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Mercredi 23 avril 3 23 /04 /Avr 19:24
Contribution de Lylah

Douce décadence




Encore quelques jours….

Plus que quelques jours et tout ceci prendra fin…

Depuis le début des épreuves, je sombre de plus en plus dans une semi-inconscience.

Cette pression, ce danger, ce n’est vraiment pas pour moi.

J’ai sauvé Cho au fond de ce lac et alors ?

Qu’est-ce que ça prouve ?

Que je suis imaginatif et courageux ?

Bien. Très bien.

Que cela me rends plus heureux ?

Certainement pas.

Cela fait plusieurs heures que je marche dans les couloirs sombres de Poudlard, évitant tant bien que mal l’effervescence causée par ma popularité soudaine.

Qu’est-ce qui m’a prit de mettre mon nom dans cette foutu coupe ?

Tout le monde s’est agglutiné sur moi, me poussant à le faire, flattant mon ego. Je ne pouvais pas refuser. Je ne pouvais pas les décevoir.

Et pourtant, au combien j’aimerai être dans mon lit à l’instant même plutôt que de chercher à savoir si je vais survivre à la prochaine épreuve.

Je sais bien, ce n’est pas une attitude digne d’un sorcier, mais j’en ai tellement assez de faire semblant d’être parfait.

Je sors subitement de mes pensées quand quelqu’un me bouscule.

Fleur continu son chemin sans même m’adresser la moindre excuse.

Après tout, elle ne doit pas être plus encline à la politesse que moi en ce moment. Comme je la comprends !

Mais où va-t-elle à cette heure-ci ? Et seule ?

Le château est peuplé d’impasses, elle pourrait se perdre.

Mais elle est déjà loin. Voilà qu’elle disparaît au coin d’un couloir.

De toute façon, je n’aurai certainement pas été de bonne compagnie.

 

Il fait jour ? Déjà ?

Non.

Quelqu’un m’aveugle avec une lampe de poche.

 

  • Eh Cédric, amènes toi, je voudrai te parler.

 

Il n’est pas rare que Potter vienne me voir la nuit quand toute la cohue est partie se coucher. Il est loin d’être calme dans son coin lui aussi.

Je crois que comme moi il a besoin d’être rassuré.

Il m’entraîne dans une salle de classe où nous attende Fleur et Viktor.

Je n’avais jamais remarqué comme elle avait l’air triste.

Est-ce la faible lueur des bougies qui lui donne ce teint blafard ?

Je m’assois aux côtés de Viktor, et il me tend une bouteille de Whisky pur feu déjà bien entamée.

Elle est absolument la bienvenue et je m’empresse d’en boire une grosse gorgée. Le liquide coule dans ma gorge telle des flammes de l’enfer, réchauffant mon corps refroidi trop brutalement par ce réveil violent.

Fleur me tend la main afin que je lui passe la bouteille, que je me dois de lui donner, bien que je me serai chargé de la finir seul sans aucun problème.

L’alcool est un doux allié dans les moments où l’on veut tout oublier.

Et je crois que ce soir, les 4 champions vont délaisser leurs parures de preux combattants pour celles de simples étudiants.

 

Mais pourquoi la salle tourne-t-elle si vite ?

Y’a quelque chose qui cloche décidément.

Mais je me sens pourtant si bien…

Durant une grande partie de la nuit, nous avons bu. Et quand on ne buvait pas, on pensait. Alors pour ne plus penser, on a recommencé à boire. Et maintenant, ce fichu couloir s’obstine à remuer dans tous les sens. Ce n’est pas vrai ! Je n’arriverai jamais sans encombre dans les dortoirs, par Merlin !

Tiens, voilà ce cher Peeves….ou….ces chers Peeves. Depuis quand a-t-il un frère jumeau ?

Le monde tourne et j’ai pourtant l’impression de faire du surplace. Quelle sensation étrange mais si agréable.

J’ai l’impression de flotter sur un petit nuage, wouo ! Attention la grosse dame….

J’ai finalement pu monter cette saleté d’escalier et passer le portrait sans trop de mal.

Je ne sais pas vraiment si j’ai envie de me coucher, car je sais délibérément que demain je serai dans un état pitoyable, à cent mille lieu de me souvenir exactement comme se sera déroulé ma soirée et certainement très enclin à visiter l’infirmerie. Mais ce n’est pas grave. Quand je suis saoul, je ne pleure pas. Quand je suis saoul, je ne me pose plus de question. Quand je suis saoul, je suis enfin redevenu heureux.

 

  • Mais arrêtez de parler si fort !! Murmurai-je.

 

Tous me regardent, l’air éberlué.

Je croise le regard de Potter qui comprend ma détresse. Viktor rumine dans son coin et Fleur, avachi sur sa chaise, la tête rejetée en arrière, ferme les yeux.

La tête rejetée en arrière….quelle nuque….elle a l’air d’avoir la peau si douce. Me permettrai-je de la toucher ? Juste un peu…juste une fois ?

Non ! Je ne suis plus sous l’emprise de l’alcool, mon geste serait donc délibéré et certainement très peu apprécié par la demoiselle.

C’est bien dommage…

Par Merlin ! Que tout le monde se taise ! Je sens que j’ai la tête qui va exploser.

Je pense que la journée dont je savoure les prémices, va être la plus longue de toute ma chienne de vie.

La nuit à revêtue son plus beau manteau, avec elle toutes mes idées noires et mes éternelles angoisses sont réapparues.

Je ne relèverai donc jamais plus la tête ?

Mes insomnies ont eu raison de moi, je ne suis plus qu’une marionnette aux mains du hasard.

Mes pieds me portent sur le chemin de pré-au-lard sans que je sache vraiment pourquoi.

Les rues sont vides, sales et sinistres.

Ca ne ressemble plus au pré-au-lard de mon enfance. Qu’elle est loin cette enfance insouciante où je courais chez Honeydukes le cœur plein d’espoir à l’idée de découvrir de nouvelles friandises. Quelle est loin cette enfance où j’avais encore plaisir à frissonner devant la cabane hurlante. Quelle est loin…

Mais….ou suis-je ?

Serai-je entré dans l’allée des embrumes sans y prêter garde ? Non, l’allée ne se trouve pas à Pré-au-lard.

Pourtant, cela y ressemble étrangement…

Un bar attire mon attention. Après avoir tapoté légèrement ma poche, je constate que je possède suffisamment de Galions et de mornilles pour poursuivre docilement ma descente dans les enfers.

L’atmosphère de la pièce est étouffante.

Plusieurs personnes sont avachies sur des gros fauteuils de velours pourpre crasseux. On ne remarque pas ma présence, je décide donc de m’installer en fond de salle afin de pouvoir rester le plus discret possible.

Bien que peu attrayant, le fauteuil n’en est pas moins confortable et je ne tarde pas à m’y faire une place douillette.

Je passe un bras négligemment sur le dossier et je penche la tête en arrière. Je viens de heurter quelque chose.

Je me retourne. Fleur me toise d’un regard embué, terni par la consommation excessive d’alcool, que je peux constater au nombre de verre disposés sur la table basse devant elle.

S’il y a bien une personne que je ne m’attendais pas à voir ici, c’était bien elle. Et pourtant, je suis heureux de revoir ma compagne d’infortune et même si elle n’a jamais été très loquace, sa présence suffit à m’apaiser.

Elle se lève et vient s’asseoir de mon côté du divan.

- Je suis contente que tu sois là Cédric…, marmonna-t-elle en glissant sa tête sur le velours, pour la poser délicatement sur mon épaule.

Cette simple attention de sa part suffit à me faire monter le sang aux joues. Ou est-ce le whisky pur feu que je viens d’avaler ?

J’abaisse mon bras dans un mouvement presque imperceptible, et je le pose autour de ses épaules. Elle gémit à mon contact. Je resserre donc mon étreinte pour l’attirer légèrement plus contre moi. Elle ne résiste pas. Pendant un instant, j’aimerai que le temps s’arrête. Que l’on reste dans cette position des plus confortables pour l’éternité.


 


 

 

J’avale encore une gorgée de ce délectable breuvage et je grimace quand il s’insinue dans ma gorge.

Pourquoi délectable ? Le whisky pur feu n’est pas une boisson que je me plais à déguster pourtant, seulement, depuis quelque temps, il est à mes yeux le plus doux de tous les nectars.

 

  • Je n’en peux plus de cette pression Cédric, m’avoua-t-elle en soupirant, j’ai beau essayer de ne pas y penser, j’ai peur à chaque minute qui me rapproche de cette troisième épreuve.

 

Oh ! Comme je te comprends douce vélane, jamais supplice n’aura été aussi égal.

 

  • Je ne veux plus y penser, ce soir, je veux oublier….

 

Alors que je me remets à peine du fait qu’elle m’adresse la parole aussi longtemps, la voilà qui appui sa généreuse poitrine sur mon torse et se rapproche docilement de ma bouche.

Son souffle est chaud et une douce odeur de malt caresse mes papilles olfactives. Elle ferme les yeux et son souffle est court. Je ne peux pas résister à cette tentatrice et je l’embrasse tendrement.

Elle semble apprécier le contact de mes lèvres contre les siennes et entoure de ses bras gracieux, ma nuque qui a bien du mal à tenir ma tête en équilibre.

Notre baiser se fait plus passionné et quand sa langue vint caresser la mienne, je ne pu que m’abandonner à pousser un long soupir de satisfaction en la tirant plus durement vers moi.

Afin de prolonger le baiser, elle passe une de ses jambes par-dessus les miennes, et avant même que je ne m’en rende compte, elle était à califourchon sur moi, passant une main féline dans mes cheveux.

Quelle douce agonie !

Dans un éclair de lucidité, je me rappelle que nous sommes dans un lieu public, mais me rendant compte que nous sommes le dernier des soucis des sorciers ici présent, je m’enhardi en passant mes doigts sous son pull de laine.

Elle frémit au contact de ma peau fraîche sur son dos et quitte ma bouche pour titiller du bout de sa langue, le lobe de mon oreille, me procurant une décharge électrique dans tout le corps.

Sa peau si douce me donne l’effet d’effleurer une poupée de soie. Bientôt, mes doigts atteignent l’attache de sa prison d’étoffe et avec une dextérité à toute épreuve, je parvins à libérer sa généreuse poitrine.

Quel dommage que je ne puisse m’en délecter sous une lumière plus encline à flatter ses rondeurs. Je me contentais donc de passer une main sur le devant et d’effleurer un de ses seins en prenant bien le temps de le détailler en profondeur. Faute de ne pouvoir les voir, mes doigts seront ce soir mes yeux et la vision qu’ils m’offrent est plus que satisfaisante.

Elle gémit dans le creux de mon épaule et son souffle contre mon oreille me transporte aux portes du plaisir.

Je sens qu’elle passe à son tour un bras entre elle et moi et qu’elle glisse subtilement ses doigts sous mon pull qui pour l’heure semble m’étouffer étrangement.

Elle dessine du bout de ses doigts des sigles sur mon torse imberbe tout en me gratifiant d’un nouveau baiser enfiévré.

Je dérive. Mon âme chavire dans les méandres du désir. Comment ces caresses, pourtant si simples peuvent me transporter dans de telles émotions ?

C’en est assez. Je ne pourrai pas résister plus longtemps à la tentation d’effleurer son corps si parfait de ma langue affamée, de connaître le goût si subtil de sa peau.

Pourtant, quand elle glisse une main coquine plus au sud de mon anatomie, flattant à travers le tissu, bien trop étroit à présent, de mon pantalon, ma virilité à fleur de peau, je ne suis plus en état de réfléchir.

Mes mains se font à leur tour baladeuses et j’enserre violemment ses douces petites fesses, en mimant des vas et vient. Elle gémit de plaisir, son corps tremble de désir. Elle est aussi impatiente que moi que nous nous unissions.

Elle se relève et dans la fine obscurité, je la vois passer timidement ses mains sous sa jupe pour faire descendre d’une lenteur insidieuse, sa petite culotte de coton.

Il faut que je me lève. Il faut que je me libère à mon tour sinon je…je….mais que fais-t-elle ? Je ne veux pas me rasseoir !

Oh….

Je comprends.

En jetant un bref regard derrière elle, elle s’agenouille devant moi et remonte ses mains le long de mes cuisses jusqu’à la ceinture de mon pantalon.

Toujours son regard plongé dans le mien, elle la défait dans un petit cliquetis métallique et dans les secondes qui suivent, je ne peux que pousser un long gémissement quand elle libère enfin mon appétence fierté de son étau.

J’ai peur de respirer, peur de la brusquer. Je la laisse faire.

Par merlin, que c’est bon !

Elle quitte mon regard et je bascule la tête en arrière. Quand ses lèvres m’effleurent, je défaille. Sa bouche est si chaude, si accueillante. Je me sens coupable de ne pouvoir lui rendre la pareille dans de telles circonstances. Comme j’aimerai flatter son divin fruitier aussi bien qu’elle vénère ma masculinité.

Je pose ma main sur sa tête, lui imprimant tendrement un rythme plus soutenu auquel elle se plie volontiers en gémissant de plaisir.

Ma tendre étudiante, les caresses que tu me procures sont dignes des plus viles tortures et pourtant, à l’instant même je supplie mon bourreau de continuer.

Mais hélas, au bout de quelques minutes, elle me délaisse. Je relève la tête, affichant certainement une mine déçue, car elle sourit.

Mais je ne reste pas longtemps sur ma faim, elle reprend sa place, quitter précédemment sur mes genoux, et je sais à présent que dans les quelques minutes qui vont suivre, je vais pouvoir atteindre l’objet de mes plus secrètes pensées.

Elle prend appui d’une main sur mon épaule et saisit mon membre de l’autre.

J’empoigne ses deux tendres collines et enfin, j’explore dans un mouvement du bassin, l’antre de tous les plaisirs.

Je rejette, sous l’effet du plaisir intense, la tête en arrière et elle en fait de même.

Ses gémissements ont sur moi l’effet du plus puissant des aphrodisiaques, et en maintenant toujours mes mains à leur place, j’imprime quelques solides mouvements du bassin.

Dans cette position plus que délicieuse, je n’ai que malheureusement peu de mobilité et c’est une fois de plus ma belle qui œuvre pour deux.

Mais quel travail par Merlin !

Son corps élancé monte et descend telle une jument s’élançant dans une course affolée. Mes mains se faufilent rapidement sur sa taille fine et remonte jusqu’aux deux douceurs que je peux à présents contempler après avoir remonté avidement son pull.

Qu’elle vision enchanteresse !

Je m’empresse de flatter de mes lèvres cette peau si diaphane et les deux petites protubérances m’incitent à les prendre en bouche, faisant crier de plaisir ma maîtresse sous la petite morsure que je leur inflige.

Je sens monter en moi une vague de chaleur intense et bientôt, je dois me raccrocher à sa taille pour ne pas tomber dans l’inconscience sous l’effet du plaisir trop intense.

Ressentant mon malaise, elle ralentit son rythme effréné.

Au diable, les badauds, il est grand temps de mettre la main à la pâte.

Je saisis ma blonde naïade par la taille et l’allonge sur le canapé. Elle laisse pendre ses bras en haut de sa tête et me dévisage d’un regard flamboyant.

Je pénètre promptement le jardin impatient que je quitte à l’instant et elle se cambre de bonheur.

Quelle merveilleuse vision !

Je plonge mon visage au creux de sa nuque, déposant maints baisers enflammés tout en assainissant de puissants coups de rein.

J’entoure mes bras amoureusement autour de sa taille gracile et la maintenant ardemment contre mon corps, je peux ainsi nous conduire jusqu’à l’extase.

Son corps subit mes assauts et en redemande. Sa respiration s’accélère, ses ongles lacèrent mon dos. Je dois mordre le velours pour ne pas crier de plaisir et elle, sa bouche plaquée contre mon épaule s’abstient de clamer haut et fort son plaisir.

La passion me consume, je la sens monter en moi, dangereusement, profondément et elle arrive libératrice, apportant avec elle une décharge électrique qui me parcoure le corps de la tête aux pieds. J’engouffre mon visage plus profondément dans son épaule pour étouffer ce cri bien trop révélateur pour l’endroit où nous nous trouvons.

Elle respire à présent bruyamment et son corps tremble à nouveau.

Nous n’osons pas nous séparer tant que nos forces, qui nous ont à présent si lâchement abandonnées, ne daignent nous revenir.

La fièvre du moment s’estompe petit à petit comme sous l’effet d’un puissant analgésique, et laisse place à une plénitude sans faille.

Le monde semble soudainement meilleur. Comme si quelqu’un avait allumé une lumière nouvelle.

Nous remettons nos vêtements en place. Nous jetons à la porte cafards, bourdons et autres insectes nuisibles au moral, et d’un pas léger nous regagnons la porte.

Au dehors, cette rue me semble claire tout à coup. Si bienfaisante, si apaisante. Et pourtant…

Je suis à présent près à conquérir le monde, ma belle me suit dans ce bonheur nouveau.

La troisième épreuve ne me fait plus peur. Je ne tremblerai jamais plus pour autre chose d’autre que pour mes sens en émoi face à elle. Je ne crains rien. Je vaincrai. Je vivrai. J’en suis certain.

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec d'autres personnages
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