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Samedi 22 décembre 6 22 /12 /Déc 18:15

Réminiscences

Une aventure sexuelle de Harry Potter en quatrième année


Avec : Harry Potter, Hermione Granger, Ron Weasley, Ginny Weasley, Fred Weasley et Georges Weasley.





Hermione s'était changée et s'était couchée depuis un petit moment déjà. Elle attendait Ginny en lisant un livre intitulé « la magie des souvenirs ». Mais elle ne lisait pas vraiment le chapitre sur les pensines. Elle commençait à s'inquiéter sérieusement de ce que pouvait bien faire la petite rousse. Voilà bien une heure qu'elle devrait être avec elle sous la tente.

Hermione se disait que peut être, en allant faire une toilette rapide avant d'aller se coucher, Ginny était tombée sur un groupe de supporters irlandais fous de joie et qu'elle s'était laissée embarquer dans la fête, ce qui n'aurait pas du tout plu à son père. Ou alors elle avait rencontrée une amie et elle discutait sans voir l'heure passer. Il y avait tellement d'élèves de Poudlard dans ce camping moldu, et l'effervescence de la fête gagnait toujours en puissance, qu'elle ne serait pas étonnée que Ginny en oublie de rentrer. Après tout, Mr Weasley et les garçons devaient déjà dormir, et il y avait peu de risques qu'elle se fasse attraper.

Toutefois, elle ne pouvait s'empêcher de trouver cela étrange. La petite rousse était plutôt sérieuse dans ces circonstances, ne se laissant pas embarquer par ou avec des inconnus, même si elle aimait faire la fête, frangine de Fred et Georges oblige. Et Hermione se demandait bien pourquoi elle ne serait pas venue la chercher si elle avait trouvé une fête où elles seraient accueillies.

Supposant donc qu'elle ne faisait que discuter innocemment quelque part, Hermione essaya de se replonger dans l'histoire de la création de la première pensine lorsque l'ouverture de la tente s'écarta enfin pour laisser passer Ginny. Celle-ci s'avança vers son sac, en sortit vivement ses affaires pour la nuit et commença à se changer sans regarder son amie. Hermione intriguée, posa son livre, sans oublier de marquer la page, et la regardait fixement.


« Où étais-tu ? Demanda-t-elle.

_ Oh, euh... j'étais... ben... j'étais en train de faire ma toilette, répondit Ginny dont les joues s'empourprèrent.

_ Tu en as mis du temps.

_ Ah oui ? Euh... je ne m'en suis pas rendu compte. »


Ginny avait passé la vieille chemise de son père qui lui servait de pyjama et s'apprêta à aller se coucher dans son lit, en dessous de celui d'Hermione, mais celle-ci lui attrapa l'épaule.


« Toi, tu me caches quelque chose.

_ Moi ? Mais... mais... pas du tout.

_ Tu es toute rouge et tu n'oses pas me regarder. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

_ Rien... mais rien du tout, voyons. J'ai juste mis un peu de temps, c'est tout.

_ Ginny, pas à moi. »


La petite rousse leva des yeux humides vers Hermione et comprit que celle-ci ne laisserait pas tomber si facilement. Elle se résolut à avouer.


« Et bien... je crois que j'ai couché avec Harry.

_ Quoi ? »


Hermione fut prise d'un tel soubresaut en apprenant la nouvelle qu'elle dut se raccrocher au bord du lit superposé pour ne pas tomber.


« Co... comment ça tu « crois » ?

_ C'est que c'est difficile à dire en fait... je ne suis pas sûre. »


Hermione remarqua que son amie semblait un peu sous le choc. Elle souleva ses draps et lui fit une place.


« Allez, viens là et raconte-moi ça. »


Ginny s'exécuta sans dire un mot et s'allongea à côté d'Hermione. Cette dernière la prit dans ses bras et lui caressa les cheveux.


« Alors ? Que s'est-il passé ?

_ Je... j'étais partie au bâtiment sanitaire pour prendre ma douche et me laver les dents et puis, arrivée là-bas, j'ai vu que Harry y était aussi.

_ Ah ! Mais je croyais que tu n'osais pas lui parler.

_ Oui, mais... enfin, je n'en ai pas eu besoin.

_ Il ne t'a pas sauté dessus quand même ? Ce n'est pas son genre.

_ Non, il m'a juste dit salut en souriant.

_ Alors c'est toi qui... ?

_ Mais non ! J'étais terrorisée. Comme à chaque fois que je me retrouve seule avec lui j'avais l'air d'une parfaite idiote. Mais tais-toi un peu si tu veux en savoir plus.

_ Oui, pardon.

_ Bon, on était là sans rien dire à attendre qu'une douche se libère et c'est là que sont arrivées les vélanes. »


Le visage d'Hermione s'éclaira de stupeur et elle ne put s'empêcher de parler.


« Des vélanes ? Si près du campement irlandais ?

_ Oui. Elles étaient furieuses. Je crois que c'était un genre d'expédition punitive.

_ Aie ! Mais qu'est-ce qu'elles ont à voir avec Harry et toi ?

_ Eh bien... c'est à dire que l'on avait encore les rosettes irlandaises sur nous.

_ Aie aie aie !

_ On peut dire ça oui. Ensuite je ne sais pas trop ce qu'elles ont fait. Je crois que c'était un peu comme le charme qu'elles ont lancé avant le match mais en beaucoup plus puissant. Enfin, elles nous l'ont jeté et sont parties immédiatement vers le camp irlandais. Du coup...

_ Du coup vous vous retrouviez tous les deux avec un désir irrésistible l'un pour l'autre. Je vois. »


Ginny acquiesça avec un air sombre. Hermione ne comprenait pas.


« Et bien je ne vois pas ce qu'il y a de mal à ça après tout. Tu ne m'as pas dit que c'était ce que tu voulais ?

_Oui... mais... pas comme ça. »


La petite rousse ne put retenir ses larmes. Hermione la serra contre elle.


« Qu'est-ce qui ne va pas ?

_ Je voulais que ce soit par amour, déjà, répondit la petite rousse entre deux sanglots, et puis surtout... que je... que je m'en souvienne.

_ Tu ne te rappelle de rien ?

_ Si... un peu... comme à la fin de la présentation des vélanes. On avait l'impression de sortir d'un rêve... mais on savait ce qui s'était passé. Mais là... c'était si puissant... c'était comme si quelqu'un d'autre... l'avait fait. Je n'ai que des souvenirs... troubles, des bribes, avec très peu de sensations.

_ Allez calme-toi ! »


Hermione posa un baiser sur le front de la petite rousse. Elle essaya de s'imaginer ce que l'on pouvait ressentir de revoir quelques images de ce que l'on a fait dans sa tête sans pouvoir l'associer à des sensations. Ce devait être déroutant. Et pas seulement pour Ginny.


« Avec tout ça, tu as pensé à te lancer un sort de prévention ?

_ Oui, une fois que je me suis enfuie. Sur le chemin du retour.

_ Euh... et... et Harry dans tout ça ? Qu'est-ce qu'il en pense ?

_ Je sais pas. Il a rien dit. Il était aussi perdu que moi je crois.

_ Tu ne crois pas qu'il va... enfin qu'il va peut être en parler à Ron ?

_ Je ne pense pas, ça m'étonnerai beaucoup qu'il lui parle de ce qu'il a fait à sa petite soeur dans les douches.

_ Oui, évidemment.

_ Il finira par oublier. Moi aussi j'ai déjà de plus en plus de choses que j'oublie depuis quelques minutes.

_ C'est le pouvoir des vélanes qui s'estompe. J'ai lu ça dans mon livre. Tu vois, tu finiras par oublier tout ça aussi.

_ Mais c'est que je n'en ai pas envie. Ce n'était pas ce que je voulais mais c'était quand même... ma première expérience... avec lui. »


Hermione sembla soudain illuminée. Elle se retourna vivement et prit son livre.


« Attends, je crois qu'il y a un truc là-dedans qui permettrait de... enfin, pas vraiment de te souvenir mais de savoir ce qui s'est passé au moins.

_ Il faudrait une pensine, enfin, si mon souvenir ne s'efface pas avant.

_ Non, les souvenirs ne s'effacent pas, même par magie. On peut les cacher mais on ne peut pas vraiment les faire oublier. Les sortilèges d'oubliettes sont assez facile à briser quand on sait ce qu'on cherche, donc ça prouve qu'on oublie pas vraiment nos souvenirs, tu vois ? Enfin... bon... revenons sur ce qui nous intéresse. C'est là !


Hermione montra à Ginny des pages pleines de chiffres et de formules compliquées.


« Ce n'est pas facile, il faut utiliser l'arithmancie. J'ai un autre manuel pour ça, attends. »


La brune fit voler son sac jusqu'à elle en utilisant le sortilège d'attraction et sortit le livre « Arithmancie avancée pour sorciers très confirmés ». Elle l'ouvrit au chapitre « calculs de dates précises ».


« Voilà, alors, il faut que je détermine l'heure à laquelle c'est arrivé et l'heure à laquelle ça s'est terminé. Ensuite... »


Hermione attrapa également une plume, de l'encre et un parchemin et se mit à faire des calculs compliqués en se basant sur l'heure où Ginny était arrivée aux sanitaires, sur celle où elle en était repartie, puis sur la durée totale. Elle en arriva à une suite de chiffres dont la petite rousse ne comprit pas comment elle les avait obtenus.


« Bien, reprit Hermione, maintenant, il faut chercher la correspondance en runes puis en latin. »


La brune sortit deux autres manuels et traduisit les chiffres en runes puis les runes en latin et elle obtint une formule compliquée. Elle reprit un moment son livre « la magie des souvenirs » puis les repoussa tous pour prendre sa baguette.


« Bon alors ne bouge pas, tu ne sentiras rien du tout. »


Hermione posa le bout de la baguette sur la tempe de Ginny et prononça la formule. Puis elle retira la baguette sur laquelle pendait un petit filament blanc.


« Oh, fit la petite rousse surprise, je croyais que les souvenirs étaient argentés.

_ Oui, mais celui-ci n'est qu'une copie, si l'on veut. Le vrai souvenir restera à l'intérieur de toi, même s'il finira par être caché.

_ Et comment on va voir ce qui s'est passé sans pensine ?

_ On en aura pas besoin, tu verras. Par contre on ne pourra le faire qu'une fois. Tu ne te souviendras sûrement plus du vrai quand on en aura finit et je ne pourrai alors plus en faire de copie. Enfin, tu es sûre de vouloir le regarder ?

_ Oui.

_ Bon, allons-y ! »


Hermione prononça une autre formule et le filament s'enroula en spirale autour de la baguette. Puis, avec une dernière formule, un petit éclair blanc jaillit et éclata comme un mini feu d'artifice au-dessus de leurs têtes. Les filles s'allongèrent sur le dos et regardèrent la formation d'un petit halo lumineux au centre duquel se formait peu à peu une image.


« Je me souviens de ça. C'est moi, je suis encore sur le chemin.

_ On voit les sanitaires là-bas. Tu y es presque. J'ai été assez précise. »


Elles regardèrent l'image de Ginny, comme dans un jeu vidéo à la troisième personne, s'approcher du bâtiment puis stopper net en apercevant Harry à l'intérieur. Celui-ci la salua (« malgré le fait qu'ils se soient vu toute la journée », pensa Hermione) et Ginny répondit par un baraguinement qui voulait apparemment dire la même chose. Harry essaya de lancer la conversation en lançant une phrase bateau genre « je ne pensais pas qu'il y aurait autant de monde à cette heure-ci » mais Ginny répondit d'un couinement qui devait vouloir dire oui et baissa la tête en rougissant. Hermione sentit la chaleur grandissante de la joue de la petite rousse qui devait être maintenant aussi écarlate que son double.

Pendant un certain moment, aucun des deux ne dit plus le moindre mot et seul le bruit des douches utilisées raisonnait dans le bâtiment. Puis, peu à peu, elles entendirent des cris s'approcher.


« Les vélanes ! Fit la petite rousse en tremblant un peu. »


En effet, peu de temps après, les vélanes entrèrent dans le champ de vision de la Ginny des sanitaires. Elles étaient sous leur forme monstrueuse et étaient vraiment peu rassurantes. Elles semblaient ne pas s'intéresser aux sanitaires jusqu'à ce que l'une d'elle aperçoive les rosettes vertes brillantes et alerte ses congénères en criant. Harry laissa tomber ses affaires sur le sol et se mit vivement devant Ginny pour la protéger. Il voulut prendre sa baguette mais la petite rousse paniquée s'empara de sa main pour la serrer fort. Aucun d'eux ne put réagir.

Alors que le charme que les vélanes avaient utilisé dans le stade était invisible, celui qu'elles lancèrent sur le bâtiment ressemblait à une sorte de brume rougeoyante, témoignant de sa force, frappant les deux jeunes gens, et passant à travers les portes des cabines, en une vague rapide. Déchaînées, les vélanes repartirent aussitôt en direction du camp des irlandais, hurlant de plus belle.



De toute évidence, Harry et Ginny ne comprirent pas tout de suite ce qu'il venait de se passer. Harry se retourna vers la petite rousse, probablement pour lui demander si tout allait bien mais celle-ci lui sauta au cou et l'embrassa avec une fougue incontrôlée. Il ne fallut qu'une seconde à Harry pour qu'il le lui rende avec autant de passion. Dans le lit, Ginny poussa un faible gémissement, se rendant compte de son audace involontaire. Ses yeux s'écarquillèrent tandis qu'elle se voyait débarrasser violemment Harry de ses vêtements et que celui-ci faisait de même pour elle. Puis, la Ginny du souvenir s'assit sur un évier en écartant les cuisses, provocante et impudique, et Harry ne se fit pas prier pour venir la pénétrer d'un puissant coup de rein qui les fit grogner tous les deux. Il fit immédiatement des vas et viens assez brutaux mais Ginny n'était pas en reste. Elle entoura la taille de son amant de ses jambes, s'accrocha à une étagère derrière elle et se mit à onduler vigoureusement des hanches pour aller au devant des puissants coups de boutoir de Harry.

La petite rousse était très gênée de se voir dans un tel état, d'autant plus qu'elle sentait son entrejambe s'humidifier malgré elle. Elle entendit la respiration d'Hermione se faire plus forte.


« Mais... ? Qu'est-ce que tu fais ?

_ Oh... excuse-moi Ginny... mais c'est tellement... Je n'ai pas pu résister... je n'avais jamais vu quelque chose comme ça... c'est... oooooooh ! »


La brune se caressait sans quitter des yeux la scène du souvenir magique. Ginny n'eut le temps de rien dire qu'elle sentit une main remonter le long de sa cuisse et se faufiler sous sa chemise pour rencontrer son intimité. Hermione se mit à agacer vivement le bouton d'amour déjà gonflé de plaisir de la petite rousse qui ne put que gémir en reportant ce qu'il restait de son attention sur les images.

Harry portait Ginny maintenant et celle-ci montait et descendait violemment sur la tige extrêmement dure de son amant. Dans les cabines, on entendait les grognement set les gémissements des personnes qui étaient tellement déboussolées qu'elles n'auraient pu ouvrir leurs portes, se condamnant à se soulager seules. Harry s'était penché sur les petits seins de Ginny qu'il pouvait presque prendre entièrement dans la bouche, ce qu'il ne se gênait pas d'essayer de faire avec gloutonnerie. La jeune Weasley, quant à elle, avait la tête renversée, les yeux fermés et ne pouvait apparemment se concentrer que sur une seule chose, les mouvements brutaux qu'elle effectuait pour s'empaler sur le membre de son amant. Elle poussa un cri ravi lorsque Harry fouilla entre ses fesses pour découvrir le petit anneau qu'il investit sans ménagement de deux doigts.

Au même moment, Ginny poussa un gémissement qu'elle étouffa du mieux qu'elle put lorsque les doigts d'Hermione s'invitèrent à l'intérieur de son sanctuaire. Tout en continuant de regarder sa chevauchée bestiale, elle sentit le corps frémissant de la belle brune tout contre le sien, la tête contre la sienne. Et ces phalanges qui s'amusaient dans son bas ventre. Ginny n'y tenait plus. Elle ne pouvait rester inactive avec tant d'excitation. Elle engouffra sa main dans le pantalon de pyjama d'Hermione et remplaça les doigts de la brune dans le trésor intime tout chaud de celle-ci. Les deux filles explorèrent chacune le sexe de l'autre avec beaucoup d'attention et de vigueur, sans cesser de regarder le souvenir.

L'étreinte de Harry et Ginny devenait presque sauvage. À se demander si l'un ou l'autre savait encore ce qu'il était réellement en train de faire. La petite rousse poussait des cris sans retenue aucune. Dans un instant de lucidité, au beau milieu des caresses qu'elle prodiguait et se faisait prodiguer, Hermione se demanda comment il était possible que personne d'autre ne les ait entendu et soit venu voir ce qui faisait ce raffut de tous les diables. La jolie brune se demanda à ce moment là combien de personnes avaient réellement été victimes des vélanes ce soir-là. Harry lui-même ne pouvait plus contenir de puissants cris de plaisir. Soudain, sans dire le moindre mot, Ginny reposa ses pieds à terre, chancela un peu et se retourna pour plaquer son torse contre le mur, levant du plus haut qu'elle le pouvait son délicieux petit fessier. Même en pleine perte de ses moyens, Harry comprit l'invitation. La petite rousse avait finalement à peine eut le temps de se retourner que le gland de son amant se pressait déjà contre son puit secret. La nouvelle pénétration ne se fit pas plus tendrement que la première. Ginny en hurla de douleur mais ne fit pas le moindre mouvement de recul. Au contraire, elle fut la première à se mettre en mouvement dans un rythme toujours aussi violent.

Hermione avait du mal à en croire ses yeux. Malgré les images et ses propres sens enflammés, elle avait du mal à imaginer que Harry et Ginny avait réellement connu une telle étreinte. Elle savait bien que l'un comme l'autre n'avaient rien contre l'amour vraiment physique mais ils étaient tous les deux des passionnés et non pas les brutes qui s'acharnaient à obtenir leur plaisir qu'elle regardait depuis plusieurs minutes déjà. Elle tourna la tête. Ginny n'arrivait apparemment pas à détacher son regard du souvenir. Hermione se demanda même si la petite rousse savait toujours qu'elle était en train de la masturber, non sans une certaine vigueur peu coutumière. Mais cela étant loin de lui déplaire, Hermione se replongea dans la suite du souvenir.

Harry et Ginny étaient complètement dingues. Il était difficile de savoir s'ils goûtaient vraiment au plaisir de la chair ou s'ils cherchaient à se renverser l'un l'autre à grands coups de bassins, ce qui n'aurait pu arriver, Harry s'accrochant fermement à la petite poitrine de la jeune rousse. C'était autant un acte d'amour que pouvait l'être un duel à mort. Ginny fut la première à se rendre. Harry avait amené une main sur son bel abricot et s'affairait à effectuer des vas et viens de ses doigts aussi rapides et vigoureux que ses coups de reins. Juste avant de se laisser submergé par l'orgasme La petite rousse se contracta et resserra son étreinte autour du pieu de chair de Harry sans pour autant diminuer de rythme. Ginny poussa alors un dernier râle et eut la présence d'esprit de s'accrocher à un lavabo, ne pouvant plus compter sur ses seules jambes pour se tenir debout. Harry ne fit pas plus de deux ou trois mouvements supplémentaires avant de se libérer enfin dans le dos de sa partenaire. Il se retira, pantelant, et se laissa choir sur le sol. Il s'y allongea, les bras en croix, essayant de reprendre sa respiration. Pendant un court instant, il sembla que la scène était figée. Mais Ginny reprit vraiment conscience de l'instant. Son visage exprima toute la stupeur puis le désespoir qu'elle ressentit en réalisant ce qu'il venait de se passer. Elle regarda Harry. Il était parterre, les yeux fermés, cherchant encore à contrôler sa respiration. Rapidement, elle enfila sa jupe et son chemisier qu'elle ne prit pas la peine de fermer complètement, ramassa ses affaires en vitesse et se précipita au dehors. Tandis que dans le halo le visage de Ginny était plein de larme, la voix de Harry retentit derrière elle.


« Gi... Ginny... Attends... ! »


Mais elle ne s'arrêta pas. Le souvenir disparut.

Dans le lit, Les deux filles se regardèrent sans se séparer pour autant.


« Merci, fit la petite rousse. Je ne me souviens plus de ce qu'il s'est vraiment passé là-bas, mais grâce à toi j'en garderai au moins une image. »


Ginny roula sur le côté et se retrouva allongée sur Hermione qu'elle embrassa passionnément. La belle brune répondit sans tarder à ce baiser tandis que leurs mains continuaient leur douce agitation. En peu de temps, étroitement enlacées, elles étouffèrent chacune un cri de plaisir dans le cou de l'autre.

Ginny se laissa retomber sur le côté, faisant face, souriante, au visage ravi d'Hermione.


« Quelle soirée ! Fit la Brune

_ Oui. J'aurai aimé m'en souvenir un peu plus mais tant pis. Ce n'est déjà pas si mal.

_ Il aurait fallu utilisé un sortilège de protection des souvenirs. Ce n'est pas toujours efficace contre les sorts d'amnésie mais contre le charme des vélanes. Enfin, à moi, elles ne m'auront rien fait ou... »


Hermione s'interrompit soudainement. La petite rousse haussa les sourcils.


« Ou quoi ? Oublier ?

_ Euh... oui. Je suis fatiguée, je dis des choses un peu sans aucun sens ne t'inquiète pas.

_ Mais... ça ne veut rien dire. Pourquoi as-tu dit « à moi » ?

_ Ben... euh... justement parce que je ne les ai pas croisé. Oui ça ne veut rien dire. Il faut que je me repose. Je n'ai plus les idées claires.

_ Bon. Je suis trop nerveuse pour dormir tout de suite, je peux regarder ton livre d'arithmancie, ça a l'air intéressant.

_ Oui oui ! Si tu veux. »


La jolie brune se retourna vivement et ne bougea plus.

Ginny récupéra les livres et le parchemin que son amie avait repoussé plus tôt, lors de leur ébat. C'était horriblement compliqué et sans les calculs qu'Hermione avait effectué auparavant, La petite rousse savait bien qu'elle n'y aurait rien compris. Lorsque la respiration de la brune se fit plus lente et plus paisible, Ginny comprit qu'elle dormait vraiment et se mit vraiment au travail. En suivant rigoureusement ce qu'avait fait Hermione, elle réussit à déterminer une formule. Espérant qu'elle ne s'était pas trompée, Ginny posa délicatement le bout de sa baguette magique sur la tempe d'Hermione. Elle en extirpa un petit filament blanc. Jusque là, tout allait bien. Elle répéta ensuite la formule pour entortiller le filament autour de la baguette puis celle pour lancer le halo. Les crépitements ne réveillèrent heureusement pas Hermione. La petite rousse regarda avec attention.

Sans vouloir se vanter, elle avait été aussi précise qu'Hermione dans ses calculs. Peut être même un peu mieux. Le souvenir commençait précisément au moment où elle-même partait faire sa toilette. Hermione s'occupait de finir d'essuyer le chocolat chaud qu'elle avait renversé un peu plus tôt (et qui justifiait d'autant plus son passage aux douches), tandis que Fred et Georges éteignaient le feu et que son père et Ron rangeait un peu le matériel. Sur le moment elle ne s'en était pas rendue compte mais il était maintenant évident qu'elle aurait dû se demander où était Harry. A peine sa chevelure écarlate quittait-elle le champ de vision d'Hermione que cette dernière tourna vivement la tête vers la forêt. On y entendait des cris lointain. Des cris que désormais Ginny connaissait bien. Son père s'en alarma le premier.


« Ohlala ! Les vélanes ont l'air furieuses ! Même si je ne suis pas de service, je ferai bien d'aller au moins le signaler à un responsable. Restez sous les tentes, on ne sait jamais. »


Mr Weasley s'en alla tandis que Hermione s'activa pour finir de ranger. Cela semblait la contrarier de voir les jumeaux et Ron rester plantés comme des piquets en regardant les arbres.


« Dépêchez-vous, vous avez entendu votre père.

_ Calme-toi Hermione, répondit Georges, il s'inquiète pour rien.

_ Pas sûre, on dirait qu'elles se rapprochent.

_ Non, elles crient plus fort, c'est tout, continua Fred. Elles ont dû être consignées dans le stade en attendant d'être calmées.

_ C'est idiot, fit Ron. Ils auraient dû se douter qu'elles s'énerveraient d'avantage. »


Mais les garçons se trompaient et ils furent estomaqués de voir les vélanes sortirent en courant des bois. Hermione, qui voyait des drapeaux et d'autres babioles aux couleurs irlandaises un peu partout, s'attendait au pire. Elle se remémora avoir lu quelque part la formule du charme du bouclier et regretta amèrement de ne pas l'avoir apprise. Les vélanes se rassemblèrent. De toute évidence, elles préparaient un sort de groupe. Incapable de vraiment réfléchir, Hermione se souvint juste d'un passage d'un livre sur les créatures magiques qu'elle avait lu l'année dernière en complément des cours de Remus Lupin. Ce passage disait que les sorts des vélanes pouvaient s'attaquer à la mémoire. Aussi, Hermione ne trouva rien de mieux que de se lancer un sort de protection des souvenirs au moment ou une vague brumeuse et rougeoyante s'abattait sur les Weasley et elle.

Sans attendre, les vélanes repartirent dans la direction du camp irlandais, ce qui les amènerait à croiser un certain bloc sanitaire. Hermione restait debout sans rien dire. Ses joues s'empourpraient. Ginny savait bien ce que cela signifiait. Elle-même sentit son désir renaître encore une fois. Les trois Weasley restant se tournèrent vers elle avec des yeux fous. Ils voulurent se jeter sur la jeune fille mais sans pour autant vouloir la laisser aux autres. Il s'en suivit une bagarre aussi courte qu'acharnée et les trois frères passèrent à travers l'ouverture de la tente en se chamaillant dans le plus grand désordre. Mais Ginny savait aussi que dans son état, Hermione n'allait pas attendre que l'un d'eux l'emporte. La belle lui donna immédiatement raison en s'engouffrant à son tour dans la tente.

Elle vit les trois rouquins se débattant les uns avec les autres et enleva son chemisier sans plus tarder. Aussitôt, les garçons cessèrent leur querelle. Ils avaient mieux à penser désormais. Hermione, au grand amusement de Ginny, se jeta littéralement sur les garçons qui la recueillirent de leurs mains empressées. Très vite, la jolie brune se retrouva entièrement nue, sans avoir pu faire le moindre geste. Les garçons retirèrent leurs pantalons avec difficultés, ils en oubliaient de les ouvrir. Même Hermione ne pensa pas à ce détail tout en tirant comme une diablesse pour les faire descendre. Fred fut le premier à être libéré et fit monter la belle sur ses hanches. Hermione n'attendit pas pour se mettre à ruer dans une chevauchée des plus athlétiques. Elle ne ralentit pas le moins du monde lorsque Georges écarta ses magnifiques petites fesses rondes pour y infiltrer son membre palpitant. Hermione ne fit presque pas attention au pieu de chair qui s'invita dans son puit secret. Elle s'abaissa dessus comme s'il était là depuis le début. Ron enfin se débarrassa des vêtements qui l'encombraient et investit immédiatement la délicieuse bouche de la jeune fille.

Bien qu'elle fut gênée de voir ses frères en pleine action, Ginny était très excitée d'observer Hermione être prise de partout et, cependant, ne pas être en reste pour augmenter la cadence déjà rapide de leur petit groupe. La petite rousse laissa ses doigts retrouver son intimité à nouveau pleine de désir. Tout comme Harry et elle quelques instants plus tôt, chacun dans le quatuor du souvenir s'acharnait à s'activer le plus rapidement possible, recherchant avant tout son plaisir personnel, sans se préoccuper vraiment de son partenaire en dehors de sa seule utilité charnelle.

Les garçons s'activaient de toutes leurs forces sur la pauvre Hermione, du moins elle eut été « pauvre » si elle ne donnait pas l'impression d'aller encore deux fois plus vite qu'eux. Son corps se contracta soudain et elle émit un grognement qui ne demandait qu'à être un cri s'il n'avait pas été étouffé par le membre de Ron. Elle ne bougea plus pendant quels secondes, ce qui ne sembla aucunement gêner les garçons, reprenant conscience. Ginny se demanda ce qui allait se passer lorsque la belle réaliserait qu'elle était prise par ses trois frères qui n'avaient absolument pas l'intention de la laisser filer. Mais la réflexion fut brève et Hermione en prit son parti. Avec autant de fougue que lorsque le charme agissait encore, elle profita à nouveau des trois sexes dressés pour elle. Ginny n'en revenait pas de voir la jolie brune aussi fougueuse qu'auparavant. D'autant plus que ses frères ne lui laissaient pas beaucoup de liberté d'action. Ron s'agrippait à ses cheveux, l'empêchant de trop retirer sa tête, Fred malaxait ses seins avec rudesse et Georges avait attrapé ses hanches et les maintenaient fermement. Mais cela n'empêchait pas la belle d'onduler avec ferveur. Avec une telle cadence, les trois garçons n'y tinrent bientôt plus. En quelques secondes, Hermione sentit sa gorge, son ventre et son petit cul de rêve être inondés de douces et chaleureuses rivières.

Ginny dut détourner le regard un instant pour mordre l'oreiller et étouffer un autre cri de jouissance. Lorsqu'elle reporta son attention sur le souvenir, ses frères, l'air hagard, roulèrent sur le sol, ne comprenant apparemment pas encore ce qu'il venait de se passer. Ainsi, ils libérèrent Hermione qui se précipita sur ses affaires. Elle en sortit sa baguette et cria :


« Stupéfix ! »


Un à un, elle stupéfia les garçons avant qu'ils ne reprennent leurs esprits. Puis elle se rhabilla. Elle jeta un oeil dehors. Mr Weasley n'était pas encore de retour. Elle sortit de la tente et releva un pan de l'ouverture, juste ce qu'il fallait pour laisser passer sa baguette et sa main. Elle envoya le sort de réanimation aux trois garçons puis elle se dépêcha d'entrer sous sa propre tente. Le souvenir s'arrêta alors qu'elle prenait son pyjama.

Ginny eut un léger sourire en se demandant quelles têtes ses frères avaient bien pu faire en se retrouvant tous les trois nus, se souvenant vaguement d'avoir couché avec Hermione sans pouvoir en être sûrs. De toute façon, à cette heure-ci, ils ne devaient déjà plus se souvenir de rien. La petite rousse se pelotonna contre la douce chaleur de son amie et se laissa aller au sommeil, espérant que plus rien ne viendrait déranger leur nuit.

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec Harry
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