genre « à quel sauce vais-je bien pouvoir la manger ? »

Il reprit sa course sur l’une de ses cuisses et remonta graduellement vers la douce chaleur de son entrejambe.

Une fois de plus, il marqua un temps d’arrêt, jouant de l’extrémité de ses doigts sur les prémices de la féminité de la rouge et or.


- N’y penses même pas sac à puce ! Cracha-t-elle, abattant ainsi sa dernière carte.

  • Bien, je vois que tu t’obstines à me traiter comme un vulgaire animal, je vais donc devoir agir en conséquence, ma belle .

Et il enfonça en elle deux doigts longs et fin, l’obligeant à se cambrer sous la caresse.

Elle ne pu retenir un long gémissement, qu’elle regretta presque aussitôt remarquant la lueur lubrique qui passait à l’instant même dans le regard de Black. Elle venait de se trahir, et il saisirait cette opportunité au bond.

Tout en continuant d’incessants vas et viens avec sa main, il l’embrassa fougueusement, remarquant que la réticence de la jeune fille s’amoindrissait à vue d’œil. Elle le laissait maintenant mêler sa langue à la sienne, et semblait même vouloir prolonger le baiser.

Mais il n’oubliait pas comment elle l’avait traité, et même si la demoiselle se montrait plus docile, il lui ferait ravaler ses bien vilaines paroles.

Il détacha l’emprise qu’il avait sur ses mains pour entourer sa taille fine de son bras valide. Comme il s’en doutait, elle ne chercha plus à se débattre, elle passa même amoureusement ses bras autour de sa nuque et le serra fort contre elle.

Mais dans un geste bestial, il la fit tourner et plaqua son dos contre son torse.

Elle pouvait sentir contre le bas de ses reins, la virilité effervescente de son tortionnaire. Il enserra ses bras sous sa poitrine et la maintint solidement contre lui.

Il s’approcha alors délicatement de son oreille, et lui mordant le lobe avec délectation, lui susurra :


  • Veux-tu vraiment que je te montre comment se comporte les chiens ?

Mais il n’attendit pas sa réponse, et d’un appui forcé des genoux, il lui fit plier les siens afin qu’elle tombe sur le sol, face contre terre.

Elle pouvait facilement deviner ce qui allait à présent se passer, mais elle ne se montra pas farouche et entreprit même d’élever timidement ses jolies fesses rebondies, invitant son amant à les saisir.

Sirius émit un petit rire satisfait et délicatement, il posa ses mains de chaque coté de son bassin afin de la relever à la hauteur de son bas ventre.

Elle put entendre le cliquetis de la ceinture de Sirius et le bruissement des vêtements lui procurèrent un frisson tout le long de sa colonne vertébrale.

Il s’approcha doucement de l’intimité offerte de la jouvencelle, et plaça un bras en appui juste à côté de son visage.

Il s’avança pour pouvoir à nouveau susurrer à son oreille :


  • Je sens que tu vas adorer ça !

Et dans un mouvement leste, il s’enfonça profondément en elle.

Sous la puissance du coup, Hermione perdit l’équilibre, mais un des bras de Sirius la maintint vertement en position.

Un feu brûlant se consumait en elle. Elle sentait ses jambes flageoler à chaque coup de rein mais son extraordinaire amant était là pour la soutenir.

Jamais elle n’avait ressentit pareille sensation. C’était comme si son âme et son corps se confondaient, comme si elle perdait pied, comme si elle se laissait envahir dans un gouffre écumant. Elle ne pouvait plus retenir ses cris, ce qui rendait son bourreau plus ardent. Elle pouvait sentir la poigne solide de ses mains puissantes sur ses hanches si frêles. C’était comme si ses os allaient se briser en de fins petits morceaux, mais elle s’en fichait, son plaisir l’envahissait de toute part et la douleur de ces doigts s’enfonçant dans sa peau n’était rien.

Sirius poussait à son tour des râles puissants, incontrôlés. Il passa un bras autour de la taille de sa jeune victime pour l’inciter à se redresser et se blottir tout contre lui, tendit qu’il continuait avec des vas et viens toujours plus forts et indépendants. Il saisit un de ses seins dans une prise enfiévrée et plongea ses lèvres dans la nuque élancée de la belle pour la mordiller tendrement.

Il n’en pouvait plus. Il sentait monter en lui un plaisir qu’il n’arrivait plus à contrôler. Ils retombèrent l’un sur l’autre et prenant appui sur ses deux bras, le long du corps parcouru de frissons de sa demoiselle, il paracheva son étreinte plus sauvage et plus bestiale que jamais.

Et dans un ultime cri de délivrance, il se répandit sur le corps ruisselant de la lionne.

Il avait la bouche sèche, la respiration rapide, l’esprit complètement embrouillé comme s’il émergeait d’un long sommeil salvateur.

Sa belle fermait docilement les yeux, cherchant à retrouver l’emprise de ses sens.

Jamais aucun des deux n’aurait pensé vivre cela.

Ils se sentaient à présent ravis, mais bien vite la réalité revint frapper à toute allure, et Hermione se sentit confuse, gênée… sale, dépravée.

Que venait-elle de faire ? Et de quelle façon ?

Sirius commençait également à prendre conscience de la chose, et un fort sentiment de culpabilité commença à germer en lui.


Ils se séparèrent l’un de l’autre aussi vite que leurs muscles endoloris le leur permirent, et chacun dans un coin différent de la pièce, ils laissèrent un silence inquiétant s’installer.


Depuis ce jour, Sirius ne vint plus chercher Harry et Ron à Poudlard, pourtant, certains soirs, quand la pénombre s’installe, que le silence se fait, que seul le grondement des escaliers trahit la quiétude des couloirs, on peut encore apercevoir une petite ombre noire, patientant sagement devant un grand tableau sombre, que l’on daigne à nouveau le laisser entrer….pour lui donner sa pâtée.


Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec Hermione
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